jeudi 28 novembre 2013

Alzheimer et nous

Bonjour

Ça a commencé comme ça, sournoisement, mine de rien... Un oubli par ci, un oubli par là. Au début on met ça sur le compte de l'étourderie.

Papa doit être fatigué c'est pour ça qu'il a encore laissé le robinet ouvert ou la lumière allumée. Oui c'est ça c'est rien que de l'étourderie.

Et puis à un moment il a commencé à chercher ses mots. Là l'inquiétude se fait de plus en plus intense et je décide de prendre rendez vous pour papa chez un spécialiste.

Après toute une batterie d'examen le diagnostic tombe enfin et là le mot terrible est lancé "Alzheimer". Je reste forte mais intérieurement je suis dévastée. Il y a des maladies qui sont plus horribles, plus douloureuses mais pour moi celle ci est la pire. Comment envisager que cet être que l'on aime tant devienne juste une coquille vide?  Je suis et j'ai toujours été une fille à papa. Mon père est un vrai papa poule, toujours prêt à tout pour ses enfants et même si il ne faut pas le dire car en théorie un parent aime tous ses enfants de la même façon, je suis la préférée de mon papa avec la dernière de mes sœurs.
J'ai vécu et je vis ça comme une terrible injustice car un Alzheimer n'est jamais facile mais là c'est une forme précoce et lorsque la maladie a été diagnostiquée les dommages au cerveau étaient déjà bien avancés. Il y a bien sûr les traitements mais ceux ci n'ont pas de vertu curative et au mieux ils ralentissent l'évolution de la maladie. Papa l'a très mal pris aussi, ce qui est normal et plus que naturel. Mais il faut s'habituer à vivre avec et profiter au maximum de chaque jour.

Il faut aussi se faire à l'idée que mon papa que j'aime tant sera un jour une coquille vide, qu'il aura l'apparence de mon papa mais que papa ne sera plus là.

Alors je guette, je scrute toute avancée de la maladie mais en même temps il faut essayer de vivre normalement. C'est dur, dur de le voir chercher ses mots, dur de voir son regard devenir vague. Mais en même temps Papa est un battant, un vrai qui essaye de tout faire pour mener une vie normale. Pour lui. Pour nous.

Pour Papa devenir grand père a été une très grande joie. Il adore réellement les enfants et je suis heureuse de lui avoir donné ce plaisir. Il vient régulièrement voir petite Fée et il passe du temps avec elle. Ce qui est merveilleux c'est que petite Fée adore son grand père. Elle lui sourit et le câline quand il la prend. Ils ont de belles discussions ensembles. Et moi pendant ce temps je photographie ou je filme ces moments qu'ils ont.

Pour que quand il ne restera rien, il reste encore quelque chose.

Pour qu'elle sache que son grand père l'aime.

Pour qu'elle ait des  souvenirs, que l'on ait des souvenirs des moments heureux que l'on passe ensemble.

Pour  que malgré la maladie, la mémoire subsiste.

mardi 26 novembre 2013

Séance chez l'ostéopathe ou la découverte de l'impuissance face aux pleurs

Bonjour

Il y a un peu plus d'une semaine, petite fée est partie faire sa 3ème séance chez l'ostéopathe. Sûrement à cause du fait qu'elle s'est mise très tôt en position de sortie, sa tête est mal positionnée. Du coup elle dort toujours sur le même côté et résiste lorsque l'on essaye de lui faire changer de position. Le gros problème dans tout ça c'est la déformation du crâne que cela engendre.

Mon ostéopathe je le connais depuis longtemps. Tout s'est toujours bien passé entre nous et je n'hésite pas à le recommander. De plus les deux premières séances avec petite fée se sont très bien passées donc j'y vais avec confiance.

La séance débute, nous lui expliquons le problème et il commence le bilan de petite Fée . Au début tout se passe bien, elle rouspète un peu mais elle a du caractère ( tout comme sa mère ) donc je ne m'inquiète pas.

