Bonjour
Je suis restée en clinique du 17 au 22 août. Nous avions favorisé la clinique pour sa proximité de notre domicile mais aussi car le côté "privé" nous paraissait assurer une meilleure prise en charge.
Le samedi soir tout s'est bien passé. J'avais une infirmière de nuit très sympa qui a pris soin de ma douleur et qui en plus a été voir régulièrement ma fée pour me donner des nouvelles.
Je suis intolérante à un grand nombre de médicaments, ce que j'ai pu découvrir avec ma fibromyalgie. Du coup, je suis passée en mode warrior depuis un bon moment face à la douleur.
J'ai eu une prise de médicaments à 4h du matin. Dimanche à 9h ne tenant plus la douleur je demande à l'infirmière un nouveau calmant. Cette personne me répond d'un ton sec "Madame ça ne fait pas 6h que vous avez eu un calmant vous devez patienter."
Et ma douleur alors?! Et bien il faut patienter...
Toute la journée il a fallu lutter avec l'infirmière mais heureusement que mon Chéri était à mes côtés car cette personne a été agressive.
Dimanche soir après avoir eu plein de visites je me suis révélée très malade, fiévreuse et prise de vomissements. J'ai sonné l'infirmière de nuit qui vient, constate que j'ai de la température, mouille un gant, me le laisse en me disant "Mettez ça sur votre front, je repasse plus tard". Elle revient 1h30 après son tour et me dit (sûrement une touche d'humour à laquelle j'ai été peu réceptive ) "Tout le service va bien il n'y a que vous pour vous faire remarquer". J'avais une fièvre de près de 39°C alors que j'étais sous perfusion de doliprane... J'ai donc eu le droit à une batterie d'examens qui a trouvé une réaction inflammatoire très élevée. J'ai été placée sous antibiotiques mais aujourd'hui encore on ne sait pas plus sur les causes.
Durant la journée j'ai eu le droit au protocole type. Malgré les circonstances de la veille on m'a demandé de prendre mon autonomie. J'ai eu le droit à une aide pour me lever le matin et après malgré ma douleur et mon état, ils m'ont laissée me débrouiller, ce dont je n'étais absolument pas capable. Encore une fois, heureusement que Chéri était impliqué à fond et qu'il s'est révélé un soutien sans faille. C'est lui qui a du gérer encore une fois.
Je souligne tout ça pour mettre en avant l'importance du rôle du conjoint car je me suis sentie désemparée face à ce personnel tout puissant alors qu'on est si faible.
De même avec le personnel de la nurserie qui m'a fait pleurer avec sa remarque " Il serait temps que vous commenciez à vous occuper de votre enfant" alors que je déposais ma fée pour la nuit.
Je vais passer outre la toilette qu'il faut se débrouiller pour faire, ou l'aide obtenue pour le premier levé et ensuite basta (je suis même tombée en essayant de me lever seule, heureusement que mon papa est arrivé à ce moment là), ou encore plus vicieux le berceau qui est laissé dans la chambre mais pas à porté de main... Tout cela peut ne rien sembler mais dans l'état de fatigue post accouchement c'est terrible à vivre. Surtout face encore une fois à l'indifférence du personnel.
Et j'écris tout cela pour protester contre l'application des protocoles types. Chaque patiente est unique, avec son propre vécu. C'est inhumain de vouloir faire rentrer tout le monde dans des cases, ce n'est pas ce que l'on attend d'un personnel soignant.
jeudi 29 août 2013
samedi 24 août 2013
17 août 2013
Encore une mauvaise nuit, mais ça j'en ai l'habitude...
Hier soir nous avons dîné en famille avec les parents de Chéri et il faut croire que j'ai dû abuser sur le repas, d'où cet estomac tout retourné.
Il est 5h du matin, je me fais à l'évidence, il vaut mieux sortir du lit.
Je pars donc dans le salon m'installer, entre deux poses pipi, devant la télé découvrir la vie merveilleuse des suricates. Au moins ma grossesse m'aura permis de devenir une vraie pro sur la vie sociale des animaux!
