lundi 21 janvier 2019

Le cododo et nous (mais surtout moi)

Bonjour

Nous avons pratiqué le cododo avec PetiteFée pendant 6 mois. Ayant la chance d'avoir un très grand lit (180cm/200cm), quoi qu'en dise Chéri nous avons la place pour dormir.
 
Ensuite, j'ai écouté les gens, vous savez ceux qui vous disent que vous êtes en train de donner de mauvaises habitudes à votre enfant, que vous allez le rendre capricieux, que si vous continuez ainsi il n'ira jamais dormir dans son lit bref.
 
PetiteFée n'a fait "ses" nuits qu'à partir de 15 mois. Avant cela, elle faisait de multiples réveils chaque nuit pour téter. Je devais donc plusieurs fois par nuit sortir de mon lit, aller la prendre dans sa chambre, nous installer confortablement, la calmer( car le temps de faire cela elle était souvent passée en mode hystérique), lui donner à boire, la faire dormir, retourner au lit et à mon tour essayer de dormir avant son prochain réveil.
 
Et bien vous savez quoi? C'était épuisant. Non plus qu'épuisant en fait et la fatigue accumulée s'est très vite répercutée sur ma santé.
 
Tout cela pour dire qu'avec Princesse je savais que je ne voulais pas réitérer l'expérience. Nous l'avons installée dans son berceau dans la chambre dès sa naissance et 2 ans après elle dort toujours avec nous.
 
J'ai beaucoup mieux vécu le rythme des multiples réveils nocturnes grâce à cela, réveils qui ont duré plus longtemps que sa soeur. Il me suffisait de tendre le bras, la mettre au sein tout en somnolant et la reposer dans son berceau ou à côté de moi ensuite.
 
A 2 ans, elle devrait pouvoir aller dans sa chambre. Mais elle n'a pas envie. Et moi non plus. Pour être honnête, je ne me suis toujours pas remise de notre séparation lors de sa naissance, ni de notre séparation lorsqu'elle avait 15 jours. 
 
Je n'ai pas senti ce petit bébé, je n'ai même pas vu ce petit bébé et cette proximité j'en ai besoin. Lorsqu'elle dort à côté de moi j'ai l'impression d'être là pour elle si elle en a besoin, à défaut de ne pas avoir été là quand elle en avait besoin, quand on en avait besoin. 
 
J'ai aussi besoin d'aller au bout de ma version du maternage, de l'accompagner jusqu'à son autonomie, pour ne pas gâcher les moments comme avec sa soeur. Je me demande dans quelle mesure les couchers ont toujours été problématiques à cause de cela. On ne peut pas revenir en arrière donc bon.
 
J'ai une chance de faire les choses autrement donc j'en profite (et douces pensées à Chéri qui supporte cela et essaie régulièrement de conduire Princesse vers la voie de l'autonomie en lui disant que cela serait bien de faire dodo dans son propre lit💋 )
 


mardi 15 janvier 2019

Vous reprendrez bien un peu d'estime de soi?

Bonjour

Je pense pas mal vous saouler cette année avec un sujet qui me tient à cœur: notre rapport à notre corps.

Je parle en priorité des femmes car c'est le point de vue que je maîtrise le mieux mais je sais que les hommes aussi souffrent de ces injonctions.

Aussi loin que je m'en souvienne mon corps n'était pas ce qu'il faut. Les cheveux n'étaient pas assez raides, mes formes un peu trop marquées, mon poids trop élevé. Je me rappelle une remarque de mon pédiatre qui m'avait dit "tu sais, tes parents t'ont dit de manger, mais c'était valable quand tu étais bébé". Il en est de même avec une maîtresse d'école qui régulièrement pendant la récréation me disait d'aller courir  au lieu de jouer avec les copains car courir "c'est bon pour ce que tu as".

C'est sûr qu'avec des phrases comme cela distillées à l'envie, il était difficile de partir sur de bonnes bases.

Puis vint la sacro-sainte puberté. 

