jeudi 25 juin 2015

Analyse de texte de chanson pour le bac de français: Trap Queen (ironie inside)

Bonjour

A l'occasion du bac de français et des oraux qui se déroulent, je propose l'étude d'un texte hautement poétique, riche en rimes et d'une beauté qui vous fera tous chavirer.

Je fais mon coming out, oui j'aime écouter le rap. J'ai grandi avec NTM, IAM et autres rappeurs qui même si dans certains cas avaient des paroles un peu limites dans beaucoup de cas (et je mets en avant IAM) dénonçaient de vrais problèmes de société.

Force est de constater qu'aujourd'hui les choses ont changé et quand j'écoute ce qui passe à la radio, je constate que le nivellement par le bas est une constante déplorable.

Aujourd'hui je vais vous parler d'une chanson qui me fait saigner les oreilles à chaque fois que je l'entends, il s'agit de Trap Queen, le remix français avec Fetty Wap et Gradur.


On ne va s'intéresser qu'à la partie en français qui est déjà assez poétique comme ça:

Sé-po dans mon bendo
 Posé dans mon canapé
J’ai géré cette fe-meu, oui elle est trop ne-bo
Mon regard a été capté par vos charmes
Cambrée comme un Sirocco avec les 4 pots
J'avoue que vos courbes parfaites me plaisent
Le genre de meuf qui boude quand tu l’invites au McDo
Cela serait vous faire offense que de vous inviter au Mac Do
Suffit pas d’un texto pour l’avoir au resto
Vous méritez une cour digne de ce nom
Connaît tous les footeux, Cristiano Ronaldo
Votre culture sportive m'impressionne
Me dit que c’est pas une michto, mais elle aime la naie-mo
Il est honorable de votre part de ne pas être intéressée par l'argent mais d'en apprécier la valeur
J’ai sorti la Benzo pour l’avoir au tel-hô
Je profite de mon beau carrosse pour vous parler
Mais j’ai déjà ma go’ et ça va m’faire des blèmes-pro
Quoiqu’à bien y réfléchir le fait que je sois en couple risque de me poser des problèmes

Je tiens à mettre en avant la  recherche mise dans ce texte afin d'obtenir des rimes agréables ainsi que  la profondeur du style.

Je passerai outre la fin de la chanson qui reste aussi poétique...

Ce petit laïus  n'a d'autre intérêt que de nous faire réfléchir à l'environnement musical dans lequel on élève nos enfants.

Il faut faire attention à ce qu'ils écoutent et pouvoir parler avec eux de ce qui leur plait dans ces musiques. En effet, dans ce texte la femme est clairement dévalorisée et réduite à un physique attirant qui est à l’appât du gain, un peu à l'image des starlettes de téléréalité qui foisonnent et qui servent de modèles à nos filles.

Je ne dis pas que de mon temps c'était mieux, je suis quand même de l'époque des Boys Band et je suis sure que mes parents devaient trouver ça assez nul mais je trouve que c'était "moins pire".

Et si vous voulez voir ce que ça donne voilà le clip!

mercredi 24 juin 2015

Quand bébé ne veut pas venir, vécu d'infertilité

Bonjour

Vendredi j'ai reçu une notification d'Hello Cotton comme quoi une nouvelle blogueuse me suivait. Il s'agit de LateitiaMum du blog Mon côté maman

J'ai lu ses articles et j'ai été touchée, ça m'a rappelé mon parcours, celui de l'infertilité.

Qu'on veuille des enfants ou non c'est un choix propre à chacun mais le fait est que le corps de la femme est fait pour donner la vie.

Sauf que des fois ça marche pas... Il y a une foule de raisons qui peut expliquer que ça ne marche pas et aussi une absence de raison, le fait est que ça marche pas.

J'ai vécu ça comme une grande injustice et je continue à vivre ça comme une injustice.

"Qu'est ce qu'il se passe? "
"Pourquoi?"
"Qu'ai-je fait de mal?"

Sont les questions qui reviennent le plus souvent.

Après les tentatives vaines puis la culpabilisation vient la médicalisation de la procréation. 

