lundi 5 décembre 2016

Ce qui ne me manquera pas de ma grossesse

Bonjour

Aujourd'hui je suis à 40SA+2. Je suis aussi vive et dynamique qu'une baleine échouée mais je suis heureuse d'être arrivée à ce stade.

Je vais quand même lister ici quelques petits choses qui ne me manqueront pas trop quand j'aurai très prochainement accouché:

- les remarques des gens: tout le temps, sur tous les sujets ayant trait de près ou de loin à ton état de gestation ( par contre je ne suis pas naïve je sais qu'après tout le monde saura mieux que moi ce qu'il convient de faire pour bébé épouvantail)

- les rendez-vous médicaux : j'ai une phobie du gynécologue. La pma pour PetiteFée n'a rien arrangé. Et puis les prises de sang j'aime pas ca non plus. Pour être honnête j'ai esquivé tout ce que je pouvais durant cette grossesse

- les sous-vêtements de grossesse et plus particulièrement ces espèces de culottes informes qui finissent toujours par rouler en bas du ventre mais vu que je compte allaiter je ne pense pas me la jouer pin-up avant un moment ( désolée Chéri 😜)

- le reflux dont je souffre de base et qui s'est accentué là sans que rien ne le calme

- faire pipi en 3h: avec bébé qui est retourné depuis au moins la semaine 32 sa tête appuie sur la vessie et j'ai un mal fou à faire pipi correctement 😂

- être limitée dans mes mouvements et ne pas pouvoir jouer avec PetiteFée comme je le souhaite

- marcher comme un pingouin car les ligaments et le bassin sont trop douloureux

- être étalée dans le canapé comme une 🐳 Échouée et devoir rouler pour sortir du lit

Je reste quand même très consciente de la chance que j'ai eu d'avoir une si belle grossesse, d'avoir pu faire autant de choses et d'avoir pu autant en profiter

vendredi 2 décembre 2016

Quoi tu es encore enceinte?!

Bonjour

Voilà une phrase que je ne m'attendais pas à entendre lorsque j'ai annoncé publiquement ma grossesse:

"Quoi? Encore enceinte?"

Et pourtant je l'ai entendue plus de fois que je n'aurais souhaité... Au début je me justifiais en expliquant que ce n'était que la deuxième grossesse, que ma fille avait 3 ans et que je comptais m'arrêter là.

Puis rapidement cela m'a énervé. Je trouve cette remarque injustifiée. Quand bien même j'aurais eu un enfant par an je ne vois pas en quoi cela concerne les gens autour de moi et pourtant apparement c'est le cas vu que tout le monde se permet de parler de ce sujet. Avoir deux enfants ne me paraît 

Cette intrusion dans la vie d'autrui est horripilante. Je ne comprends pas ce manque de savoir vivre. On m'a aussi demandé si c'était un "accident". Un accident c'est moche, un accident ça met en danger. Un bébé n'est pas un accident, même si dans notre cas ce n'était pas du tout prévu j'ai vu cela comme une chance et une merveilleuse surprise mais pas comme un accident.

Du coup je n'ose même pas imaginer ce que vivent les parents de familles nombreuses qui doivent être suspectés de faire des enfants dans le but de toucher des aides ou je ne sais quoi d'autre comme bêtise. 

Il serait donc de bon ton qu'en 2016 les gens apprennent à se taire et laissent tout à chacun juger de ce qui est mieux pour eux. 

Bien sûr on m'opposera la surpopulation, les dégradations de l'environnement, les famines... Mais je pense sincèrement qu'une utilisation raisonnée des richesses actuelles suffira à préserver notre façon de vivre, si et seulement si les industriels corrigent leur mode de fonctionnement car c'est bien eux qui dégradent tout et non pas les parents...

jeudi 1 décembre 2016

Haptonomie et chant prénatal

Bonjour

Durant cette grossesse j'ai essayé pas mal de techniques mais plus en mode "bidouillages home made" qu'en vraie préparation.

L'haptonomie est une technique du toucher affectif. Elle permet aux parents de créer un lien précoce avec le bébé et cela permet aussi au papa de sentir et d'agir avec le bébé in- utero qui reconnaît et vient se blottir aussi sur sa main. Cette technique doit être mise en place vers 4/5 mois quand la maman ressent les premiers mouvements. Elle sert aussi de préparation à l'accouchement.
Je ne peux pas donc dire que j'ai fait de la vraie haptonomie car le papa n'a jamais essayé ce type de communication et que j'ai fait cela toute seule dans mon coin.
Depuis les 4 mois j'ai pris l'habitude de caresser mon ventre et d'appuyer sur l'endroit où je sentais la présence de bébé. Au bout d'un mois j'ai essayé de voir si en appuyant à d'autres endroits bébé venait ou réagissait. Très rapidement bébé a commencé à interagir et j'ai pu jouer avec lui. C'est une sensation très particulière et des moments très privilégiés de sentir cette interaction et de voir que le fœtus est à même de communiquer. 💖💖💖

J'ai acheté aussi un livre de chant prénatal avec des cd. Je l'ai mis en boucle dans la voiture car c'est le seul endroit où je pouvais me lâcher en chantant à tue-tête sans me faire jeter des cailloux 🎼
Le chant prénatal fait aussi partie des méthodes de préparation à l'accouchement et le père peut totalement intervenir car les sons graves pénètrent  facilement. Il y a un travail sur la voix mais aussi sur le corps et les vibrations. Les chansons du cd proposées tournent toutes autour de la maternité/paternité et les exercices permettent de travailler le souffle. J'ai pu ainsi voir que bébé épouvantail aimait beaucoup certaines chansons qui le poussaient à gigoter alors que certaines autre l'apaisaient grandement. Je ne m'attendais pas à ce que cela ait autant d'impact et j'ai vraiment beaucoup aimé tout cela.

Je peux dire ainsi que j'ai un peu tout essayé durant cette grossesse et que cela m'a bien plu car chaque méthode m'a apportée une vision différente de ce qu'il se passait dans mon corps et m'a permis d'interagir d'une autre façon avec bébé. 😍


lundi 28 novembre 2016

Les hémorroïdes parlons en!

Bonjour

Aujourd'hui j'ai envie de parler d'un sujet hyper glamour: les hémorroïdes. Ce mal hyper fréquent touche plus de la moitié de la population et reste un sujet tabou. C'est vrai que quand on attaque cette zone là, tout devient "honteux". Et pourtant il n'y a aucune raison😊

Durant la grossesse et après l'accouchement nombreuses sont les femmes à avoir des poussées douloureuses. Pendant la grossesse l'apparition des hémorroïdes est favorisée par le poids supplémentaire et les difficultés de transit. Il vaut mieux prévenir en évitant de trop pousser quand on va à la selle et si on a des difficultés on peut s'aider avec du psyllium qui est un laxatif très doux et totalement naturel. L'astuce de surélever ses pieds en prenant appui sur un marchepied aide beaucoup aussi car cela permet d'être dans la position la plus naturelle pour faire ses besoins 💩💩💩
Concernant l'accouchement, il s'agit de la poussée car il faut être claire, quand on pousse on le fait aussi bien devant que derrière.

Alors j'ai cherché un peu les solutions proposées naturelles ou pas ( cela concerne principalement les hémorroïdes externes ):

- l'hydrolat d'hamamelis peut être appliqué en zone locale
- l'huile de calophylle peut aussi être appliquée directement sur la zone concernée
- l'homéopathie de type "aesculus composé" peut être prise en voie interne à raison de 5 granules 3 fois par jour ( sur conseil d'un thérapeute bien sûr)
- des crèmes pour les applications locales sont en vente dans les pharmacies qui seront de très bon conseil
- des cataplasmes d'argile peuvent être appliqués aussi dans la zone concernée
- des bains de siège peuvent aussi soulager localement
- en dehors de la grossesse, des huiles essentielles peuvent être mises comme celle de cyprès

Il faut surtout prendre son mal en patience, la crise est pénible mais il est rare que des interventions soient nécessaires. En cas de douleurs intenses la priorité reste de consulter un médecin qui avisera de la gravité du phénomène et vous proposera ce qui est le plus adéquat pour vous.

mercredi 23 novembre 2016

Mes looks de grossesse


Bonjour

Comme je l'ai déjà dit à plusieurs reprises, au début de ma grossesse je n'avais pas du tout de ventre. Du coup j'ai pu m'habiller "normalement" pendant très longtemps. Jusqu'à 5 mois passés je n'avais pas besoin d'opter pour des tenues de grossesse.

A un moment, il a fallu passer du "côté obscur" et opter pour des tenues adaptées. J'ai eu du mal à trouver où m'habiller, j'ai fait le tour des grandes enseignes et les prix appliqués piquent un peu beaucoup. J'ai trouvé des jeans de grossesse aux alentours de 50€ et des hauts à une trentaine d'euros. Ces prix me paraissent élevés pour des produits qui ont une durée de vie assez limitée.

Les boutiques en lignes ne sont pas forcément plus accessible. Les produits proposés sont souvent jolis mais bon comme beaucoup de monde mon budget n'est pas hyper extensible. Autant je veux bien investir une somme dans des habits qui ont pour vocation de durer, autant sur des sites que je ne nommerai pas la robe à plus de 100€ je ne peux pas.

Du coup j'ai trouvé mon bonheur sur le site Envie de Fraises (je ne mets aucun lien, cet article n'est pas sponsorisé, c'est vraiment que j'aime ce que j'y ai trouvé).