A un moment donné les pleurs changent d'intensité mais aussi de sonorité. Je ne la reconnais plus, elle est terrorisée par ce qui se passe. Et là ce spécialiste, en qui j'avais totalement confiance et à qui j'ai confié mon enfant, m'explique qu'il connaît les bébés, qu'il en a l'habitude et qu'elle n'est qu'en train de faire un caprice.

Je connais mon bébé, ma Fée à moi et je vois bien dans ses yeux que ce n'est pas un caprice mais une vraie peur. Elle me regarde et je suis désemparée. Je propose de la prendre un peu pour la calmer mais il refuse en m'expliquant qu'elles endorme augmenter le niveau de ses pleurs et " se mettre à faire des billes". Et moi je dois rester stoïque à regarder mon bébé m'appeler à l'aide sans rien faire car lui "il s'y connaît ". J'ai envie de pleurer face à cela et je dois avouer que Papa Fée n'en mène pas large non plus.

Je lui en veux à cet homme là, de ne pas se mettre sur pause un instant, le temps de calmer mon bébé. Une séance d'osteopathie ne doit pas se passer comme ça, même pour un bébé. Comment peut il la laisser hurler non stop depuis 20 minutes et me dire que ce ne sont que des caprices?!

À un moment donné je décide de me lever et d'au moins aller tenir la main de ma Fée . Je lui prends sa main, je lui parle tout doucement, en arabe. Je lui dis tout mon amour, que ça va vite se finir et que c'est pour son bien. Elle se calme et la manipulation peut se finir tranquillement.

Nous repartons et là je pleure. Son regard terrorisé me hante encore. Je ne pourrais as toujours être là pour lui tenir la main mais je veux lui donner le maximum d'amour pour qu'elle sache que même si je ne suis pas à ses côtés, elle sera toujours dans mon cœur et qu'elle pourrai oser en moi la force de tout surmonter.

lundi 25 novembre 2013

100 jours de bébé

Petite lettre à mon bébé

Aujourd'hui ma fée tu fêtes tes 100 jours. Je me rappelle lorsqu'en juin dernier j'avais fait le décompte  et qu'il restait 100 jours en théorie avant ta naissance.
Tu étais pressée de nous montrer ta petite bouille que tu nous avais bien cachée durant toute la grossesse.
Depuis tu as complètement bouleversé nos vies et la hiérarchie de la famille.

Comme toutes les mères avec leurs enfants, je te trouve magnifique et je suis super contente que tu n'ais pas hérité de mes yeux mais de ceux de ton père même si je pense qu'à l'adolescence cela nous attirera plus d'ennuis avec les garçons.

Ton papa se désespère de ta blancheur de peau, moi pas tu as tout le temps de prendre des couleurs mon amour..

Les débuts ont été rudes car tu ne prenais pas de poids et la barre des 3kg a été dure à atteindre.
Ensuite j'ai voulu opter pour un allaitement au sein, que tu n'as pas voulu. Avec la téterelle nous avons réussi à trouver un compromis mais je ne désespère pas de gagner et de réussir à te faire accepter le sein nu.

Nous nous sommes progressivement habitués les uns aux autres et de nombreux arrangements restent à finaliser. Mais c'est cela aussi être une famille, il faut s'adapter en permanence les uns aux autres mais avec l'amour tout se fait.

Tu es une vraie petite curieuse, tu ne veux louper aucun moment de vie quitte pour cela à batailler contre tes envies de dormir et me fatiguer encore plus.

Tu grandis vite. Autant je profite de ton évolution actuelle autant je suis déjà nostalgique du petit être que tu étais.

Chaque jour à tes côtés est un vrai moment de bonheur et ton sourire illumine nos vies.

Je t'aime ma petite fée.

jeudi 21 novembre 2013

La fin du congé maternité

Bonjour

Ça y est, mon congé maternité se termine et vous savez quoi? Ça me fait bizarre et ça me rend nostalgique.
Je m'en vais de ce pas vous expliquer.

Normalement, ce vendredi je devrais me retrouver au bureau. Notez bien l'utilisation du conditionnel car je n'y retournerai pas. Non, non, non je ne suis pas devenue une rebelle j'ai juste pris un congé parental.