C'est une grande avancée qui a permis à des femmes comme moi de réaliser leur rêve d'être mère mais il n'empêche que c'est tout sauf naturel.

Et ce n'est pas juste.

Les rendez-vous médicaux, les piqures, les prises de sang et l'insémination sont un parcours du combattant.

Et ce n'est pas juste.

Dans mon cas, nous avons vécu ça en couple, je n'en ai pas parlé à ma famille et peu d'amis étaient au courant que nous avions entamé une PMA.
C'était mon choix, notre choix pour ne pas avoir à gérer les attentes et les espoirs des proches en plus des nôtres.

C'est déjà tellement dur lorsqu'on veut un bébé de voir que notre corps ne fonctionne pas que de devoir assumer les déceptions des autres en plus des miennes à chaque cycle infructueux que j'ai préféré cacher tout cela.

Je scrutais les gros ventres dans la rue, je voulais moi aussi le mien!

Je me disais "je suis une gentille fille, j'ai un bon mari, nous avons un bon foyer, pourquoi alors ça ne vient pas".

On dit que la nature est bien faite, mais clairement pas dans mon cas.

Je suis heureuse d'avoir PetiteFée dans ma vie, je suis une maman comblée mais une femme incomplète.

Une femme qui ne sait pas faire des bébés, une femme qui n'a pas de cycles ni d'ovulations réguliers, un corps qui ne fait pas ce pour quoi il est conçu.

Tout cela me déprime encore aujourd'hui, quand je vois des femmes enceintes, bien sûr que je suis heureuse pour leur bonheur mais j'ai l'impression que ça me renvoie à mon incapacité.

Dans mon schéma familial rêvé il y a toujours eu 2 enfants, aujourd'hui PetiteFée va sur ses 2 ans, j'y pense mais il va falloir que j'oublie car sans ovulation, pas de bébé (il y en a au moins un qui est content dans cette histoire pas vrai mon cœur?)


lundi 22 juin 2015

Trois bonnes choses ce week-end #4

Bonjour

Lundi est de retour, beurk c'est la catastrophe je déteste toujours autant ça et puis ce lundi n'a pas démarré non plus dans les meilleurs conditions.
Grosse fatigue, re otite depuis ce samedi et week end un peu dur donc pour positiver je vais partager avec vous ce que j'ai retiré de positif!

#1:

La cueillette aux fraises.
Normalement on évite de sortir PetiteFée sur les trajets en voiture non indispensables car avec son plâtre on n'est vraiment pas sûrs qu'elle soit bien attachée. Elle a tellement demandé d'aller "amasser les faisses" que j'ai cédé et nous sommes partis.
C'était trop chou de la voir arpenter les allées, fouiller dans les feuillages en demandant "ti ou les faisses ti ou"



#2: 

Le moment du coucher samedi soir. 
Je vous la fais breve mais samedi elle s'est levée à 6h et n'a dormi qu'une heure dans toute la journée. Donc c'était une journée de merde. Le soir je n'avais pas de patience sauf que j'ai eu un moment trop choupinou.
Elle a déjà ses repères temporels et le samedi elle demande la télé pour regarder "Homer, Bat, Mage, Maggie et euuuuuh Lisa". Je suis trop contente de lui avoir transmis ma passion des Simpson.


#3:

Maman doudoune!

Dimanche je discutais avec mon chéri dans la salle de bain ( PetiteFée était sortie toute l'après-midi avec Didi et Nana) elle est rentrée, partie dans sa chambre puis elle ouvert la porte, a dit "Maman doudoune! Viens!" et elle est partie s'assoir dans le canapé pour téter.
Je ne pouvais qu'être d'accord et craquer!

mercredi 17 juin 2015

22 mois le temps de l'autonomie

Bonjour

Waouh je n'en reviens pas!!! Je me pose et je me rends compte que mon doux bébé, mon tendre amour n'est plus du tout un bébé.

22 mois! Presque 2 ans... Il faut se rendre à l'évidence c'est une petite fille désormais.