J'ai pris des robes car pendant cette grossesse, j'ai eu envie de douceur et d'habits de fille, style que je ne m'autorise pas au quotidien car mon métier ne me le permet pas vraiment. J'ai passé des commandes chez eux et j'avoue ne pas avoir été déçue. Les robes tiennent bien et elles pourront être utilisées après la grossesse car elles sont d'un style casual. Le prix des tenues que j'ai choisies n'excède pas 30€

Les chaussettes c'est cadeau looool


lundi 21 novembre 2016

Le SNU: syndrome du neurone unique

Bonjour

Aujourd'hui j'ai envie de vous parler d'un truc qui arrive à beaucoup de femmes durant leur grossesse il s'agit du syndrome du neurone unique 😜
Durant cette grossesse j'en ai été frappée de plein fouet. Déjà qu'à la base avec la fibromyalgie j'ai beaucoup de mal à avoir les idées suivies mais là ça a souvent frôlé la catastrophe.

Des études datant de 1997 ( sur des rates en gestation) ont montré une diminution du volume du cerveau durant cette période. De là les estimations sur la baisse du volume du cerveau des femmes enceinte ont été estimées à 7% mais cette baisse est provisoire et le retour à la normale se fait dans un délai maximum de 6 mois après l'accouchement ( source The scientist)
Des études plus récentes tendent désormais à démontrer le contraire. Si le sujet vous passionne je vous laisse faire vos recherches, je ne suis pas assez calée sur le sujet.

Ca c'est fait. En vrai je pense que les hormones et la fatigue inhérentes à la grossesse font que de toute façon on a plus de mal à se concentrer. J'ai constaté cela plus fortement durant cette grossesse sûrement car avec l'âge et la présence de PetiteFée la fatigue est différente.

Du coup tant que je bossais j'ai dû commencer à tout écrire car j'avais du mal à me rappeler ce que je devais faire. J'ai même loupé des rendez-vous car j'étais en doublon à deux endroits au même moment 😣
Au quotidien cela donne plein de fois où je vais dans une pièce chercher quelque chose et j'en reviens sans car j'ai oublié ce que j'étais venue chercher (et je n'habite pas un château pourtant, tout est à côté ...)

J'ai été à des rdv de suivi de grossesse sans les examens précédents et encore pas plus tard que ce week-end j'ai dit à PetiteFée d'aller au lit et que j'arrivais tout de suite pour lui faire un bisou. Je suis effectivement passée tout de suite dans sa chambre mais sans lui faire de bisou car j'avais déjà oublié 😭😭😭

Bon de toute façon il ne reste pas longtemps à attendre avant d'accoucher et à ce moment là je sais que tous les oublis seront clairement dus au manque de sommeil 👻




vendredi 18 novembre 2016

Ma préparation à l'accouchement en sophrologie

Bonjour

Cette semaine j'ai fini ma préparation à l'accouchement. Pour cette grossesse elle a été réalisée très tard car  nous l'avons débutée à la 34eme semaine d'aménorrhée.

Je suis retournée chez ma sage-femme qui m'avait suivie pour PetiteFée. Le feeling était super bien passé entre nous. Elle a aussi été très présente dans le post accouchement. Elle m'a épaulée tout le long et c'est donc naturellement que j'ai choisi d'y retourner.

Au mois de septembre je lui ai expliqué tout le parcours de ma grossesse jusque là et elle m'a proposée de ne pas faire les cours collectifs qui ne m'apporteraient rien selon elle mais de faire une préparation via la sophrologie.

Il faut savoir que de base je suis très réceptive à cette thérapie donc j'ai été enchantée de pouvoir faire cela.

Nos avons eu 5 séances qui se sont toutes déroulées selon le même schéma. Au début il y a la phase de relaxation puis la phase de projection.

Nous avons travaillé sur la visualisation de la grossesse, sur la projection de l'enfant à venir et ces séances ont été très émouvantes.

Il y a eu des séances spécifiques sur l'accouchement en lui même, avec la gestion de la douleur des contractions et l'ouverture du col. Ce travail en amont, j'espère pouvoir le reproduire lors de l'accouchement. 

En tout cas elles ont été très bénéfiques car elles m'ont servies à me relaxer, visualiser et anticiper la douleur fait aussi que j'ai moins peur.

J'ai beaucoup aimé cela car les cours collectifs ne m'ont pas apporté grand chose. La physiologie du corps, le travail sur la respiration ou l'allaitement ne m'avaient pas apporté grand chose. Malgré le fait que ma sage-femme soit pro-allaitement le cours était bref et les problèmes tels crevasses, pics de croissance et autres n'étaient pas du tout traités. La césarienne a été abordée de façon brève en disant juste que si la voie basse n'était pas possible le gynécologue pouvait décider d'en pratiquer une. Aucun accompagnement sur le en quoi cela consiste précisément, les suites de la césarienne, les douleurs, les gaz bref lorsque j'ai subi la mienne, en plus du choc j'ai été désarmée devant tout ve que j'ai vécu sans que cela ait été abordé.

Je sais que d'autres types de préparations existent mais j'ai eu la chance de pouvoir faire du yoga par moi-même comme j'en ai déjà parlé. L'haptonomie se fait plutôt en couple et doit débuter assez tôt dans la grossesse ce qui n'était pas envisageable vu notre contexte personnel. J'ai pu aussi grâce à un livre et des cd d'accompagnement aborder le chant prénatal, sujet sur lequel je reviendrai bientôt car j'ai pu constater que l'épouvantail y était très réactif.

Il convient donc à chacune de trouver sa voie et ce qui lui convient le mieux mais le principal reste à mes yeux de trouver la sage-femme ou le maïeuticien avec qui l'entente est parfaite car c'est la personne qui est vraiment à l'écoute et qui peut changer le déroulement de la grossesse 😊

mercredi 16 novembre 2016

Le sexe de bébé 2

Bonjour

Tout le long de cette grossesse la question qui est revenue systématiquement était " c'est une fille ou un garçon"

Sauf que la grossesse est un moment où tout le monde rentre dans ton intimité et ca me saoule. Donc comme pour PetiteFée j'ai voulu garder une partie de mystère pour nous et donc de garder pour nous le sexe de bébé.

Cette décision n'est pas partagée car beaucoup de gens m'ont reproché de ne pas vouloir le dire. Mais ça m'a bien fait rire d'entendre les suppositions des gens basées sur la forme ou la position du ventre.

Une chose qui m'a beaucoup moins fait rire tout au long c'est "imagine que c'est une fille et qu'elle est moche par rapport à PetiteFée?" Et toutes les variantes du genre " et si elle ne ressemble pas du tout à sa sœur tu prendras ça comment?"

C'est vrai que PetiteFée est chouquette et trompeuse sur ces origines, du coup effectivement si bébé 2 prend plus de mon côté le contraste sera flagrant mais c'est la magie de la génétique non? 

Et puis avant même que bébé 2 naisse, qu'il soit déjà comparé physiquement à sa sœur c'est assez casse-pied.

De toute façon il ne reste que quelques jours à attendre avant que bébé 2 pointe son nez et que le mystère sur son genre soit révélé 😘

Quoique les prévisions penchent quand même plus pour un garçon  😊

lundi 14 novembre 2016

Retour sur une belle grossesse

Bonjour

Aujourd'hui je suis à 37SA+2 et il est 20h lorsque je commence à écrire. Pour vous cela paraît anodin mais pour moi ça veut dire que désormais cette grossesse aura duré plus longtemps que celle de PetiteFée 😍
Je trouve que c'est le bon moment pour faire un petit bilan sur cette grossesse qui aura tenu toutes ses promesses ou plutôt tous mes rêves.

En avril j'ai donc appris que j'étais enceinte, de façon naturelle et bien surprise! Après quelques frayeurs j'ai donc appris que je pouvais sans crainte continuer cette grossesse.

En mai, nous sommes parties 10 jours au Maroc avec PetiteFée et nous avons profité des vacances entre deux crises de vomissements 😣

En juin ma forme est revenue et j'ai pu continuer à bien vivre ma grossesse. C'était la fin du premier trimestre, ma prise de poids était négligeable et malgré tout ce que j'avais entendu dire je n'avais toujours pas l'ombre d'un ventre qui pointe.

En juillet, j'ai chopé un gros coup de froid. J'ai continué de travailler malgré mon état et cela m'a beaucoup fatiguée. Le médecin a fini par me mettre en arrêt car cela avait dégénéré en trachéite carabinée. Le mois de juillet, le 28 exactement c'est aussi la première fois que les mouvements de bébé ont fait bouger mon ventre à l'extérieur💖
Durant le mois de juillet j'ai aussi annoncé officiellement ma grossesse à tout le monde. Et une fois que j'ai assumé cela, je me suis retrouvée avec un joli petit ventre qui a commencé à pointer.

Août a été le mois des vacances. Nous en avons profité en famille et cela a été les retrouvailles de notre couple. Bébé continuait à bien pousser et j'ai pu tout faire sans être gênée par un embonpoint.

Septembre c'était la rentrée de PetiteFée. J'ai eu du mal à me faire au rythme de l'école. La fin du deuxième trimestre a marqué le début d'une fatigue plus intense. Au niveau du travail la cadence etait toujours aussi intense, voir plus forte car j'ai dû enchaîner plusieurs déplacements à la journée en province et la chaleur persistante a fait que j'ai commencé à sentir les premières difficultés. J'ai fait mon premier passage aux urgences pour des très fortes contractions. La sage-femme que j'ai vue m'a conseillée de me faire mettre en arrêt pour éviter toute complication. Je ne l'ai pas écoutée 

Octobre j'ai essayé de tenir bon. À 7 mois passés j'ai même enchaîné un aller-retour de plus de 500kms en voiture dans la journée. Croyez moi ce n'est pas du tout une bonne idée... Au niveau du travail j'ai multiplié les journées de télé travail pour essayer de durer le plus longtemps possible, au moins le temps de former ma remplaçante. Par contre après mon deuxième passage aux urgences pour cause de saignements, j'ai décidé de demander à etre mise en arrêt pour ne plus prendre de risque.