Ouvrons une petite parenthèse: désormais le congé parental est accessible dès le premier enfant et peut faire l'objet d'une aide de la CAF pendant 6 mois si c'est votre unique enfant. Contrairement aux retours que j'ai eus, il est possible de prendre un congé parental de la durée que l'on souhaite. Dans notre cas nous avons opté pour 3 mois. Fin de la parenthèse.

La fin du congé maternité signifie pour moi la fin de la période "magique" qui entoure l'arrivée de bébé et c'est ce qui me rend nostalgique. Il serait "normal" désormais d'être séparée de ma fée toute la journée et de retourner dans la " vie active"( ce terme laisse supposer que ceux qui ne travaillent pas sont en mode "passif" mais nous en reparlerons plus tard).

D'un commun accord avec Papa fée nous avons décidé et ce, bien avant sa naissance, qu'a 10 semaines petite fée était bien trop jeune pour être confiée à une tierce personne. Depuis sa rencontre avec nous je suis vraiment ravie de ce choix car je n'imagine pas une seconde la laisser à une nounou alors qu'elle est encore si petite. Attention je ne juge personne mais pour moi il était trop dur de faire cette séparation.

Attention n'imaginez pas par là que je suis une mère collée à son enfant toute la journée , je fais des choses seule et même que des après midis nous faisons des sorties juste Papa fée et moi. Ne le tanne aussi pas mal pour que nous fassions bientôt une sortie resto voir même un ciné! Il est important pour moi d'avoir des moments avec mon chéri mais ça aussi nous en reparlerons plus tard.

Je me dis aussi que désormais je passe du côté des " mères au foyer", cela me fait bizarre de savoir que pendant une période, je ne vais plus contribuer financièrement aux besoins du ménage et du coup depuis un certain temps je me sens moins "légitime" dans le fait de faire des dépenses pour moi n'est comme si d'un coup je devenais une "paresseuse" car j'ai fait le choix de m'occuper un peu plus longtemps mon enfant. Je ne vais pas rentrer dans le débat comme quoi les unes s' occupent mieux de leur enfant que les autres, tout cela reste une question d'épanouissement personnel et , ne nous voilons pas la face, de moyens.

Certaines voudraient prendre un congé parental mais la contrainte de se retrouver sans salaire ( car ce n'est pas avec le complément de choix de libre activité que l'on remplace un salaire) les force a retourner travailler.

D'autres voudraient retourner travailler mais se retrouvent face à des problèmes de garde.

Je n'évoque pas dans ce billet le cas où tout se passe bien et qu'en plus la femme est ravie de retourner travailler. Il y en aussi, j'en connais mais je tairai les noms ^_^.

Dans mon cas, le travail ne " me manque pas " non plus. J'ai une amie qui m'a posé la question, sachant que je suis en arrêt depuis juin. J'aime mon métier mais je travaille par devoir, non pas par choix. Bah oui c'est comme ça, si j'avais le choix j'occuperais mes journées avec des activités manuelles ou des sorties sympas mais peut être que si je changeais de société je changerais d'avis aussi ( dit elle avec un gros doute ).

Bref j'ai fait le choix d'un congé parental et je l'assume.

mercredi 20 novembre 2013

Première grande sortie avec bébé

Bonjour

Jusqu'à présent je sortais avec ma fée pour faire des balades dans mon quartier. Vendredi dernier nous avons fait notre première grande sortie et nous sommes allées dans la Capitale pour participer au salon des loisirs créatifs.

Nous nous sommes équipées ma fée dans son écharpe de portage, téterelle et couche de rechange dans le sac à main et roule ma poule nous voilà parties.

Première étape prendre le train avec son bébé en écharpe ça ça a été une aventure. Heureusement que nous étions en pleine journée car déjà comme ça il était difficile de protéger bébé des gens qui vous poussent sans faire attention au fait qu'il y a un enfant en face d'eux.

Ensuite il y a eu le métro , moment où j'étais bien contente de me balader avec mon bébé en écharpe et non pas avec une poussette car absolument rien n'est prévu pour faciliter les choses.