On a beau le savoir, être prévenue, on trouve quand même que le temps passe trop vite.

J'essaye de profiter au mieux de chaque instant avec elle. Avoir une petite fille présente aussi son charme. Nous avons désormais de petites discussions et nos petits rituels.

Le matin au réveil j'aime quand je lui dis "Bonjour PetiteFée" et qu'elle me répond "Bonjour maman, doudoune?" et hop c'est parti pour une tétée tendre et câline dans le lit toutes les deux, avec des caresses et des bisous entre chaque changement de sein"l'oc maman man"(comprendre l'autre). De temps en temps elle s'arrête de téter et me dit "egade maman y a du lait"

Une fois qu'elle a fini elle prend la doudoune, fait un bisou et fait des câlins doudoune et lui demande si ça va! 

En ce moment c'est son grand truc ça "ça va?". Elle peut nous le demander 20 fois par jour. Je dois être contente d'avoir une petite fille si prévenante :-D

Elle est de plus en plus autonome, veut tout faire "toute seule". Le challenge en tant que parent est désormais de l'accompagner sur ce chemin pour qu'elle soit fière d'elle.

Nous essayons de lui confier certaines tâches comme mettre des choses à la poubelle, arroser les fleurs ou aider PapaFée avec le linge( oui chez nous c'est monsieur le pro de la machine à laver!). Cela la valorise et l'aide à se sentir forte.

On continue l'allaitement mais des fois je me demande si ça va durer encore longtemps car j'ai l'impression qu'elle se désintéresse du sein. Cela est sûrement dû au fait que nous sommes passés à un allaitement à l'amiable depuis un moment car en plus des tétées pour se nourrir, PetiteFée réclame le sein à chaque frustration et il y en a dans la vie d'une enfant. Du coup moi ça ne tombe pas forcément à un moment où je suis bien disposée donc c'est non.

Je reste quand même assez fière du chemin que nous avons parcouru et qui n'est pas pour autant terminé.

Je la regarde, plus vraiment bébé, pas encore petite fille et j'imagine l'adulte qu'elle va devenir. J'espère qu'elle fera les bons choix et surtout qu'elle sera heureuse!

vendredi 12 juin 2015

Coup de gueule contre la gestion de la douleur de l'enfant dans les hôpitaux

Bonjour

Dimanche dernier nous jouions tous ensemble dans le jardin lorsque PetiteFée s'est fourrée dans les pieds de son papa.
Elle était derrière son père, ce dernier ne l'a pas vu en se retournant et PetiteFée est tombée.

Une chute bête.

Ça arrive.

Voyant que les pleurs ne se calmaient pas nous avons décidé d'aller aux urgences. 

Nous sommes partis dans un premier endroit. PetiteFée était en pleurs. Là-bas on nous informe que nous pouvons attendre mais que si le médecin estime qu'une radio est nécessaire, il nous faudra aller dans un autre endroit car leur appareil est en panne.

Ok, autant aller directement aux urgences pédiatriques qui nous ont été conseillées.

Arrivés là-bas, on nous informe que vu que c'est un traumatisme, ils ne prennent pas PetiteFée en charge et qu'il faut aller aux urgences des adultes.

Soit, cela fait à présent une bonne heure que PetiteFée pleure en tenant son coude et en disant bobo mais nous voilà repartis pour un nouvel endroit.

Nous arrivons aux urgences adultes. La salle d'attente est blindée, des gens lisent, d'autres somnolent, ils viennent à plusieurs pour se tenir compagnie. J'en ai même vu un qui est venu avec son ordinateur et qui visionne un film tranquillement.

Les gens sont calmes mais c'est aussi que personne ne semble souffrir atrocement.

J'entends une personne se présenter. Elle vient car ça fait plusieurs jours qu'elle a mal au ventre et elle vient pour voir un médecin. a la question "est ce que les douleurs ont empiré" elle répond non... J'ai juste envie de bondir sur cette personne et lui rappeler la définition du mot "urgence".