Novembre est placé sous le signe du repos. J'ai complètement levé le pied. Mon objectif est de durer le plus longtemps possible pour que bébé profite de son nid douillet.

J'ai été heureuse. J'ai profité de chaque instant. J'ai pris soin de moi, de ma fée. J'ai été vraiment heureuse de chaque coup ressenti.

J'ai aussi été bien entourée par mes sœurs et par mon Chéri qui ont été là pour moi tout le long et je les remercie 💋

mercredi 9 novembre 2016

Le toucher vaginal

Bonjour

Aujourd'hui je voudrais revenir sur cette pratique gynécologique assez violente et contestable qu'est le toucher vaginal durant la grossesse.

Pour PetiteFée je me suis laissée faire bien que je trouvais cela désagréable et gênant. Je pensais que cette pratique était obligatoire. 

Entre temps, je me suis renseignée et j'ai appris que ce n'était absolument pas obligé. Après les premiers rdv, j'ai subi ce toucher et j'ai eu mal pendant plusieurs jours. Au 3ème rdv, j'ai pris mon courage à deux mains car il en faut pour s'opposer à son soignant et j'ai refusé sa vérification du col. Il est resté à me regarder et très poliment j'ai expliqué qu'après chaque toucher j'ai eu mal pendant plusieurs jours et que de toute façon cette sensation m'était trop désagréable. Il a donc dû respecter mon choix.

Simplement tout le monde ne respecte pas cela. Lors de mes passages aux urgences la question ne m'a pas été posée et les médecins que j'ai vus m'ont directement imposé cette pratique en baissant ma culotte pour effectuer le toucher. Avec pour conséquences outre l'humiliation des douleurs et des contractions.

Hier j'ai fait mon inscription à la maternité. La gynécologue n'a rien voulu entendre car à mon stade "il est indispensable de vérifier le col". Lassée je me suis laissée faire avec pour conséquences des saignements, des contractions et des douleurs atroces depuis son toucher. J'en suis au point où je pense accoucher très très vite tellement ça a impacté sur mon état global.

Ce billet ne sert pas à grand chose sauf à rappeler que le toucher vaginal n'est absolument pas obligatoire et qu'il peut avoir des conséquences.

lundi 7 novembre 2016

Celle qui ne voulait pas accoucher

Bonjour

Aujourd'hui je suis à 36SA+2. Pour les personnes à qui ça ne dit rien, cette date est symbolique car cela signifie que si j'accouchais là bb2 serait totalement viable et fini.

Mais je n'ai pas envie d'accoucher.

Je sais que cela paraît bizarre surtout quand les gens me posent la question " vous devez être pressée?" Et que je réponds non je vois leur incompréhension.

Je ne pensais pas dire cela un jour mais j'aime être enceinte. Enfin j'ai aimé cette grossesse, chaque instant. Même si elle a été plus ou moins facile à vivre sur le plan psychologique elle a quand même été moins pénible que celle de PetiteFée . En effet, à part la partie un peu dure avec Chéri tout s'est bien passé. Pour PetiteFée il y avait des conflits de toute part et je n'arrivais pas à trouver un équilibre .

Physiquement cela s'est bien passé. J'ai eu des nausées, un épisode de sciatique mais rien qui ne m'a handicapée plus que ça. 

Et puis j'ai aimé cette sensation particulière de créer un nouvel être humain, de sentir la vie se développer en moi. J'ai tout mis en place pour profiter de ces moments. J'ai fait du yoga, du chant prénatal, des massages, de l'haptonomie.

Il y a aussi ce fait d'être particulière quand on est enceinte. Il faut être honnête, on est en général traitée différemment. J'ai apprécié les attentions dont j'ai fait l'objet et retomber dans le "commun" va être pénible au début.

Puis il faut être pragmatique. Tant que je suis enceinte, bébé est en all inclusive. Quand bébé sera sorti, ça sera la fin de la tranquillité 😂😂😂. Nuits hachées, pleurs incompréhensibles, tétées à rallonge vont devenir notre quotidien.

Bref je n'ai pas envie d'accoucher. Je profite de chaque instant qu'il me reste et je me projette dans le bonheur futur de notre vie à 4

vendredi 4 novembre 2016

Le yoga et la grossesse

Bonjour

J'ai beaucoup mieux vécu cette grossesse physiquement que celle de PetiteFée malgré le fait que presque 4 ans les séparent.

Je pense que ma pratique active du yoga y est pour beaucoup. J'ai commencé par acheter un livre " Yoga pour femmes enceintes" de Rosalind Widdowson. Cela m'a permis de me lancer sur cette voie mais j'ai rapidement trouvé ce livre insuffisant.

Du coup j'ai cherché sur YouTube des liens pour des exercices assez facilement praticables à la maison et je vous mets les liens ci-dessous et j'espère que vous y trouverez votre bonheur :

Pour les 4 mois






Pour les 6 mois




mardi 1 novembre 2016

Le mythe de l'instinct maternel

Bonjour

Aujourd'hui je souhaite pousser un coup de gueule contre le concept d'instinct maternel. Je fréquente beaucoup les forums/groupes de mamans et cela fait trop de fois que je vois ces termes revenir dans un contexte bien particulier:

Des futures mamans (primipares) demandent des conseils pour leur futur bébé et elles reçoivent le conseil de laisser faire car à la naissance de leur bébé leur "instinct maternel" leur dira quoi faire.

L'instinct maternel, ce concept est vachement culpabilisant de mon point de vue. Quelle nouvelle mère ne s'est jamais trouvée désarçonnée devant son bébé sans savoir comment ni quoi faire face à lui et se trouve nulle de ne pas avoir cette science innée due à cet instinct?

Continuer à entretenir le mythe de l'instinct maternel dans notre société où les mères sont de plus en plus isolées est à proscrire

On ne naît pas mère on le devient. On apprend au fur et à mesure à découvrir son bébé. Même lorsque l'on a déjà un enfant on redécouvre tout à chaque fois  je pense (j'en saurai plus concrètement dans quelques temps 😉)

Il est normal de se sentir seule et de ne pas comprendre son enfant.

Il est normal d'appréhender la naissance de son enfant.

Il est normal aussi de se tourner vers internet qui aujourd'hui remplace la transmission familiale d'autrefois, ce qu n'est pas normal par contre c'est de laisser une future mère face à ses doutes en lui disant que son instinct la guidera 😡

lundi 31 octobre 2016

Idée sortie ciné: Les cigognes

Bonjour

Jeudi dernier j'ai décidé de garder PetiteFée avec moi pour que nous passions du temps ensemble. Ce n'est pas tout mais d'ici peu le rythme va être un peu beaucoup chamboulé donc j'ai bien envie que nous profitions de nos moments à 2 le plus possible.

Je lui ai proposé une sortie ciné. Je me rends compte de la chance que j'ai car malgré ses tout petits 3 ans je n'appréhende pas du tout de sortir ainsi avec elle. Elle a déjà fait 2 spectacles et une séance de ciné auparavant.

Notre choix s'est porté sur "Les cigognes". Petit truc rigolo, alors que nous faisions la queue dans la file d'attente pour prendre nos places je vois la dame devant nous se retourner plusieurs fois pour nous regarder. Je remarque aussi qu'elle a une fille qui doit avoir l'âge de la mienne. Elle finit par se lancer et me demande ce que nous allons regarder. Je lui dis notre choix. Elle me répond qu'il y a d'autres dessins animés. S'en suit cette discussion:

" Oui madame mais Les Trolls c'est peut être moins adapté selon moi
Et "comme des bêtes"? 
C'est tres mignon mais nous avons déjà été le voir.
Donc vous allez voir les cigognes?
Oui madame"

Et la voilà de se retourner et de demander 2 places pour le même programme que nous 😉

Arrivées dans la salle, elle nous a même proposé de s'assoir à côté d'elle!

L'histoire des cigognes est assez mignonne: suite à un problème de livraison car la cigogne voulait garder le bébé, l'usine a changé de type de livraison et ne s'occupe plus désormais que de livrer des produits du commerce. Suite à un couac, Junior qui était promis à un bel aventure de futur dirigeant se retrouve avec un bébé à livrer. Ceci l'entraîne avec Tulipe, une jeune humaine, dans de folles aventures. L'histoire n'est pas très compliquée, les personnages sont mignons et le tout est assez rythmé.

PetiteFée a beaucoup aimé, surtout la fin lorsque l'usine se remet à fabriquer des bébés et les cigognes à les livrer!

Petite touche mignonne: il faut croire que les cigognes sont moins abruties que certains de nos congénères car elles livrent des bébés à tous les types de couple 💖💖

Bref une sortie parfaite à partir de 3 ans!


vendredi 28 octobre 2016

Le prénom de bb2

Bonjour

J'en suis à  quasi 35SA et ce bébé n'a toujours pas de prénom!

Voilà le préambule de cet article...

Pour PetiteFée cela avait été une évidence. Chéri a proposé le prénom qui avait été un coup de cœur pour lui et j'ai tout de suite adoré.
Du coup aux 5 mois de grossesse je l'appelais déjà par son prénom et surtout je ne comprenais les gens qui disaient que c'était un casse tête de trouver un prénom pour un enfant. Une fois née nous avons encore plus été confortés dans notre choix tant cela semblait une évidence qu'elle était faite pour porter ce prénom là.