Pendnt la balade dans le salon nous avons dû faire face aux regards des gens qui étaient surpris par notre façon de nous promener. J'ai même eu le droit à " il y a un bébé dedans? Mais comment il peut respirer?"

J'ai vu un grand nombre de têtes se déboîter pour essayer d'apercevoir ce qui pouvait se cacher dans mon gros paquet.

A un moment donné Mademoiselle ma fée a décidé qu'elle aussi voulait voir ce qu'il se passait et là elle en a fait tourner des têtes ( oumi fière de son bébé ).

Vint le moment de la tétée. Nous avions tout prévu et nous avons trouvé un petit coin tranquille à côté de Madame Mamie. Madame Mamie s'est retrouvée complètement déboussolée par le fait que j'allaite ma fée en extérieur et par mon comportement de mère maternante. Nous avons eu une belle discussion sur l'évolution des mentalités sur les 40 dernières années et la place de l'enfant.

Peut être à cause du fait que la majorité de la population de ce salon est de type féminine de plus de 50 ans je n'ai eu que des regards bienveillants.

Pour le retour nous avons pris le tramway (1ère fois pour moi aussi) et l'autobus, du coup bébé a fait une grande sortie et plein de découvertes.

Enfin bref tout ça pour dire que la première sortie avec ma fée s'est très bien passée et qu'à part la grosse fatigue du lendemain due à la marche et au portage j'en garde un très bon souvenir

lundi 18 novembre 2013

Le jour où j'ai dit ta gueule à mon bébé

Bonjour

Jusqu'à présent tout allait plus ou moins bien mais je prenais sur moi.

Des mauvaises nuits qui s'enchaînent? Je ne suis ni la première ni la dernière qui vit ça et tout le monde y a survécu.

Les douleurs dues aux problèmes de santé? Je savais dans quoi je m'engageais donc pas de surprises.

Les pleurs? TOUS les bébés pleurent, c'est leur seul moyen de communication.

De plus je n'hésite pas à demander de l'aide quand c'est possible ni à m'accorder une petite sortie seule de temps en temps.

Bref je pensais tout bien faire pour avoir une relation sereine avec mon bébé jusqu'à jeudi dernier.

Nous sommes donc le jeudi 14. Novembre. Je suis sortie dans l'après midi avec chéri pour continuer l'organisation de la fête de naissance de mon enfant. J'ai laissé ma petite fée avec ma sœur.

Nous rentrons aux alentours de 19h. Je lui donne une tétée puis je laisse ma sœur s'occuper du reste.

La soirée s'annonce bien, chouette le jeudi il y a la série Under The Dôme sur la 6.

Il est 20h30 bébé pleure  à pleins poumons. Je la récupère car le fait que ma sœur la berce ne la calme pas.

J'essaye à mon tour mais rien n'y fait.

Je tente de dégainer l'arme ultime, je sors mon sein pour une tétée. Ma fée est là dans mes bras et continue à hurler.

Ses pleurs me tapent sur le système et là je crie " Ta gueule!"

Petit moment de blanc et là je réalise ce que je viens de dire.

Comment ai je pu utiliser une telle expression à l'encontre de mon doux bébé? Elle est si jeune, comment ai je pu faire preuve d'une telle violence verbale?

Bébé est là dans mes bras, elle tète calmement en me tenant le doigt et moi je pleure de remords.

On pourra me dire que ce n'est pas si grave mais si ça l'est. J'ai fait preuve de violence verbale envers mon enfant, alors qu'elle a à peine 3 mois.

Je culpabilise et  j'en parle, j'en parle pour partager mon vécu car  il est difficile de se retrouver désemparée devant ce type de situation.

dimanche 17 novembre 2013

3 mois

Bonjour

Aujourd'hui on fête les 3 mois de ma fée. C'est fou ce que le temps passe vite et ce qu'elle change vite!

Durant ce mois nous avons enfin abandonné les vêtements en 1 mois, même si malgré la poussée de croissance ( + 10 cm depuis sa naissance ) les vêtements en 3 mois restent un peu grands.