Le temps passe, Chéri finit par se réveiller mais moi je retourne me coucher, enfin essayer de me recoucher entre deux poses pipis.
C'est franchement agaçant aujourd'hui j'ai l'impression que je vais passer ma vie aux toilettes. M'enfin bon, c'est pas dramatique non plus. Je parle à Chéri quand même des toutes petites traces de sang que je trouve lorsque je m'essuie. Ce n'est pas inquiétant je suis à 3 semaines du terme, mon corps travaille et se prépare.
A midi la donne changé, ce ne sont plus des traces de sang mais du vrai sang qui commence à couler.
Pas vraiment inquiets, nous partons quand même aux urgences de la maternité.
Nous sommes pris en charge par une gentille sage femme qui m'annonce, nous annonce, que j'ai perdu les eaux et que je suis en train d'accoucher.
Perdu les eaux?! Oui mais quand? Comment? Pourquoi je ne m'en suis pas rendue compte?
Et bébé, la veille encore je te répétais à quel point j'avais envie de profiter encore de toi, pourquoi t'es tu décidé à sortir si tôt ? Tu n'as rien écouté des conseils? De toute façon je sentais bien que tu serais du genre à n'en faire qu'à ta tête.
Nous passons donc en salle de pré- travail. Étant arrivés en mode touriste et sachant avec Chéri qu'un accouchement c'est long, nous convenons ensemble qu'il rentre se reposer un peu à la maison et préparer mes affaires.
Je reste seule, avec quelques contractions pour me tenir compagnie, et tout ce sang qui commence quand même à m'intriguer. Jamais je n'ai entendu parler que le travail se faisait avec de telles pertes.
J'interroge la sage femme qui me répond qu'elle connaît son travail et que tout se passe bien. Dont acte, je continue à saigner en attendant que ce col s'ouvre enfin.
Une bonne heure et demie plus tard, plein de sang et de morceaux perdus aussi, je reviens à la charge avec mes questions. Est ce normal? Réponse obtenue "oui madame, il ne faut pas stresser. Un accouchement c'est long et douloureux". J'insiste quand même, ma tête commence à tourner et j'ai des tâches sombres qui se baladent devant mes yeux. Il est aux environs de 17h, cela fait donc 5h que j'ai ces saignements.
La sage femme décide enfin de m'envoyer voir le gynécologue de garde, dont elle ne connait pas le nom. J'y suis emmenée en fauteuil par une auxiliaire remplaçante qui me demande si je sais où se trouve le service car elle ne connait pas cette clinique...
Chéri me rejoint et nous patientons.
Notre tour vient enfin. J'explique au médecin mes symptômes, il m'examine et prononce cette phrase "Madame, je vois une hémorragie".
Le choc.
Je croyais que tout était normal?
Une échographie de contrôle est réalisée et le couperet tombe, je dois monter au bloc pour une césarienne d'urgence.
Plus de liquide, on ne sait pas quand j'ai perdu les eaux et il voit un truc bizarre.
Euh non, non, ce n'est pas du tout comme ça que cela devait se passer. Pourquoi? Pourquoi on m'enlève une partie de ma grossesse et on me vole mon accouchement.
Et puis moi j'ai fait confiance, on m'a dit que tout était normal toute la journée.
Alors pourquoi ça se passe comme ça? Je pleure beaucoup, je suis désarçonnée.
Pas le temps de réfléchir, juste de l'action de la part de l'équipe des soins.
Nous avons de la chance, Chéri est autorisé à rentrer au bloc avec moi.
L'anesthésiste passe, il pique, ça fait un mal de chien. Vu la décharge que j'ai eue, il a touché un nerf. Il recommence. Le produit fait effet rapidement mais provoque aussi des tremblements, j'ai mal en haut du corps, des nausées, je bave c'est affreux.
Chéri assure comme un pro, il ne lâche pas ma main.