Nous expliquons notre cas, on nous demande de patienter dans un coin. Au bout d'un certain temps, une soignante arrive, propose du doliprane à PetiteFée (qui le refuse) et nous invite à aller patienter.

Je demande si nous allons devoir attendre longtemps car la petite pleure et semble fort souffrir et là on me répond

" Ce n'est pas parce que c'est une enfant qu'elle doit passer avant les autres"

J'ai juste envie de bondir de ma chaise et d'attraper cette personne pour lui demander de me répéter ça une autre fois.

A la place j'explique posément que mon enfant souffre et que je me vois mal lui expliquer qu'il faut qu'elle prenne son mal en patience car il y a des gens qui attendent depuis longtemps. 
Je sais bien qu'elle n'y est pour rien, qu'elle ne fait que suivre une "procédure"  mais il demeure néanmoins un côté humain dans tout et j'ai beaucoup de mal à comprendre qu'on puisse demander à une enfant de moins de 2 ans de patienter comme tout le monde.

Les services sont débordés, on a l'impression que le personnel n'ose plus faire le tri et renvoyer les gens qui peuvent attendre chez eux.

Les urgences sont réservées aux urgences, je sais ça semble évident mais apparemment le système est tel que désormais cela devient un centre de consultations.

Le sens du service est perdu et les cas nécessitant une prise en charge rapide sont délaissés car on passe désormais plus par ordre d'arrivée qu'autre chose (sauf cas vital je pense bien).

Nous sommes finalement mises dans une salle de côté. Pendant ce temps là le papa est allé chercher de quoi tenir le coup, de l'eau, de quoi manger et des couches. Dans le couloir en face de nous, un homme hurle, PetiteFée pleure et me répète qu'elle a peur à chacun des cris. Je luis mens, lui dis que ce n'est rien et qu'on va vite rentrer à la maison et nous chantons "les petits poissons dans l'eau".

Le temps est long, on est transférées dans un box, on attend. Un médecin vient nous voir et nous annonce que c'est probablement une fracture puis il s'en va.

Quelque temps après, nous avons passé la radio et on nous annonce qu'il faudra un plâtre mais entre cette annonce et la réalisation effective du plâtre il nous aura fallu attendre encore plus d'une heure.

Le médecin et l'infirmier ont été assez gentils et doux avec PetiteFée qui était surprise d'avoir tout le monde autour d'elle qui chantait les petits poissons dans l'eau et finalement un peu plus de 5h après sa chute, elle a finalement réintégré son domicile soulagée.

Je reste sur une très désagréable impression de ce passage aux urgences

vendredi 5 juin 2015

Mon enfant fait des crises tous les soirs, pourquoi?

Bonjour

Suite à diverses lectures je voudrais partager avec vous une partie désagréable du quotidien: les crises du soir.

Le matin, la routine se passe plus ou moins bien.

PetiteFée passe ensuite la journée chez la nounou. Elle est toujours très contente d'y aller et me met à la porte si je tarde trop à partir de chez la nounou le matin, ce qui est bon signe vous ne trouvez pas?

Le soir, dans la plus grande majorité des cas c'est PapaFée qui va la chercher. Ils passent ensuite un petit moment tranquilles avant mon arrivée.

J'ai toujours grand plaisir le soir à la voir arriver vers moi avec son grand sourire et son "mamaaaaan".

On se pose ensuite pour un câlin/doudoune puis la galère commence.

J'ai besoin d'un moment à moi, de me changer ou de préparer à dîner mais PetiteFée passe en mode "relou". Elle pleure, réclame les bras, touche à tout, hurle et ne supporte aucune frustration.

J'ai lu des ouvrages de madame Fillozat, je traîne sur les sites et groupes de parenté bienveillante donc je sais très bien que ces moments servent à PetiteFée à se décharger de la frustration et des tension de la journée (lien ici )

En tant qu'adulte, nous ne nous rendons pas compte des besoins et surtout des tensions que peut accumuler l'enfant durant la journée. Évidement il n'a pas de patron sur le dos, de factures à payer... ça nous semble facile pour nous d'être enfant. Mais ce n'est pas le cas, ils ont aussi des règles à respecter, des choses à faire et il leur est difficile de canaliser les émotions.