Nous avons su le sexe de bébé2 à l'écho du 1er trimestre. À partir de ce moment là j'ai commencé à chercher un prénom de mon côté sans trouver quelque chose qui me plaisait.

Après l'amélioration de notre relation j'ai commencé à discuter de ce sujet avec Chéri. Il m'a proposé des prénoms qui ne m'ont pas plu. Je lui ai proposé des prénoms qui ne lui ont pas plu.

Nous avons fait des listes, épluché des sites mais à aucun moment nous ne sommes tombés d'accord sur un prénom. 

J' l'impression d'être à la quête du Graal. Il nous faut un prénom qui aille avec le prénom de PetiteFée, un prénom qui passe bien des deux côtés familiaux, un prénom pas trop répandu quand même, un prénom qui nous plaise à tous les deux et en plus je voudrais revivre ce coup de cœur que j'ai eu pour celui de ma fille.

Bref nous voilà donc à 35SA avec Chéri qui propose un prénom qui répond à la majorité des critères mais pour lequel je ne suis pas convaincue donc je pense que je vais accepter cette proposition sinon je crains que cet enfant doive aller lui même à sa majorité déclarer son prénom à la mairie et en attendant on l'appellera l'Epouvantail comme sa grande sœur a décidé 😱😱😱

Et vous de votre côté comment s'est passé le choix du prénom de vos enfants ?


lundi 24 octobre 2016

Comment j'ai annoncé à PetiteFée la grossesse

Bonjour

Pour cette grossesse j'ai attendu d'être à quasi 5 mois pour en parler à PetiteFée. En effet comme je l'ai déjà expliqué avant cette période mon ventre ne se voyait pas du tout donc il était assez difficile de lui parler d'une chose aussi peu concrète pour elle.

Fin juillet donc j'ai essayé d'expliquer en mots simples que maman était en train de fabriquer un nouveau bébé dans son ventre et que d'ici Noël il y aurait un bébé dans la maison.

Je lui ai demandé si elle avait des questions et elle a éludé le sujet. Je n'ai pas insisté, pensant qu'il était normal de lui laisser le temps de digérer la nouvelle.

Quelques temps plus tard je suis revenue sur le sujet car les mouvements de bébé 2 commençaient à se faire bien sentir de l'extérieur je lui ai proposé de sentir le bébé bouger. Elle a accepté mais n'en a pas plus parlé que ça.

Pendant les vacances, en passant mon temps en maillot de bain cela amenait plus à en parler, surtout vis à vis des gens qui posaient des questions. Elle a donc commencé à dire toute seule que "maman a un bébé dans le ventre". Vu que c'est une sacré pipelette je ne lui ai pas dit le sexe du bébé que j'ai voulu garder pour nous!

A l'entrée des 6 mois, PetiteFée a commencé à poser plus de questions. Pour l'aider à comprendre ce qu'il se passe je me suis appuyée sur les photos que nous avions prises lors de sa grossesse et en faisant le parallèle avec ce qu'il se passe actuellement. Elle est très demandeuse d'explication  et commence à s'impatienter car elle demande souvent quand est ce que le bébé va sortir.

Nous avons aussi lu des livres à ce sujet comme T'Choupi qu'elle adore. Elle commence à se projeter en tant que future grande sœur en disant qu'elle va dire au bébé de se taire quand il va pleurer et maintenant qu'on a fait quelques achats (oui juste quelques je suis loin d'être prête) elle dit qu'elle va donner le bain. Quand nous allons faire des courses elle demande aussi à acheter des choses pour le bébé à venir et je trouve ça trop mignon! Par contre pour l'anecdote elle a voulu acheter des biberons et du lait artificiel pour le bébé car il ne va pas prendre la doudoune selon elle 😂😂😂

Donc nous voilà petit à petit à construire notre future vie à 4 et en attente d'avoir vraiment trouvé un prénom PetiteFée l'appelle "l'épouvantail"

vendredi 21 octobre 2016

Le DPNI: diagnostic prénatal non invasif

Bonjour

Si comme moi vous faites partie des grossesses "tardives" vous avez le droit au spectre de la trisomie 21 qui est aussi appelée syndrome de Down.

Les données numériques sur la prévalence de cette "anomalie chromosomique" sont disponibles Ici. Le test se fait par un blan sanguin au cours du 1er trimestre de grossesse, corrélé à l'échographie (plus particulièrement la clarté nucale) et l'âge de la mère. Ce test est pris en charge par la sécurité sociale en intégralité.

J'ai fait cet examen lorsque j'étais enceinte de PetiteFée et j'ai refait cet examen pour bb2. Pour PetiteFée le résultat était de 1/1500 ( soit une possibilité sur 1500 que ma fille soit atteinte du syndrome de Down) alors que pour bb2 le ratio était tombé à 1/600. 

Tout cela ne m'a pas inquiété outre mesure, surtout si on se réfère aux statistiques qui pour mon âge donnent 1/273... Néanmoins le gynécologue a insisté pour que je fasse le DPNI. 

Le diagnostic prénatal non invasif  est un test permettant par une prise de sang de détecter les trisomies 21, 18 et 13. N'étant pas du tout calée sur ces différents types de trisomie je vous laisse faire des recherches pour en savoir plus si cela vous intéresse. Le grand avantage de ce test est qu'il peut venir en lieu et place de l'amniocentèse et que du coup il ne présente aucun risque pour le bébé.

Le problème est qu'il n'est pas encore un test officiel en France et qu'il n'est pas pris en charge du tout ni par la sécurité sociale ni par les mutuelles et son coût peut en rebuter pas mal. Initialement proposé à 650€ il est désormais pratiqué à 390€ . Apparement sous certaines conditions et dans certains lieux, il pourrait faire l'objet d'une prise en charge par les CHU mais je n'ai pas trouvé de donnés précises sur ce sujet, juste quelques témoignages dans les forums.

L'autre gros problème du DPNI est aussi que s'il détecte un risque de trisomie, ce risque devra être confirmé par une amniocentèse, du coup pour les parents en zone à risque cela veut dire qu'une fois la première nouvelle encaissée , s'ils optent pour le DPNI il leur faudra attendre 15j en moyenne pour obtenir le résultat et si ce test est positif il faudra attendre en moyenne 3 semaines pour avoir le résultat de l'amniocentèse. Cela fait pas loin de 2 mois durant lequel les parents sont en stress ce qui est terrible.

Dans notre cas, le DPNI a été négatif et c'est tant mieux  car il a confirmé la faible probabilité de l'examen initial et je n'ai donc pas eu à aller plus loin.

mercredi 19 octobre 2016

La grossesse: ce moment où ton corps tombe dans le domaine public

Bonjour

Voici un titre bien long pour un article coup de gueule. J'avais déjà constaté cela lors de la grossesse de PetiteFée mais il faut croire qu'avec le temps je deviens de moins en moins tolérante ( ou de plus en plus consciente ) mais lorsqu'une femme est enceinte les gens se permettent trop de choses.

Nous allons passer brièvement sur l'aspect médical de la chose avec les examens obligatoires et ceux facultatifs qui s'ils ne sont pas faits quand même autorisent le personnel médical à t'infantiliser. " oh vous vous rendez compte madame, vous n'avez pas fait * à compléter au choix* , et les risques pour votre bébé vous y pensez"

Je vais plus longuement parler de ce collègue, cette voisine ou ce caissier au supermarché qui se croit en droit de te faire des commentaires sur ton état et ce qu'il juge bon ou pas pour toi de faire...

Je vais commencer par un florilège des remarques récentes auxquelles j'ai eues droit:

- chez Sephora :" vous n'allez pas tarder à accoucher madame!
Mon terme est fixé à 12/12
Ah oui c'est encore dans longtemps mais vous avez un sacré gros ventre quand même"

- chez Starbucks: " félicitations madame ! Alors c'est une fille ou un garçon ?
Je vous remercie mais je ne réponds pas à cette question"

- la gentille voisine " oh la la plus ça va plus vous grossissez"
Et là je me suis mordu la langue pour ne pas répondre que c'est à peu près ca la base d'une grossesse

La meilleure pour la fin

- à Carrefour , je passe à la caisse prioritaire lorsque le caissier demande si je suis enceinte ( jusque là c'est son travail). La dame avant moi lui rétorque " mais monsieur regardez là! Le doute n'est pas permis!" Et lui de répondre " elle pourrait juste être grosse"

Prise une par une ses remarques peuvent être anodines mais elles dénotent toute fois une forte ingérence des gens dans la vie privée de la femme enceinte. À chaque fois que j'ai eu ces questions de la part d'inconnus ils trouvaient cela normal que je satisfasse leur curiosité alors que je ne les connais pas.

Non la grossesse ne donne pas le droit de poser des questions à tout venant et non la grossesse n'oblige pas la femme enceinte à y répondre non plus.
Selon les femmes les transformations corporelles peuvent être plus ou moins bien vécues donc faire des remarques sur le tour de taille, la prise de poids ou autre peuvent être très dures à entendre.

Même si tout se passe bien, cette desinibition totale des interlocuteurs qui vont parfois jusqu'à poser les mains sur le ventre sans avoir demandé l'autorisation est très pénible.

Un petit rappel qui a besoin d'être selon moi pour que les gens se souviennent des bonnes manières


lundi 17 octobre 2016

Un week-end stressant

Bonjour

Ce week-end a été assez stressant pour le reste de la grossesse. Désormais je suis en mode repos et tenter de faire durer cette grossesse le plus longtemps possible et ce n'est pas vraiment comme ça que je voyais les choses...