L'équipe continue son travail. Le médecin annonce avoir trouvé un bel hématome rétro placentaire. Ils aspirent plus de 300ml de sang de cet endroit.
De toute façon nous ne pouvons rien faire à part les laisser gérer.
Cela fait plus d'une demie heure que nous sommes au bloc quand je sens une sensation bizarre dans mon ventre, un vide soudain.
Puis te voilà ma petite fée, pleine de mucus et de sang mais pourtant si belle à nos yeux. Tu es déposée un court instant sur nous, le temps quand même de t'embrasser, de t'entendre crier et nous avons même le luxe de te prendre en photo.
Samedi 17 août 2013 à 19h08 tu as changé à jamais nos vies.
Hier soir nous avons dîné en famille avec les parents de Chéri et il faut croire que j'ai dû abuser sur le repas, d'où cet estomac tout retourné.
Il est 5h du matin, je me fais à l'évidence, il vaut mieux sortir du lit.
Je pars donc dans le salon m'installer, entre deux poses pipi, devant la télé découvrir la vie merveilleuse des suricates. Au moins ma grossesse m'aura permis de devenir une vraie pro sur la vie sociale des animaux!
Le temps passe, Chéri finit par se réveiller mais moi je retourne me coucher, enfin essayer de me recoucher entre deux poses pipis.
C'est franchement agaçant aujourd'hui j'ai l'impression que je vais passer ma vie aux toilettes. M'enfin bon, c'est pas dramatique non plus. Je parle à Chéri quand même des toutes petites traces de sang que je trouve lorsque je m'essuie. Ce n'est pas inquiétant je suis à 3 semaines du terme, mon corps travaille et se prépare.
A midi la donne changé, ce ne sont plus des traces de sang mais du vrai sang qui commence à couler.
Pas vraiment inquiets, nous partons quand même aux urgences de la maternité.
Nous sommes pris en charge par une gentille sage femme qui m'annonce, nous annonce, que j'ai perdu les eaux et que je suis en train d'accoucher.
Perdu les eaux?! Oui mais quand? Comment? Pourquoi je ne m'en suis pas rendue compte?
Et bébé, la veille encore je te répétais à quel point j'avais envie de profiter encore de toi, pourquoi t'es tu décidé à sortir si tôt ? Tu n'as rien écouté des conseils? De toute façon je sentais bien que tu serais du genre à n'en faire qu'à ta tête.
Nous passons donc en salle de pré- travail. Étant arrivés en mode touriste et sachant avec Chéri qu'un accouchement c'est long, nous convenons ensemble qu'il rentre se reposer un peu à la maison et préparer mes affaires.
Je reste seule, avec quelques contractions pour me tenir compagnie, et tout ce sang qui commence quand même à m'intriguer. Jamais je n'ai entendu parler que le travail se faisait avec de telles pertes.
J'interroge la sage femme qui me répond qu'elle connaît son travail et que tout se passe bien. Dont acte, je continue à saigner en attendant que ce col s'ouvre enfin.
Une bonne heure et demie plus tard, plein de sang et de morceaux perdus aussi, je reviens à la charge avec mes questions. Est ce normal? Réponse obtenue "oui madame, il ne faut pas stresser. Un accouchement c'est long et douloureux". J'insiste quand même, ma tête commence à tourner et j'ai des tâches sombres qui se baladent devant mes yeux. Il est aux environs de 17h, cela fait donc 5h que j'ai ces saignements.
La sage femme décide enfin de m'envoyer voir le gynécologue de garde, dont elle ne connait pas le nom. J'y suis emmenée en fauteuil par une auxiliaire remplaçante qui me demande si je sais où se trouve le service car elle ne connait pas cette clinique...
Chéri me rejoint et nous patientons.
Notre tour vient enfin. J'explique au médecin mes symptômes, il m'examine et prononce cette phrase "Madame, je vois une hémorragie".
Le choc.
Je croyais que tout était normal?
Une échographie de contrôle est réalisée et le couperet tombe, je dois monter au bloc pour une césarienne d'urgence.