Toute la journée, ils subissent donc et lorsqu'ils se retrouvent en confiance avec les parents et en général avec la mère, ils laissent aller leurs sentiments.

Ce n'est pas facile à gérer. A la fin de la journée nous sommes souvent nous même très fatiguées et peu patientes. En plus il faut ajouter à cela l'entourage un brin culpabilisateur qui nous assène des petites phrases

" Oh il n'y a qu'avec tout qu'elle fait ça"
"Je ne comprends pas, toute la journée, il a été très gentil jusqu'à ton arrivée"
"Tu lui cèdes trop c'est pour ça qu'elle est comme ça avec toi"
"Tout allait bien avec lui jusqu'à ce que tu rentres"

Du coup, forcément on se demande ce que nous faisons de MAL, pourquoi avec les autres notre enfant est gentil et il devient un "monstre" le soir avec nous.

La réponse est RIEN. Nous ne faisons rien de mal. Même si c'est difficile à vivre car nous avons nous même nos tensions, il faut le prendre pour ce que c'est : UNE PREUVE D'AMOUR.

Notre enfant se sent pleinement en confiance avec nous et s'autorise à libérer ses émotions, à se décharger en notre présence. Il est salutaire pour lui d'agir ainsi car cumuler trop de tensions est néfaste pour son bienêtre émotionnel.

Le rôle du parent est alors d'accompagner son enfant, de lui accorder un espace pour se libérer des tensions certes mais cela ne rend pas la situation plus facile à vivre.

Je n'ai pas de solution toute faite à apporter à ce sujet, je subis ça tous les soirs et j'avoue que certaines fois j'oublie toute bienveillance, éreintée moi même par ma journée je ne peux pas accueillir les tensions de PetiteFée. Dans ces cas là, PapaFée prend la relève, s'isole avec elle que je puisse "respirer".
Une fois plus calme, je reviens alors vers PetiteFée lui expliquer que je suis fatiguée et qu'aujourd'hui j'ai manqué de patiente, que je l'aime et je lui propose un câlin.

Cette solution semble nous convenir, et vous comment gérez vous ça?

mardi 2 juin 2015

Quelques conseils pour bien louper son allaitement (ironie inside)

Bonjour

Comme vous le savez toutes (tous?) l'allaitement c'est mon dada. Depuis la naissance de PetiteFée j'ai lu et entendu un grand nombre de bêtises conseillées aux mamans qui comme moi à mes débuts pensant faire au mieux en suivant ces conseils avisés.

On a toute une tante Micheline ou une cousine Miloudia bien avisée qui profite de nos moments de détresses face à l'allaitement pour nos prodiguer des conseils faux et inutiles.