Les nuits de ma fée sont toujours hachées, apparemment c'est plus lié au poids qu'à l'âge et même si elle nous paraît immense, elle reste un petit gabarit.

Les plus grands progrès sont au niveau de l'éveil. Ma fée veut tout le temps être face au monde pour savoir ce qu'il se passe, une vraie petite curieuse.

La communication s'installe de plus en plus, les sourires de bon matin font oublier la dure nuit qui a précédé et les areuh débutent vraiment.

Depuis cette semaine, elle commence à danser. Je rigole à la voir s'agiter au son de certaines musiques, le tout accompagné de grands sourires. Certaines musiques, pas toutes car elle commence à avoir des goûts musicaux genre Imany ça passe très bien, Rihanna ça ne passe pas du tout.

Trois mois de fatigue certes mais surtout trois mois d'amour, de câlins et de bons moments.

samedi 16 novembre 2013

Coup de gueule contre le magazine Parents

Bonjour

Aujourd'hui un petit billet pour critiquer le magazine Parents de ce mois ci. J'ai reçu ce magazine gratuitement pendant 3 mois, il y a à prendre et à laisser mais le numéro de ce mois ci m'a fait sortir de mes gonds.

Il y a un article sur le co dodo avec des lits d'appoints en publicité. Ok pour le principe, nous pratiquons le co dodo dans le même lit et après la lecture du magazine, nous apparaissons comme des inconscients (p49).

Ça c'est une petite mise en bouche qui ne concerne qu'un public très particulier.

Nous arrivons page 57 avec un article "8 conseils pour décrypter les pleurs". Nous pouvons y lire la phrase suivante " Contrairement a une idée très répandue, aucun bébé ne se réveille la nuit parce qu'il a faim"
Ok au temps pour moi, je m'en vais de ce pas expliquer à mon bébé qu'il n'aura pas à manger car elle n'a pas faim. Je lui dirai comme ce qui est écrit en conseils qu'elle a bien mangé, que nous avons bien joué et que maintenant tu n'as qu'à dormir.
De plus si toi maman tu as un bébé qui ne dort pas et qui est dans ta chambre, tu n'as qu'à t'en prendre qu'à toi même s'il ne respecte pas la règle des 100 jours car" l'odeur de sa mère qui flotte dans la pièce va l'inciter à la réclamer"
Il n'y a pas a dire, j'ai tout faux et mon bébé ne cherche vraiment qu'à m'embêter...

Nous faisons un rapide survol de l'article sur l'allaitement qui assène plié de fausses vérités comme le fait qu'une mère qui allaite doit penser au sevrage de son bébé lors de son retour au travail. Il ne s'agit pas de convention mais d'un texte de loi qui donne le droit qu'à une heure pour tirer son lait par jour mais cette heure , en dehors d'une convention particulière  n'est pas payée. ( p 100)

Nous arrivons page 64 à l'article qui m'a fait le plus vivement réagir " Pour ou contre les jouets de fille ou de garçon ".
Nous y lisons l'avis de Etty Buzyn, psychologue pour enfants, et personnellement j'ai fait un saut dans l'obscurantisme
" Il suffit de regarder les enfants jouer pour voir que le petit garçon qui trouve un bâton sur son chemin s'en saisit pour faire un fusil ( violence innée chez les garçons ? ). C'est spontané. Chez les garçons le sexe est représenté par le pénis, chez les filles l'appareil génital est à l'intérieur  ( punaise, pauvre fille qui à cause de son vagin est condamnée à tous les malheurs vous allez lire la suite ).
C'est ce qui explique que chez les garçons, chez lesquels l'érection est un processus actif ( qu'en est il des érections spontanées qui arrivent pendant le sommeil?) sont d'avantage dans l'action et que les filles sont plus dans l'intériorité ( là j'avoue ne pas avoir compris ce que l'auteur entend par là ).
Nier ces différences anatomiques serait absurde ( là je suis d'accord mais en faire une justification du comportement j'ai du mal )
Pourquoi les filles jouent elles avec des poupons ( parce que c'est ce que l'on leur donne? )parce qu'elles savent qu'un jour elles porteront un bébé et seront mamans, ce qui ne sera jamais le cas d'un garçon ( donc une fille est obligatoirement une mère en puissance, j'en connais certaines  qui seront ravies de l'apprendre. Celles qui ne veulent pas d'enfant c'est parce qu'elles n'ont pas eu de poupée ?!).
Garçons et filles, par un processus d'identification, s'orientent donc vers des jeux différents ( ok c'est pas du tout parce qu'un garçon se voit offrir des "jeux de garçon " et les filles " des jeux de filles", au temps pour moi encore une fois)
Les jeux d'imitation viennent conforter le processus d'identification sexuée. Que certaines filles aiment jouer au foot, cela existe évidemment et ce n'est pas un problème. ( merci pour elles )
Mais ce sont des exceptions ( bah oui une fille ça doit vouloir faire uniquement de la danse )"