Plus de liquide, on ne sait pas quand j'ai perdu les eaux et il voit un truc bizarre.
Euh non, non, ce n'est pas du tout comme ça que cela devait se passer. Pourquoi? Pourquoi on m'enlève une partie de ma grossesse et on me vole mon accouchement.
Et puis moi j'ai fait confiance, on m'a dit que tout était normal toute la journée.
Alors pourquoi ça se passe comme ça? Je pleure beaucoup, je suis désarçonnée.
Pas le temps de réfléchir, juste de l'action de la part de l'équipe des soins.
Nous avons de la chance, Chéri est autorisé à rentrer au bloc avec moi.
L'anesthésiste passe, il pique, ça fait un mal de chien. Vu la décharge que j'ai eue, il a touché un nerf. Il recommence. Le produit fait effet rapidement mais provoque aussi des tremblements, j'ai mal en haut du corps, des nausées, je bave c'est affreux.
Chéri assure comme un pro, il ne lâche pas ma main.
L'équipe continue son travail. Le médecin annonce avoir trouvé un bel hématome rétro placentaire. Ils aspirent plus de 300ml de sang de cet endroit.
De toute façon nous ne pouvons rien faire à part les laisser gérer.
Cela fait plus d'une demie heure que nous sommes au bloc quand je sens une sensation bizarre dans mon ventre, un vide soudain.
Puis te voilà ma petite fée, pleine de mucus et de sang mais pourtant si belle à nos yeux. Tu es déposée un court instant sur nous, le temps quand même de t'embrasser, de t'entendre crier et nous avons même le luxe de te prendre en photo.
Samedi 17 août 2013 à 19h08 tu as changé à jamais nos vies.
vendredi 16 août 2013
Je suis une baleine
Bonjour
Oui il faut le dire je suis une baleine, mais une baleine d'un genre un peu bizarre car bipède et avec une démarche de pingouin et des mamelles de vache.
Ces changements insidieux se sont faits semaine après semaine. Avec Chéri nous avons fait des photos pour chaque semaine de grossesse histoire de voir l'évolution .
Au début c'est très discret, le ventre est très peu marqué. Dans mon cas c'est surtout la poitrine qui a beaucoup pris dès le départ, et tout du long d'ailleurs me permettant de passer d'un très généreux 95C à un gigantesque 115E.
Pendant 2 mois j'ai donc pu camoufler tout cela sous des robes pulls amples et des tenues hivernales.
Et puis en mars, soit au troisième mois, j'ai commencé ma baleinisation ( néologisme quand tu nous tiens ^_^)
Discrètement d'abord, il a fallu passer aux pantalons et habits de grossesse, dans lesquels il faut l'avouer on est quand même beaucoup plus à l'aise.
Mais bon ça allait quand même et puis je pouvais continuer à porter la plupart de mes habits d'avant.
Les choses se sont sérieusement corsées à partir du cinquième mois. Mes jolies petites robes sont devenues beaucoup trop étroites et mes tee-shirts un peu trop courts... Mais bon on se dit que cela va encore...
Au 6ème mois il a fallu se rendre à l'évidence, ma démarche a changé! Je n'ai plus l'impression de marcher mais plutôt celle de rebondir d'une jambe sur l'autre. Cela donne une fluidité toute particulière, caractéristique de la femme enceinte.
Au 7ème mois mon ventre continue à gonfler, mais ma poitrine aussi et je me désespère d'arriver au stade béni où enfin la taille de mon ventre dépassera celle de mes seins. Je ne porte plus que des habits de grossesse ou des robes amples, sauf pour les pyjamas. Je ne sais pas pourquoi mais je n'ai jamais acheté un seul pyjama de grossesse, enfin si sûrement parce que je n'en ai pas trouvé qui me plaisent. Du coup j'ai tout le temps le bidon à l'air ^_^
Au 8ème mois le miracle arrive enfin, la taille de mon ventre dépasse enfin celle de ma poitrine.