Samedi matin cela avait commencé fort. J'étais pas bien physiquement et sur les nerfs moralement. Nous avons été au judo puis j'ai été faire des petites courses avec PetiteFée. De retour à la maison j'ai passé du temps aux fourneaux au lieu d'écouter ma fatigue.

Dans l'après midi, j'ai senti une humidité à l'entre jambe. Après vérification c'était du sang bien rouge... J'ai refusé de paniquer n'ayant ni contraction ni douleur particulière. Nous avons reçu mes amis durant l'après midi et j'ai passé un bon moment. 

En début de soirée j'ai recommencé à saigner bien rouge. Ma sœur m'a accompagné aux urgences. Le médecin a constaté les saignements et a fait un contrôle écho du bébé. Le placenta, le col, le liquide amniotique tout était ok. J'ai ensuite passé un monitoring qui n'a montré que des légères contractions que je ne sentais même pas. Néanmoins le médecin m'a effrayé en me parlant de début d'hématome rétro placentaire et m'a conseillé de rester en observation, ce que j'ai refusé. Je passerais outre l'accueil de la sage femme qui a été tout sauf bienveillante en apprenant que c'était la deuxième fois que je venais chez eux malgré le fait que je n'étais pas inscrite  chez eux pour accoucher.

La soirée s'est bien passée mais je vous avoue que j'ai passé du temps aux toilettes à vérifier un nouveau saignement.

Dimanche matin je ne me sentais pas très bien et mon ventre était bien tendu mais aucun sagement n'était à signaler.

Dans l'après midi j'ai de nouveau senti une légère humidité. Tres inquiète je suis retournée aux toilettes et j'ai constaté la perte du bouchon muqueux. Cela a encore renforcé mon inquiétude et j'ai fait l'erreur de base, chercher mes symptômes sur Google... Erreur de débutante qui m'a fait passer en mode parano d'un accouchement prématuré. Grâce à quelques échanges sur Twitter j'ai pu relativiser un peu.

Le reste de la journée s'est passé sans nouvelle perte et j'ai essayé de me rassurer ainsi. 

Sauf que ce matin, rebelotte! J'ai appelé ma sage femme vu que mon gynécologue ne répondait pas et elle a su me rassurer. Néanmoins si je veux tenir la route désormais il me faut un maximum de repos.

J'espère que le reste du parcours va se passer correctement 

mercredi 12 octobre 2016

Peut-on faire un déni physique de grossesse en se sachant enceinte?

Bonjour

La question peut sembler bizarre car comment faire un déni alors qu'on le sait? Cela ne semble pas possible et pourtant c'est ce que m'a dit ma psy durant une séance "Vous faites une variante du déni de grossesse"!

J'ai été un peu choquée de ces paroles. Je suis loin d'être une gamine qui ne connaît pas son corps, je ne me pense pas non plus spécialement instable pour ne pas me rendre compte de certaines choses. Mais dans le déni de grossesse, il y a aussi et surtout la forme psychologique.

C'est sur celle-là que je vais m'attarder.

Comme vous le savez si vous avez lu les autres articles je n'ai pas appris tôt que j'étais enceinte. Du fait de mes règles très irrégulières et de mon "infertilité" , cette éventualité me paraissait peu crédible. Ajoutez à cela des tests de grossesse qui se sont révélés négatifs alors que j'étais déjà enceinte et vous avez un premier pas vers un problème.

Ensuite, tout le début de la grossesse a été très dur, du fait de la réaction de Chéri. Il apparaît compliqué de s'épanouir enceinte lorsque la personne avec qui l'on partage son quotidien refuse cet état de fait.

Est-ce la conséquence ou non, le fait est que j'ai eu très tard des signes visibles de grossesse. Alors que je pensais qu'une deuxième se voyait beaucoup plus rapidement qu'une première, je n'ai réellement commencé à avoir un petit ventre qu'après la vingtième semaine.

Durant tout ce temps, je culpabilisais d'avoir choisi d'imposer cette grossesse à Chéri et d'après la psy, en réaction de "protection" car le quotidien était assez difficile à vivre, mon corps a masqué le développement de l'enfant. J'ai pu ainsi sans aucune difficulté continuer à m'habiller avec les mêmes vêtements qu'avant la grossesse, faire ma vie au boulot comme en extérieur sans en parler à grand monde et sans remarques car personne ne se doutait de rien.

Néanmoins, mi-juillet, j'ai décidé qu'il était temps pour moi d'en parler et d'annoncer cette "bonne nouvelle" au moins à mes collègues de travail. A l'occasion d'un pot j'ai donc fait mon coming out.

Cette grossesse, par sa verbalisation, devenait une réalité assumée. Et dans la même lancée, en quelques jours à peine, je me suis retrouvée avec un joli ventre arrondi correspondant totalement à mon état.

J'avais décidé d'être heureuse d'être enceinte, d'assumer aux yeux de tous d'avoir désiré cet enfant et mon corps du coup a enfin reflété cet acceptation psychique de façon physique.

J'ai recherché sur le net mais je n'ai quasiment pas trouvé de témoignages dans ce sens. Pourtant je ne pense pas être la seule à qui cela est arrivé. Il y a derrière tout cela une très forte part de culpabilisation de ne pas être heureuse et épanouie d'une grossesse et j'ai décidé d'en parler car il n'y a pas de raisons de s'en vouloir.

mercredi 5 octobre 2016

L'enfant et les bisous

Bonjour

J'ai eu il y a peu une discussion assez intéressante sur Twitter sur le fait d'obliger ou non son enfant à faire des bisous pour dire bonjour.

A ce niveau là j'ai une opinion bien tranchée, la réponse est non.

Avant même d'être maman, il m'a toujours semblé aller de soi de respecter la volonté des enfants à ce sujet. Je demande aux enfants dès qu'ils sont en âge de comprendre s'ils acceptent que je fasse un bisou pour dire bonjour et je respecte leur choix.

Lorsque les enfants sont plus jeunes, voir bébé,j'avoue que parfois c'est dur de résister et dan ces cas-là je m'arrête à un bisou sur la main car je considère cela comme mois agressif pour eux que les embrasser sur le visage. Peut être ai-je tort à ce niveau là aussi, je ne prétends pas avoir la science infuse.

Je reste désagréablement surprise face aux adultes qui se sentent vexés et qui forcent les enfants à leur faire des bisous. Eux-mêmes accepteraient-ils qu'on leur tienne la tête de force pour leur faire un bisou sur la joue? Je ne pense pas.

Pourtant encore une fois lorsqu'il s'agit d'un enfant on considère cela comme normal alors que c'est un non respect de leur intégrité physique évident. 

Je m'interroge sur le message qu'on envoie dès lors aux enfants si ce n'est celui de la toute puissance de l'adulte face à lui et du fait qu'il n'a pas le droit d'avoir ses propres envies face aux adultes. 

J'impose donc à ma fille de dire bonjour car elle a 3 ans et il faut qu'elle intègre les règles de la politesse. Par contre elle n'est obligée à aucun contact physique si elle ne l'a pas décidé. Elle est en droit de choisir si elle veut faire un bisou ou serrer la main. Elle fait un coucou de la main et basta.

J'ai moi-même mis beaucoup de temps à m'autoriser le droit de ne pas faire la bise sociale. A vrai dire, il n'y a que quelques mois que j'ai passé le cap. Tous les matins il y avait un collègue qui arrivait dégoulinant de sueur et qui venait faire la bise tel que. Je ne le blâme pas d'être en sueur, je pense qu'il n'est pas le plus heureux de cette situation, juste que moi cela m'incommodait et que j'appréhendais son arrivée à cause de ce contact. Jusqu'au jour où j'ai osé dire non, je suis désolée mais je ne veux pas te faire la bise. Et vous savez quoi? Le monde ne s'est pas écroulé pour autant... Mais il m'a fallu 37 ans pour avoir assez d'estime pour moi-même pour refuser un contact que je ne voulais pas et ce n'est pas comme ça que je veux que ma fille grandisse

lundi 3 octobre 2016

L'allaitement durant la grossesse

Bonjour

Je ne le crie pas sur tous les toits mais je ne m'en cache pas non plus PetiteFée est toujours allaitée.

Avant même que je sache que j'étais enceinte PetiteFée avait modifié sa succion et refusait certaines tétées. J'étais un peu désarçonnée et je pensais à un sevrage un peu abrupte. Je dois avouer que je n'étais pas prête du tout à ce que cela se termine ainsi.

Après la découverte de ma grossesse j'ai un peu plus compris le pourquoi du comment (oui je sais ma phrase est moche)

Le premier trimestre entier s'est poursuivi sans aucun problème: toujours autant de lait et juste un rythme de tétées qui a diminué mais je ne saurai dire si c’est induit par la grossesse ou juste l'ordre des choses car PetiteFée grandit.

Vers le milieu du 4ème mois la tétée a commencé à devenir douloureuse. J'aurais pu faire avec vu ce que nous avions traversé comme difficultés avec PetiteFée mais j'ai été assez désarçonnée par le sentiment de rejet que j'ai commencé à avoir envers elle lorsqu'elle tétait. Je n'avais qu'une envie c'était de la repousser loin de moi et je culpabilisais de ressentir cela à son égard. Somme toute, elle n'a rien demandé et je trouvais assez violent de la priver de son besoin/envie de téter avec pour  seule raison la grossesse.

J'ai donc serré les dents pendant un bon mois, négociant de temps en temps de tétées raccourcies lorsque les pulsions agressives devenaient trop fortes.