Cette liste n'est malheureusement pas exhaustive et je reste à l'écoute ^_^

- Tes seins sont trop petits, c'est sûr qu'avec ça tu n'auras pas de lait
  • La taille des seins n'affecte en rien la capacité à produire du lait
- Tes seins sont trop gros, il vaut mieux ne pas allaiter ton enfant risque de s'étouffer
  • Euh comment dire que non?
- Ton mamelon est trop plat, il vaut mieux utiliser des bouts de sein
  • Sauf certains cas pathologiques, le mamelon s'étire durant la succion donc bébé pourra boire tranquillement. De plus l'utilisation de bouts de sein empêchent une bonne stimulation  du sein
- Ton enfant réclame trop souvent, ton lait ne doit pas être assez nourrissant
  • Toujours sauf cas pathologiques, le lait maternel est l'aliment le plus adapté à l'enfant donc il est forcément assez nourrissant. Par contre il faut savoir que le lait maternel est très digeste donc il est tout à fait normal et surtout en pic de croissance que l'enfant réclame très (trop) souvent le sein.
- Ton enfant fait un reflux, il faut que tu arrêtes l'allaitement pour lui donner des biberons épaissis
  • Le fait de téter apaise la sensation douloureuse liée au reflux donc arrêter l'allaitement c'est priver l'enfant d'un soutien. En plus dans de nombreux cas le reflux est lié à une intolérance allergie (merci EG pour ta relecture) aux protéines de lait de vache donc le passer au lait de vache (qui est pour les veaux rappelons le) c'est forcer son corps non mature à faire face à quelque chose qu'il ne supporte pas. Du coup on épaissit, on donne des médicaments et on passe à côté du vrai problème. Les intolérances ou allergies aux protéines de la lait de vache passe en général vers 3 ans donc entre temps autant laisser le meilleur à votre enfant!
- Un bébé doit être nourri à heure fixe
  • Comme dit précédemment le lait maternel est plus digeste donc il est normal que l'enfant ne soit pas réglé. Forcer le bébé à manger moins aura pour conséquence de faire baisser la lactation. 
- Il est trop grand maintenant, ton lait ne sert plus à rien
  • L'allaitement est l'aliment de base jusqu'à au moins 1 an donc non passé 3 mois le lait ne sert pas à rien. Tant que l'allaitement convient à la man et à l'enfant, pas de raison d'arrêter.
- Tu dois te soigner, il faut donc arrêter l'allaitement
  • Je ne répondrais à cela que par CRAT. Ce site devrait être le réflexe de chaque médecin qui doit soigner une mère allaitante avant de dire des bêtises. Il fait la liste des traitements compatibles avec la grossesse et l'allaitement et du coup si on fouille un peu on se rend compte qu'on peut très bien se soigner et allaiter!
- Introduire des biberons tôt c'est pas un problème et ça te simplifiera la tâche
  • Si par hasard vous êtes amenée à devoir donner un complément, il vaut mieux utiliser un autre contenant ( tasse à bec, DAL...). J'ai été confrontée à une confusion sein-tétine et c'était la catastrophe pour obtenir une succion correcte par PetiteFée
- La confusion sein/tétine ça n'existe pas, la preuve moi j'ai fait les deux et bébé s'est sevré naturellement à 8 mois...
  • Le sevrage naturel n'arrive pas avant 2-3 ans. Si bébé se sèvre avant c'est qu'il y a une belle confusion sein/tétine et que comme le biberon c'est plus facile, bébé a fait son choix vers la facilité...
- A la maternité ça ne sert à rien de garder bébé au sein. Si il réclame souvent c'est qu'il n'y a pas de lait il faut donc donner un complément
  • Le complément est l'ennemi de la monté de lait! Je n'exagère pas du tout en employant ce terme car le sein agit selon la loi de l'offre et la demande. Au début il n'y a rien, il est sollicité donc il produit. Introduire des biberons diminue la sollicitation donc on entre dans un cercle vicieux d'un bébé qui a faim, qui hurle, qui n'est pas patient car le lait ne vient pas donc on donne un complément donc le sein n'est pas sollicité...
- La nuit c'est fait pour dormir, il vaut mieux éviter d'allaiter et le laisser s'habituer comme ça
  • Non, non et re non! Encore un bon moyen de faire foirer son allaitement car l'hormone favorisant la lactation fait un pic durant la nuit donc c'est en faisant ainsi qu'on va contre la nature biologique du corps... (sans parler du fait de laisser un bébé qui a faim sur sa faim...)
- Tes seins sont tout mous, ça veut dire qu'il  n'y a plus de lait
  • A un moment donné, le sein s'adapte. Le mode de production change et ne se fait plus autant par stockage. ce passage est appelé à tort "lactation automatique" mais c'est une lactation autocrine durant laquelle la production de lait n'est plus dirigée par le système hormonal mais par la glande mammaire (pour faire simple). Donc on peut encore allaiter même si les eins ne sont plus tous durs
- Si tu veux avoir du lait, il faut boire beaucoup de lait
  • C'est bien connu que toutes les vaches commencent leurs journées par un grand bol de lait...
Un autre grand point qui fait rater les allaitements c'est la méconnaissance des pics de développements mais comme c'est un grand sujet et que cet article est déjà assez long j'en parlerai une autre fois!