Nous sommes en plein été, il fait super chaud et je passe mon temps allongée dans mon lit à m'asperger régulièrement d'eau avec mon brumisateur. La totale du look baleine échouée en bord de mer.
Mais j'assume.
Oui je ne suis pas sexy comme toutes ces femmes dans les magazines mais je porte la vie.
Oui j'ai déjà pris 13kilos alors que le terme est prévu pour le 12 septembre mais étant donné que je ne passe pas mon temps à grignoter qu'est ce que je peux y faire?
Je compte bien profiter au maximum des jours de cohabitation qu'il nous reste à bébé et moi!
Oui il faut le dire je suis une baleine, mais une baleine d'un genre un peu bizarre car bipède et avec une démarche de pingouin et des mamelles de vache.
Ces changements insidieux se sont faits semaine après semaine. Avec Chéri nous avons fait des photos pour chaque semaine de grossesse histoire de voir l'évolution .
Au début c'est très discret, le ventre est très peu marqué. Dans mon cas c'est surtout la poitrine qui a beaucoup pris dès le départ, et tout du long d'ailleurs me permettant de passer d'un très généreux 95C à un gigantesque 115E.
Pendant 2 mois j'ai donc pu camoufler tout cela sous des robes pulls amples et des tenues hivernales.
Et puis en mars, soit au troisième mois, j'ai commencé ma baleinisation ( néologisme quand tu nous tiens ^_^)
Discrètement d'abord, il a fallu passer aux pantalons et habits de grossesse, dans lesquels il faut l'avouer on est quand même beaucoup plus à l'aise.
Mais bon ça allait quand même et puis je pouvais continuer à porter la plupart de mes habits d'avant.
Les choses se sont sérieusement corsées à partir du cinquième mois. Mes jolies petites robes sont devenues beaucoup trop étroites et mes tee-shirts un peu trop courts... Mais bon on se dit que cela va encore...
Au 6ème mois il a fallu se rendre à l'évidence, ma démarche a changé! Je n'ai plus l'impression de marcher mais plutôt celle de rebondir d'une jambe sur l'autre. Cela donne une fluidité toute particulière, caractéristique de la femme enceinte.
Au 7ème mois mon ventre continue à gonfler, mais ma poitrine aussi et je me désespère d'arriver au stade béni où enfin la taille de mon ventre dépassera celle de mes seins. Je ne porte plus que des habits de grossesse ou des robes amples, sauf pour les pyjamas. Je ne sais pas pourquoi mais je n'ai jamais acheté un seul pyjama de grossesse, enfin si sûrement parce que je n'en ai pas trouvé qui me plaisent. Du coup j'ai tout le temps le bidon à l'air ^_^
Au 8ème mois le miracle arrive enfin, la taille de mon ventre dépasse enfin celle de ma poitrine.
Nous sommes en plein été, il fait super chaud et je passe mon temps allongée dans mon lit à m'asperger régulièrement d'eau avec mon brumisateur. La totale du look baleine échouée en bord de mer.
Mais j'assume.
Oui je ne suis pas sexy comme toutes ces femmes dans les magazines mais je porte la vie.
Oui j'ai déjà pris 13kilos alors que le terme est prévu pour le 12 septembre mais étant donné que je ne passe pas mon temps à grignoter qu'est ce que je peux y faire?
Je compte bien profiter au maximum des jours de cohabitation qu'il nous reste à bébé et moi!
J'ai testé: les cours de préparation à l'accouchement
Bonjour!
Avez vous fait des cours de préparation à l'accouchement? Moi oui mais pas tous car vous savez que j'ai dû être alitée.
Alors ces fameux cours j'ai tout entendu au sujet de leur utilité ou de leur inutilité selon les points de vue.
J'ai décidé donc de tester histoire de me faire mon propre avis mais j'ai dû faire face à quelques problèmes d'organisation.
Premièrement à quel moment doit on s'y prendre pour "réserver " ses cours ?