Je ne saurais dire à quel moment je n'ai plus eu de lait. Je pense que c'est au cours du 5ème mois, plutôt vers la fin que j'ai constaté que sa succion s'était modifiée et qu'elle ne déglutissait quasi plus durant nos moments de tendresse.

Aujourd'hui à 31SA, elle a des micro-tétées depuis près d'un mois, 5 minutes au maximum le matin puis elle demande à aller prendre son petit déjeuner. Cela lui permet de se réveiller en douceur et à nous deux de garder une petite pause particulière avant de débuter notre journée

Depuis peu je pense avoir du colostrum car PetiteFée se plaint que c'est salé!

Beaucoup de gens se posent des questions sur cette poursuite d'allaitement durant la grossesse et l'eventualité que je fasse un co-allaitement. Aujourd'hui je ne sais pas quelle sera ma position à la naissance de bébé

vendredi 30 septembre 2016

Mon petit tour aux urgences

Bonjour

Hier soir j'ai été aux urgences de la clinique à côté de chez moi. Non pas que je sois du genre parano mais cela fait plusieurs jours que je souffre de violents maux de tête et de contractions très douloureuses. Du coup j'ai quand même questionné ma super sage-femme qui connaissant mon passé m'a demandé d'aller consulter en urgences.

Je suis arrivée vers 19h et j'ai été prise en charge assez rapidement. Le médecin, en apprenant que j'avais déjà fait un hématome rétro placentaire a tout de suite demandé des examens complémentaires. Autant à la base je ne suis pas du genre stressée, autant à partir de moment où le médecin a eu l'air un peu stressé l'angoisse est montée en moi très vite.

J'ai été pour mon monitoring. Après avoir erré dans les couloirs de la clinique j'ai fini par trouver la sage-femme spécialisée en grossesses difficiles que le médecin m'avait envoyée trouver. Je lui ai expliqué mon cas, elle m'a demandé d'aller en salle d'attente en me disant qu'elle allait arriver pour me prendre en charge.J'avoue avoir été assez surprise de la voir passer au bout de 30 minutes, vêtue en "civil" et retournant chez elle.

Une sage-femme a fini par me prendre en charge, ma prise de sang a été faite et j'ai été placée sous monitoring. Un peu plus tard, ma soeur a cherché à me rejoindre. Elle a interpellé une sage-femme en lui demandant la permission d'entrer dans la salle que je lui avais indiquée. Celle-ci lui a répondu qu'il n'y avait personne dans son service en plein examen. Elle a ouvert la porte et a a été surprise de me trouver là. Elle s'est présentée, m'a demandée pourquoi j'étais là et m'a dit qu'elle allait se renseigner sur mon dossier. Pour la petite histoire, elle portait le prénom de mon autre soeur ce qui nous a bien fait rire.

Au bout d'une très grosse heure j'ai fini par sonner pour demander ce qu'il en était. Par chance ma prise de sang était revenue. Les résultats étaient négatifs pour la pré-éclampsie, et c'est tant mieux! Concernant le monitoring il ne montrait rien d'anormal tant que j'étais couchée mais une fois debout la chanson n'était plus du tout la même. De violentes contractions m'ont pliées de douleurs. Bilan de la sage-femme: il faut rester en position allongée.

Euh, comment vous dire que j'ai accueilli ses recommandations avec une tête bien avenante. J'ai déjà été alitée pour la grossesse de PetiteFée et j'ai très mal vécu l'expérience. Là, avec en plus ma fille, je ne vois même pas comment cela est possible sans aide extérieure. Déjà que depuis les vacances, Chéri gère absolument tout au quotidien, je ne fais que le minimum quand il n'est pas là le matin, je ne vois pas comment faire moins.

Au niveau du boulot, il est entendu que je vais lever le pied sur les déplacements que j'effectuais toutes les semaines en province et mon responsable m'autorise le télé-travail donc je vais essayer de gérer encore le mois qu'il me reste avant mon congé maternité

mercredi 28 septembre 2016

L'annonce de la grossesse

Bonjour

C'est pas tout d'être enceinte mais à un moment il faut bien faire son coming out et annoncer aux autres la dite grossesse.

Pour moi cela s'est déroulé en plusieurs temps. La première au courant a été ma petite soeur la maman de poussin. Nous nous sommes rencontrés le 30 avril en sortant de chez le gynécologue et du coup elle a vu l'échographie dans la voiture. Elle a été ravie en apprenant la nouvelle et un peu déboussolée de la réaction de Chéri.

L'après-midi même je suis allée chez mes parents pour leur annoncer la nouvelle. Ils ont été ravis... mais dans la semaine qui suit, ils ont chargé la voiture pour partir au Maroc, un mois plus tôt que prévu, et ils ne sont toujours pas revenus!!!

Mon frère et mon autre soeur ont été au courant aussi dans la journée et ont été heureux pour moi.

Au bout d'une bonne dizaine de jours, j'ai demandé à Chéri (qui était toujours dans sa période d'opposition et de déni de ma grossesse) s'il comptait l'annoncer à ses parents. Je trouvais cela injuste que mes parents soient au courant et pas eux, c'est autant leur petit-enfant que celui de mes parents qui va naître. J'ai donc décidé de les appeler pour leur dire... Grand bien m'a pris... Belle-maman m'a demandé pourquoi j'étais tombée enceinte alors que je savais que son fils ne voulait pas d'enfant. S'en est suivi un discours sur le fait du pourquoi du comment je ne prenais pas la pilule et/ou n'avais pas de moyen de contraception. Beau-papa plus prosaïque m'a dit "tu es enceinte, vous êtes mariés, il assume".

Au boulot, vu mon état émotionnel, mon chef a été au courant très tôt. Des copines de boulot ont été informées assez vite, surtout à cause des nausées du 1er trimestre et de mes allers-retours aux toilettes pour vomir!

Concernant mes collègues, ils ont été au courant relativement tard. Mon ventre a pointé très tard, mais cela fera l'objet d'un autre article sur l'impact émotionnel sur la grossesse, du coup il m'a été assez facile de leur cacher très longtemps. C'est à presque 5 mois que j'ai fait mon coming out auprès d'eux en arrivant avec ce tee-shirt

disponible sur e-bay

J'ai été félicitée et la réaction d'après a été "mais qui va prendre en charge tes affaires dans le Nord pendant ton arrêt maternité?"

J'ai bien ri en leur disant qu'ils n'auront qu'à se débrouiller.

Concernant les amies/amis, cela s'est fait au fur et à mesure. Surtout en fonction de mon état émotionnel.

Le fait est qu'à ce jour je vous en parle ici alors qu'il y a certains membres de ma famille qui ne sont toujours pas au courant.

On pourra dire que bb2 sera vraiment une surprise!

mercredi 21 septembre 2016

30 avril 2016: première rencontre avec bb2

Bonjour

Voici la suite des aventures de cette grossesse. Nous en sommes donc à l'épisode 4 et c'est le moment du premier rendez-vous avec le gynécologue pour le suivi de grossesse.
Etant donné les difficultés de conception que nous avons eues pour PetiteFée et les complications de grossesse, j'ai choisi un suivi chez le gynécologue et aussi parce que vers chez moi il est presque plus simple de se faire suivre par un gynécologue que de trouver une sage femme disponible.

J'avais pris ce rendez-vous bien longtemps avant de savoir que j'étais enceinte. En vrai, avec mes cycles problématiques je voulais un bilan hormonal car je pensais être sur le chemin d'une ménopause précoce, sachant qu'il y a des antécédents dans ma famille.

Pour le coup, le gynécologue ne se doutait pas du tout de la raison de ma venue et pensait à un simple contrôle. D'autant plus que moins d'un an auparavant, il m'avait annoncé que vu mon profil "ça relèverait du miracle" que je tombe enceinte naturellement.

Tadaaaaaaaaaaaaa!!!

Nous voilà donc face à mon gentil docteur (qui en vrai est aimable et doux comme une porte de prison) qui me demande la raison de ma venue. Je lui annonce donc"je suis enceinte". Gros bug de sa part de quelques secondes pendant lesquelles il reste à me regarder puis il me dit "passons à côté je vais vérifier"

Hop, hop hop aussitôt dit aussitôt fait, me voici à me déshabiller dans la salle prévue pour et me voilà ensuite en position pour une mémorable échographie endo-vaginale (miam miam avouez j'envoie du rêve).

Il branche tout et voilà ma toute petite chose, mon bébé miracle qui s'affiche à l'écran:
 
J'avoue avoir été toute émue en voyant ça puis en entendant les battements du cœur du bébé, alors que jusqu'à présent j'étais totalement à côté de ce qui se passait réellement, ce moment m'a permis de me connecter pour la première fois à la réalité de ma grossesse. 

Ça a permis aussi à mon gynécologue de me dire "ah oui vous êtes vraiment enceinte". J'avais envie de lui répondre "puisque je te l'avais dit espèce de batracien" mais bon vu qu'il avait la sonde dans mon vagin, j'ai jugé plus adéquat de me taire...

Nous avons ensuite discuté des suites de la grossesse et notamment de la possibilité de l'interrompre au cas où les examens passés auraient eus un impact. La suite vous le savez déjà!

jeudi 15 septembre 2016

Grossesse de bb2: épisode 3 la réaction du père...