Attention là c'est du très très lourd que je vais de nouveau citer et c'est garanti sans trucage.

" Peut être ces enfants qui préfèrent les jouets de l'autre sexe ont ils une part d'homosexualité latente qui se déclarera peut être plus tard et le plus souvent jamais ( ouf on est sauvés...)"

La lecture de ce magazine m'a laissée un arrière goût très amer.

Et vous qu'en pensez vous?

mardi 5 novembre 2013

Ce n'est pas sale ton corps change 2ème partie

Bonjour

Nombreuses sont les choses qui changent avec l'arrivée d'un enfant. Je ne parlerai pas des nuits, sujet sur lequel je me suis assez épanchée mais plutôt de la femme et de son corps.

Pendant la grossesse certaines se trouvent totalement épanouies par leur nouveau corps et se découvrent une nouvelle féminité.

Je n'en fais pas partie.

D'autres encore adorent leur corps après bébé, leurs formes plus arrondies contribuent à leur épanouissement.

Il y a même certaines femmes qui se retrouvent avec un corps plus svelte après l'accouchement mais je refuse d'en parler ici car ces heureuses veinardes ont assez de chance comme ça sans qu'en plus on s'épanche sur leur cas

Je n'en fais pas partie non plus.

Il n'est pas facile d'apprivoiser ce nouveau corps qui se retrouve modifié par l'arrivée de bébé.

Le matraquage médiatique tend à nous montrer des stars qui perdent leurs kilos de grossesse en un éclair ( je rappelle ici qu'il faut en moyenne entre 6 mois et 1 an pour récupérer une forme "normale" ).

Du coup, nous, pauvres mortelles, avons tendance à nous sentir pataudes avec ce nouveau corps ( rassurez moi je ne suis pas la seule? ).

En plus il arrive un autre dilemme au moment de s'habiller. N'ayant pas retrouvé le corps d'avant( qui n'existera plus d'ailleurs) il est souvent impossible de remettre ses habits pendant un temps, mais les habits de grossesse ne sont plus forcément adaptés... D'où le bon vieux jogging et le sweat qui va avec!

Tout ceci, allié à la fatigue post grossesse du corps qui se remet et la fatigue liée au nouveau rythme de vie bec bébé ne contribue pas à améliorer le moral.

Souvent le matin, soit entre 11h et 14h cela dépend du moment où ma fée me laisse tranquille, je me fais peur en voyant mon reflet dans la glace. Je sais que ce n'est qu'un état transitoire et que, dans quelques semaines je lirai cet article avec un sourire , mais en attendant force est de constater que mon corps a changé et qu'il va falloir s'y adapter.

lundi 4 novembre 2013

Vivre avec un BABI

Bonjour

Je n'aime pas les stéréotypes. Mettre une étiquette sur les gens je trouve ça nul. Mais des fois ça peut aider comme ici.
Tout d'abord pour les non initiées un BABI est l'acronyme de Bébé Aux Besoins Intenses.

Maintenant que nous connaissons le mot, passons au contenu.

