jeudi 6 juin 2013

Goaould

Bonjour

Goaould kezaco? Comment ça vous n'êtes pas fan inconditionnel de Star Gate et vous n'avez pas saisi la référence?

Bon pour les novices je m'explique. Un Go'auld est un symbiote qui colonise un hôte et vit à son détriment tout en le contrôlant. Dis comme ça ça vend du rêve n'est ce pas?

Et bien c'est comme ça que j'ai appelé bébé les premiers temps de ma grossesse.

Du jour au lendemain, je ne me sus plus retrouvée maîtresse de mon corps. Me voilà à ne plus supporter certains aliments que je mange depuis toujours ou à avoir mes premières fringales.
Je me mets donc dans une nouvelle quête alimentaire, qui comme je vais l'apprendre tout au long de ma cohabitation avec Goaould, n'est pas prête de s'achever. Et oui car un aliment valable aujourd'hui ne l'est plus forcément demain ( en témoignent actuellement mes placards qui regorgent de jus de fruits dont j'étais fan mais que je ne supporte plus ainsi que certains autres aliments).

Ce petit être pompe aussi beaucoup d'énergie et transforme la future mère en marmotte.
Il m'est arrivé fréquemment de commencer ma nuit à 20h les premiers temps. Si j'avais su ce qui m'attendait par la suite, je vous assure que je ne me serais pas plainte du tout.
Mais a ce moment là, j'avais l'impression que ma vie se résumait à manger (un peu), travailler (pas trop quand même car n'oublions pas si le travail c'est la santé, ne rien faire c'est la préserver) et dormir ( beaucoup ).

Bon gré, mal gré, ce mois de janvier s'est quand même bien passé entre:

- un début de grossesse
- un vilain coup de froid
- une grosse opération de chéri
- des débuts d'ennuis au sein de ma famille ( ah la jalousie entre sœurs je peux vous dire que ça fait des ravages )

Oh je ne peux pas finir ce billet sans vous raconter une anecdote. Mes collègues de boulot ont su très tôt que j'étais enceinte. Un matin, autour du café, l'un d'eux me regarde et me dit "toi avec ta tête défoncée, tu me fais penser à ma femme au début de ses grossesses. Avoue le, ton traitement a marché"
Du coup j'avais deux options. Soit:

- je nie farouchement et je prends toutes les personnes présentes pour des abruties car je sais que 2 mois plus tard il faudra officialiser les choses.

- j'acquiesce et fais confiance à mes collègues pour me soutenir.

J'ai des supers collègues de boulot et je ne regrette pas du tout d'avoir choisi la deuxième option

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