Bonjour

J'ai longtemps hésité avant d'écrire cet article et même ensuite de le publier. Il est très délicat pour moi d'exposer ainsi sur le blog la réaction de Chéri et les conséquences que cela a eu sur notre relation. Je ne souhaite pas être dans le jugement et je ne veux pas non plus le mettre face à la vindicte populaire du "son comportement est dégueulasse". J'estime de mon côté qu'il est tout à fait en droit de ressentir ce qu'il veut mais bon tout mon blabla ne doit pas vous paraître très clair alors passons aux faits.

Si vous suivez mon blog depuis un moment, vous savez que Chéri était totalement fermé à l'idée de bébé 2. Il estime qu'un enfant à élever c'est assez dur et ne veut pas de contraintes supplémentaires. De mon côté je me suis sentie lésée par sa prise de position car pour moi depuis le début c'était clair que c'était soit 0 soit 2.

L'annonce de ma grossesse a été tout sauf une bonne nouvelle pour lui. Il a très mal pris les choses et s'est fermé les premiers temps. L'ambiance entre nous s'est rapidement dégradée, encore plus quand il m'a reproché de lui imposer cet enfant et m'a demandé d'avorter. Effectivement, il s'est retrouvé avec un enfant imposé, à ma décharge il savait que je ne prenais pas de contraception et il ne s'est pas protégé non plus. Nous sommes en 2016, chaque partie du couple selon moi est responsable de ses actes et de ses décisions.

Après avoir appris que je pouvais sans risques continuer ma grossesse, il m'a été inconcevable d'imaginer avorter d'un bébé que je qualifiais déjà comme mon bébé miracle. De mon côté, bien égoïstement je l'accorde, je voyais deux possibilités:
- il finissait par accepter cette grossesse et même aimer le bébé
- il refusait cette possibilité et je le laissais totalement libre de refaire sa vie. Je lui ai même dit que je n'avais pas l'intention de lui faire des misères concernant le droit de garde de PetiteFée ni lui chercher des noises au niveau financier.

De mon côté, j'ai essayé de penser à cet avortement mais je me disais que tous les jours qu'il me restait à vivre, je devrais composer avec une décision qui allait à l'encontre de ce que je désirais intrinsèquement et je ne me sentais pas capable de croiser mon reflet qui me renverrait à chaque fois l'image d'une femme qui a avorté un bébé qu'elle voulait.

Nous avons eu une très grosse crise et j'ai quitté le foyer avec PetiteFée quelques jours histoires de pouvoir respirer un peu en mai. Toutes les deux nous sommes ensuite allées 10 jours au Maroc et à mon retour j'ai eu la surprise de constater un léger mieux dans nos relations, accalmie qui n'a pas duré.

Le froid s'est installé entre nous, lui me reprochant de lui imposer ce qu'il ne voulait pas, moi essayant de vivre avec une personne qui était désagréable avec moi, essayant aussi de continuer ma grossesse en préservant ce bébé du stress et du mal être que je ressentais et essayant aussi de donner l'image d'une relation saine de couple à PetiteFée pour qu'elle ne soit pas prise entre des tirs croisés et qu'elle se sente obligée de prendre partie.

J'ai beaucoup pleuré, je me suis beaucoup questionnée. Je lui en ai aussi beaucoup voulu de son comportement, de ne pas aller au bout des choses et de partir puisque cela ne lui convenait pas. j'avais l'impression qu'il prenait plaisir à m'imposer son comportement et à me faire souffrir ainsi.

Cette période a duré 3 mois. Quand un matin je me suis levée en pleurant car je me suis rendue compte que tous les sentiments que j'avais pour lui, négatifs comme positifs, ont laissé place à de l'indifférence, je me suis dit que j'étais arrivée au bout de ce que je pouvais supporter. J'ai commencé à penser sérieusement au divorce car je ne me voyais plus continuer ainsi. Je lui ai fait part de mon état en lui demandant s'il était satisfait de m'avoir poussé à cette extrémité. Sa réponse a été non.

Avant de prendre une décision aussi importante, j'ai voulu nous laisser les vacances. Voir si dans un contexte différent nous pouvions nous retrouver. Je gardais espoir car je sais que l'homme que j'ai épousé est une personne bien et je savais aussi tout le long de mes souffrances que lui aussi souffrait de la situation qu'il nous imposait de vivre.

Je pense que j'ai bien fait. Aujourd'hui nos relations se sont améliorées. Nous avons retrouvé une entente, même si quelque chose reste brisé chez moi (comme chez lui d'ailleurs je pense) nous essayons de nous retrouver et de reconstruire notre relation.

mardi 13 septembre 2016

Première réunion à l'école: mon coup de gueule contre la gestion des écoles

Bonjour

Ce samedi j'ai fait mon baptême du feu avec la première réunion à l'école de PetiteFée. Je tenais à y participer pour savoir un peu le fonctionnement de son école et j'avoue ne pas avoir été déçue par ce que j'y ai appris...

Cette année son école est en "sureffectif" par rapport à son habitude. La directrice a été obligée d'ouvrir une classe PS/MS pour pouvoir garder des classes pas trop chargées. Nous sommes chanceux dans cette école car les autres de ma ville ont des classes PS/MS/GS et je souhaite beaucoup de courage aux enseignants qui vont devoir gérer les apprentissages de ces 3 niveaux qui sont très différents. Tout cela car dans ma ville les classes avaient un faible effectif et du coup n'étaient pas "rentables". Je me demande ce qui est compris dans ce terme de rentabilité lorsqu'il s'agit de l'apprentissage de nos enfants et du confort des enseignants. C'est vrai que pour eux 32 par classe c'est mieux que 23... Oh wait... Bref

Pour arranger les choses, il y a des ATSEM malades qui ne sont pas remplacées et des animateurs qui manquent. Du coup, pour prendre l'exemple de la classe de PetiteFée, la maîtresse se retrouve seule pour gérer 24 enfants qui découvrent l'école cette année avec tout ce que cela implique comme pleurs et difficultés. Pour le périscolaire, il y a une astem et un animateur pour 41 enfants, qui se retrouvent tous dans la cour pendant 45 minutes avant que la garderie prenne le relais. Vous voyez un peu les difficultés? 

La directrice nous a expliqué avoir signalé toutes ces difficultés mais faire face à une inertie de la mairie, qui est bien plus intéressée par le côté financier que par le bien être des enfants et du coup refuse des crédits supplémentaires pour améliorer la gestion des choses. Ceci explique aussi l'accueil chaotique des enfants le matin avec une personne à l'entrée et des enfants qui doivent se débrouiller tous seuls dès le premier jour pour rejoindre leurs classes.

Pour le fonctionnement général de l'école, ma fille a de la chance d'être dans une petite structure avec certes des moyens réduits mais au moins des possibilités de prise en charge accrue .

La classe de PetiteFée est composée de 24 élèves, elle a de la chance c'est beaucoup moins que les 31 annoncés en juin dernier. Le programme proposé par la maîtresse est selon mon humble avis très motivant avec un planning régulier d'activités sportives qui plaisent beaucoup à ma fille. 

La classe est subdivisée en groupe de 6 qui sont repérés par des couleurs et qui correspondent à une rotation des activités mais aussi des demandes auprès des parents pour les collations par exemples. L'enseignante nous a expliqué les "tâches" attendues par les enfants ainsi que l'évaluation des compétences tout au long de l'année.

Le seul point un peu stressant, que j'avais découvert en lisant des discussions sur Twitter, est que les enfants seront soumis en plus des habituels exercices incendie et autres, à des exercices spécifiques attentat pour lesquels les enseignants n'ont pour le moment reçu aucune formation particulière. Je leur souhaite bon courage!

vendredi 9 septembre 2016

Les perles de PetiteFée

Bonjour

Aujourd'hui je reviens vers vous apour partager un peu de notre quotidien. PetiteFée a commencé à parler très tôt. Ses premiers mots"compréhensibles" ont été prononcés vers 8 mois, donc autant vous dire que maintenant à 3 ans, ma demoiselle discourt sur tout et rien et a un avis tranché sur pas mal de choses.

Héritage de sa mère, elle a surtout une bonne répartie et j'en fait souvent les frais.

"PetiteFée c'est des bêtises ça! Et tu sais ce qu'on fait aux petites filles qui font des bêtises?
- Bah oui maman, on leur fait des bisous et des câlins"

Une soirée alors qu'on était devant la télé, arrive le moment de la pub et je zappe

"Maman pourquoi tu as changé de chaîne? Je voulais voir la pub
- Oui bah moi j'ai pas envie
-Et bien tu n'as qu'à fermer les yeux et me laisser regarder"

Dans la rue alors qu'on allait au marché

"Maman elle pue la dame
- Chut, tais toi on dit pas ça
- Oui mais la dame elle sent le caca quand même"

(Oui un enfant il n'y a pas mieux pour se taper la honte)

Une fin d'après-midi à la maison

"Oh PetiteFée tu ne vas pas te taire 5 minutes?
- Ah non maman, c'est comme ça les petites filles de 3 ans ça parle tout le temps et ça met le bazar, c'est comme ça c'est la vie"

Nous habitons en rez-de-jardin et ces derniers temps des enfants jouent devant chez nous alors que c'est privatif. PetiteFée ne s'est pas laissée démonter et a été leur crier dessus "hey les garçons c'est mon jardin, vous avez pas le droit de jouer ici"

Bref là je ne partage avec vous que celles que j'ai notées, j'en oublie encore pas mal d'autres.

Rassurez-moi, chez vous aussi il y a des petits malins?

mercredi 7 septembre 2016

Passer une irm et un scanner tout en étant enceinte: quels sont les risques?

Bonjour

Si vous avez lu mes anciens billets vous savez que je suis enceinte, sinon vous le découvrez là! 