Qui a commencé assez tôt chez moi. Vers 10 ans j'ai commencé à avoir des embryons de seins. Je me rappelle une camarade dédaigneuse qui m'a pincé la poitrine devant un public hilare en disant "ce n'est pas des seins c'est de la graisse". En soi elle n'a pas totalement tort hein on est d'accord sur la physiologie du sein. 

Mais ça fait mal, au propre comme au figuré.

Bref.

J'ai toujours été "avec des formes", "méditerranéenne" mais pas en surpoids. Pourtant j'ai aussi toujours été persuadée du contraire.

Difficile de vivre avec des formes quand l'idéal vanté reste une taille fine, un ventre plat et des fesses rebondies.

Je devais avoir 20 ans et j'étais partie faire du shopping. J'étais rentrée dans un magasin La City (je ne sais même pas si cela existe encore) et j'avais flashé sur une jupe. je l'essaie en taille 40 mais je la trouvais un peu juste. J'ai demandé à une vendeuse si je pouvais essayer la taille au dessus, ce à quoi je me suis vue répondre "mais c'est du 40 tout de même, nous ne faisons pas au dessus" .

Ravale ta fierté meuf et voilà.

Tout cela, mis bout à bout, pendant des années, crée un profond mal-être.

Difficile dans cet état de garder une bonne estime de soi. Et c'est la voie royale vers des comportements malsains qui tyrannisent le corps


vendredi 11 janvier 2019

Des fêtes en toute douceur

Bonjour et Bonne année!

La gestion du blog a été laissée à l'abandon depuis un moment et je n'ai pas fait preuve de beaucoup de régularité depuis fort fort longtemps.

Je blogue pour me faire plaisir. Il ne faut pas être hypocrite non plus, être lue est un plus. Mes articles ne crèvent pas le plafond et c'est tant mieux. Quand je vois comment cela se passe pour les blogueuses "connues" je me dis que c'est cher payé pour pas grand chose en fait.

Mais bon là j'ai de nouveau envie d'écrire donc je vais en profiter.

Je ne sais pas pour vous mais pour Noël est ma période préférée. Loin d'être hyper consommatrice, j'aime surtout l'esprit cocooning qui y est associé. On prend du temps pour faire es choses, des parenthèses qu'en vrai on devrait s'accorder toute l'année, mais qu'on ne s'accorde qu'à cette période.

Ici nous n'avons rien fait de mirifique. Ma jambe ne me permet toujours pas de faire les activités que je souhaiterais avec les filles. Nous ne sommes quasiment pas sorties de la maison. Princesse la pauvre n'a été dehors que pour voir le pédiatre pour une vilaine otite. PetiteFée, quant à elle, a eu plus de chance. Elle a fait sa sortie de fin d'année avec sa Tatipu pour aller prendre un goûter chez Ladurée, rien que cela 😁

Nous avons reçu la famille de Chéri pour le réveillon de Noël. Cela m'a donné l'occasion de sortir de mes biscuits (passion du moment) pour faire de la vraie cuisine. A bientôt 40 ans, je me suis lancée pour la première fois dans la préparation d'un chapon et ma foi, c'était bien bon. 
Le jour de Noël j'ai reçu la famille de mon côté chez moi. J'ai pu arborer ma maison de pain d'épices que vous pouvez retrouver sur mon instagram (ici). Pour une première c'était pas mal, à part le toit qui s'est effondré au moment de le poser.

Nous avons passé plein de temps à jouer, à regarder les classiques Disney que nous faisons découvrir aux filles. C'était doux, c'était entre nous.

Ici la magie du père Noël existe encore, je me doute que ce n'est plus pour longtemps mais j'aime cela.

Le 31 notre rituel est de passer la soirée devant un dessin animé, choisi par PetiteFée. Nous avons mangé (merci Picard), dansé toutes les 3 puis hop devant la télé avec Chéri qui s'endort. A minuit, j'ai fait découvrir aux filles un de mes rituels de jeunesse. Nous fêtions la nouvelle année en tapant sur des casseroles. On a fait cela toutes les 3, c'était très drôle.

La reprise de l'école a été rude, plus pour moi que pour elles je pense. Mais c'est ainsi, et ce qui compte c'est tous les bons moments emmagasinnés