Un BABI se définit par un certain nombre de critères. Avant de les détailler, je tiens à préciser que l'existence même du concept BABI n'est pas reconnu de manière uniforme par le monde médical.
Un BABI :

- dort peu, et mal. Le moindre bruit le fait sursauter et il est aux aguets;
- est hypersensible, tout devient une urgence chez lui et il hurle très fort lorsque l'on ne répond pas assez vite ( à son goût ) à ses demandes;
- est très actif, il bouge beaucoup
- a besoin de contacts humains, il faut toujours qu'il soit en contact physique
- mais paradoxalement il accepte très difficilement de se blottir...

L'ensemble de cela fait que ces enfants sont particulièrement épuisants. Il est bien sûr normal d'être fatigué lorsque l'on est parents d'un petit bout mais là nous parlons d'un phénomène qui est bien au delà de la fatigue normale due à un bébé

Ceci n'est qu'un exemple des caractéristiques de ce qu'est un BABI, pour en savoir plus cher lectrice ( et lecteur ) Google est ton ami, file donc faire une recherche.


C'est le docteur  William Sear qui a été un des premiers à mettre un nom sur ce type de comportement .

Si toi qui lit cet article et qui a fait quelques recherches, sache que tout d'abord tu n'y es pour rien. Tu n'as pas demandé à avoir un bébé particulier, tu rêvais toi aussi du modèle standard avec option dodo et le calme de série mais il te faut faire avec.

Non seulement il faut composer avec le fait de vivre avec un bébé "hors normes" mais en plus il faut faire avec les remarques de l'entourage car si votre enfant est comme ça c'est forcément de votre faute car vous :
- êtes trop anxieuse
- avez trop porté votre bébé
- êtes trop à l'écoute ...

Mais ce n'est pas le cas, avec un BABI on fait ce que l'on peut. On tâtonne comme avec n'importe quel enfant, on s'adapte mais c'est cela aussi d'être parents.

vendredi 1 novembre 2013

Alors? Elle fait ses nuits?

Bonjour

Voici une question qui me donne envie d'arracher les tripes de la personne qui me la pose et de pendre ce pauvre innocent avec.

Toi, heureuse maman d'un bébé qui a fait ses nuits tôt, je te jalouse.

Toi, maman d'un bébé qui est l'heureuse génitrice d'un bébé qui malgré son âge ne dort toujours pas, garde tes remarques du genre " tu n'es pas prête d'en sorti, le mien à 8, 10, 13 mois ne dormait toujours pas", je ne veux pas savoir. Laisse moi vivre avec un peu d'espoir en l'avenir...

Je suis l'heureuse maman d'un petit bébé qui ne dort pas.

Mais quand je dis ne dort pas c'est vraiment très peu. M'enfin c'est pas comme si elle ne m'avait pas prévenue, déjà dans mon ventre la nuit c'était pas son truc... Mais au moins durant ma grossesse je pouvais prendre un médicament et dormir. Là avec l'allaitement ce n'est plus possible.

Alors oui vous me direz que je n'ai qu'à faire la sieste quand mon bébé dort. Sauf que là aussi je n'ai pas pris l'option sieste lorsque j'ai fait mon bébé. Depuis sa naissance elle dort très peu. Comme beaucoup de nouvelles mères je me basais sur le fait qu'un bébé dort entre 16 et 20 heures par jour mais c'est très loin d'être le cas.

Ma petite fée peut rester 6 heures de suite sans dormir et c'est très long, d'autant plus quand la nuit a  été courte.

J'ai beaucoup lu au sujet du sommeil du bébé ce qui m'a permis d'apprendre par exemple qu'il était normal qu'elle se réveille et fasse des bruits toutes les 30 minutes environ car cela correspond à la durée de leurs  cycles et qu'il ne faut surtout pas intervenir.

Nous avons aussi mis en place l'emmaillotage , qui nous a permis d'avoir entre 3 et 4 heures de sommeil de suite.

Pour la faire dormir durant la journée  nous avons essayé plein de choses avant de finalement devoir se faire à l'évidence.

Nous sommes les heureux parents d'un bébé qui ne dort pas et tant pis pour moi