Pendant la période comprise entre le début de ma grossesse et sa découverte j'ai pris des médicaments type "tramadol" et j'ai passé une irm et un scanner, chacun de ces examens s'accompagnait d'une injection de produit de contraste.

Comme nombre d'entre nous, je savais que ces choses étaient toxiques pour l'embryon et j'étais fort inquiète du risque de malformation possible pour mon enfant. J'ai donc cherché à en savoir plus, en attendant mon premier rendez-vous qui était fixé plus de 10 jours après la découverte de ma grossesse, donc autant dire une éternité pour une femme enceinte inquiète.

Concernant le tramadol Le Crat est formel, il n'y a aucun risque malformatif chez  les femmes exposées au cours du premier trimestre de la grossesse. J'étais soulagée déjà sur ce point.

Restaient les examens passés, à savoir irm et scanner. Là encore j'ai cherché sur le Crat et dans les écrits sur le net. Il en est ressorti que le risque malformatif ( en savoir plus ) était peu élevé.

Quant au scanner les données disponibles sur le scanner et la grossesse sont inexistants. Je suis donc restée stressée sur ce point jusqu'au 30 avril, date de mon premier rendez-vous chez le gynécologue.

Le moins qu'on puisse dire est que ce rendez-vous n'a pas été très convainquant, il n'a pas su se prononcer, disant que c'était à nous de choisir de prendre le risque ou d'avorter.

Cruel dilemme, car je ne me voyais pas vivre avec un enfant lourdement handicapé (ne me jetez pas la pierre, chacune a ses limites et toutes les décisions doivent être respectées) mais je ne me voyais pas non plus avorter d'un enfant potentiellement en bonne santé.

A force d'insister mon gynécologue m'a orienté vers un de ses collègues, spécialiste du diagnostic anténatal et membre de la commission nationale de je ne sais plus quoi sur les avortements pour raison médicale.

J'ai réussi à avoir un rendez-vous assez rapidement et c'est toute anxieuse que je lui ai présenté mon cas.

Il m'a expliqué que si j'étais venue un mois plus tôt il n'aurait pas su se positionner de façon franche mais qu'il sortait tout juste d'une formation sur ce sujet. Au stade de grossesse auquel j'étais lors de l'injection, la thyroïde n'étant pas encore formée, le produit de contraste iodé a donc traversé le corps sans risque pour le développement futur  de l'enfant.



Mon cœur s'est remis à battre normalement! Je pouvais donc continuer cette grossesse de façon sereine.

lundi 5 septembre 2016

La rentrée de PetiteFée

Bonjour

Cette année PetiteFée, à l'instar de des enfants nés en 2013, a fait sa première rentrée ce vendredi. Cela fait un moment qu'elle réclame l'école, qu'elle me dit qu'elle est prête et qu'elle se projette sur ce qu'elle va y faire.

En juin dernier nous avons pu faire une très rapide visite des lieux et découvrir sa future maîtresse. Ce qu'a retenu PetiteFée est qu'il y a un toboggan dans la cours de récréation "comme dans T'Choupi".

De mon côté par contre, la préparation a été plus difficile. J'ai eu et j'ai encore beaucoup de mal avec cette étape qui est le début de son autonomie, de sa vie totalement sans moi car chez la nounou j'avais encore une place, là elle se construit un univers dont je ne fais plus partie. Aujourd'hui c'est l'entrée en maternelle et je sens bien que sans me rendre compte du temps qui a passé, demain elle va m'annoncer qu'elle a rencontré une personne qu'elle aime et qu'elle part vivre avec! (non je n'exagère pas ou à peine). 

Du coup, j'ai pleuré un soir, l'avant veille de sa rentrée. PetiteFée m'a demandé pourquoi et j'ai répondu simplement que j'étais fière qu'elle aille à l'école mais que j'avais du mal aussi car dans mon coeur de maman elle était toujours un tout petit bébé qui devait rester avec moi. Elle m'a répondu " Maman tu sais avant j'étais un petit bébé, mais maintenant je suis une petite fille. Les petites filles ça va à l'école pour jouer et pour apprendre des choses, c'est comme ça c'est la vie (c'est un peu sa phrase fétiche celle là). Je veux plus que tu pleures car c'est bien l'école. Et puis tu es ma maman alors toute la vie je serai ton bébé"
Autant vous dire que j'ai été scotchée de son discours. Je lui ai fait un gros bisou et je lui ai dit "rappelle moi déjà c'est qui la maman et c'est qui la petite fille?"

Vendredi matin, elle était toute prête et motivée. Elle m'a dit "Maman tu sais je suis grande alors moi je vais à l'école toute seule, sans toi". Espèce de petite ingrate va! 

Nous l'avons accompagnée avec son papa et tout s'est bien passé. Exceptionnellement, malgré les mesures vigipirate, j'ai pu l'accompagner jusqu'à sa salle de classe. il n'y a eu aucun pleurs de sa part, juste une petite hésitation au moment de franchir le seuil. J'ai pu mesurer de nouveau ma chance en voyant certains enfants pleurer, d'autres refuser de rentrer en classe et même un qui s'accrochait au porte-manteau pour ne pas rentrer en classe!



A 11h20 j'étais devant l'école toute impatiente de retrouver ma petite fille et de savoir comment s'était passée la matinée. Elle avait l'air ravie et cela m'a bien rassurée.

Ce matin je l'ai déposée, toujours avec un petit pincement de mon côté mais néanmoins ravie de voir ma petite fille aller confiante vers l'école!

mercredi 31 août 2016

Mon avis sur les vacances au VVF: la Garde Frenet

Bonjour

Cet été nous sommes partis du 6 au 20 août en vacances en pension complète au VVF de la Garde Frenet.

Je vous avoue tout de suite que je n'étais pas chaude pour aller en VVF car l'an dernier nous avions été à celui d'Evian et j'ai été assez déçue. Ce village était bien situé, tout à côté du Lac Léman, mais c'était son seul avantage.

Bref, vu qu'on s'y est pris au dernier moment et que je voulais à tout pris partir et en plus dans un coin où le beau temps est assuré, Chéri a trouvé ça et nous avons tenté.

La Garde Frenet est dans le sud de la France, située dans le massif des maures ce village est à environ 20km de St Tropez

Je vais essayer d'être le plus objective possible, bien que ce séjour ait réussi à me convaincre que les VVF c'est vraiment pas fait pour moi .

L'hébergement:

Nous avons été logé dans un mix entre chambre et studio. Il y avait un espace avec un lit parental, un autre avec un bureau, un canapé et une table, une salle de bain avec douche, des toilettes, une chambre avec lits superposés.
Le logement n'est pas muni de vaisselle ni de kitchenette aménagée sauf un mini frigo car "vu que vous êtes en pension complète vous n'en avez pas besoin". Certes en théorie mais PetiteFée prend encore des goûters et sans cuillère ni quoi que ce soit pour lui donner c'est un peu compliqué et puis avoir des verres si on a soif et qu'on ne souhaite pas boire à la bouteille c'est un minimum.
 J'ai reclamé, on m'en a fourni mais bon pour moi ça devrait être de base.
Étant donné que ce village a été inoccupé pendant 2 ans et que c'était son premier été je ne m'étendrai pas plus sur le logement mais il va falloir penser à faire de nouveaux travaux...

Gros point noir: la propreté des logements... Je ne suis pas la seule à l'avoir signalé mais quand on arrive dans le logement et qu'on trouve des touffes de cheveux sur le sol, de la poussière partout et des toilettes dans un tel état (oui oui c'est bien des crottes de je ne sais quel animal que vous voyez), qu'on ne me dise pas que le ménage a été fait.




La nourriture:

Bon et bien là encore j'ai été plus que déçue. Je veux bien mettre de côté le fait que je sois particulièrement difficile à faire manger mais bon quand on te sort du rôti de bœuf genre à 5 repas en 2 jours, tu commences à être lassé, ou la paella du jeudi qui réapparait en "riz façon paella" le dimanche soir, on a le droit de moufter un peu? Et puis amis musulmans passez votre chemin, entre les charcuteries en entrée et le porc en plat, si comme moi vous ne supportez pas le poisson il vous reste de la salade verte.
Juste aussi un petit point: dans la pension complète le vin est compris à chaque repas, c'est bien. Mais ceux qui n'en boivent pas eux ont le droit à quoi en remplacement? Bah de l'eau plate. Alors si par hasard une personne d'un VVF lit cet article, ça serait bien de faire remonter que vous avez entre autre, de plus en plus de musulmans qui fréquentent vos villages et qu'un petit geste en leur direction ça ne serait pas de refus. Je ne demande pas une alimentation disponible en hallal (quoi que si vous vous lancez aussi ça serait super) mais juste une boisson soft disponible aux repas.

Point positif: le petit déjeuner. En effet l'offre est assez vaste avec du pain blanc, du pain complet, des fruits, des céréales, du jambon, de la viennoiserie, du thé, du café, du lait, des jus... Du coup tout le monde ou presque peut y trouver son bonheur je pense.

Les activités:

Ce centre de vacances possède un super coin piscine. Il y a une piscine "pour adulte", une très peu profonde "pour enfants" et un bassin intermédiaire. Il y a aussi beaucoup de transats disponibles du coup même en forte affluence on trouve quand même une place.
De nombreuses activités sont proposées tous les jours, aussi bien dans les clubs enfants qui acceptent les bébés dès 3 mois jusqu'aux clubs ado, mais aussi pour les adultes avec des randonnées sympas et des découvertes du patrimoine environnant.

Gros point positif: l'équipe d'animation qui est globalement très sympa et en particulier un jeune homme du prénom de Mehdi!