En bonne nullipare je pensais naïvement que mon gynécologue allait un beau jour me donner le top départ avec un beau message du genre "Madame, vous entrez dans votre mois durant lequel il vous faut vous préoccuper de réserver des cours"
Que nenni...
Du coup, à l'entrée du 7eme mois, prise d'un doute, j'ai décidé d'appeler les sages femmes du coin pour leur demander comment cela se passe.
J'ai ainsi appris à mon grand plaisir que je m'y étais prise beaucoup trop tard pour la plupart des cours un peu "fun".
J'avais entendu parler de l'haptonomie ( technique qui permet de communiquer avec bébé ) mais ça, il faut s'y prendre au 4ème mois au maximum. Bon ça va je n'ai pas été trop frustrée à ce niveau là car mon bébé réagit beaucoup aux caresses et je m'amuse souvent à le faire venir au contact de ma main.
Pour les cours de type yoga ou balnéothérapie, les places sont rares et donc il faut s'y prendre super tôt pour pouvoir faire partie des "élues".
Finalement une gentille sage femme proche de chez moi a accepté de me prendre car elle fait des formations courtes, c'est a dire a base de 2 voir 3 cours par semaine.
Il faut savoir que les cours de préparation à l'accouchement bénéficient d'une prise en charge totale de la sécurité sociale et sont au nombre de 7.
Le premier "cours" n'était qu'une prise en charge par la sage femme et une création du dossier.
Pour les autres cours, j'ai eu la chance que Chéri m'accompagne régulièrement. Je peux dire que j'étais super fière que moi, mon mari prenne du temps et montre son investissement dans ma grossesse. Bon de l'autre côté je ne suis pas sûre que tous les cours l'ont beaucoup intéressé.
Au final, sûrement parce que le feeling est super bien passé avec ma sage femme, j'ai trouvé que les cours étaient intéressants. Nous avons parlé de sujets aussi divers que la physiologie du corps de la femme, du bébé en lui même, des techniques respiratoires le jour de l'accouchement ou du couple et son rôle de parents. Tous les cours étaient sous forme d'échanges et de questions/réponses.
Même si l'on pense déjà savoir tout plein de choses, je conseille vivement de participer aux cours car cela permet d'échanger, si ce n'est avec la sage femme ça sera aussi avec le groupe de femmes qui participe aux cours.
Avez vous fait des cours de préparation à l'accouchement? Moi oui mais pas tous car vous savez que j'ai dû être alitée.
Alors ces fameux cours j'ai tout entendu au sujet de leur utilité ou de leur inutilité selon les points de vue.
J'ai décidé donc de tester histoire de me faire mon propre avis mais j'ai dû faire face à quelques problèmes d'organisation.
Premièrement à quel moment doit on s'y prendre pour "réserver " ses cours ?
En bonne nullipare je pensais naïvement que mon gynécologue allait un beau jour me donner le top départ avec un beau message du genre "Madame, vous entrez dans votre mois durant lequel il vous faut vous préoccuper de réserver des cours"
Que nenni...
Du coup, à l'entrée du 7eme mois, prise d'un doute, j'ai décidé d'appeler les sages femmes du coin pour leur demander comment cela se passe.
J'ai ainsi appris à mon grand plaisir que je m'y étais prise beaucoup trop tard pour la plupart des cours un peu "fun".
J'avais entendu parler de l'haptonomie ( technique qui permet de communiquer avec bébé ) mais ça, il faut s'y prendre au 4ème mois au maximum. Bon ça va je n'ai pas été trop frustrée à ce niveau là car mon bébé réagit beaucoup aux caresses et je m'amuse souvent à le faire venir au contact de ma main.
Pour les cours de type yoga ou balnéothérapie, les places sont rares et donc il faut s'y prendre super tôt pour pouvoir faire partie des "élues".
Finalement une gentille sage femme proche de chez moi a accepté de me prendre car elle fait des formations courtes, c'est a dire a base de 2 voir 3 cours par semaine.
Il faut savoir que les cours de préparation à l'accouchement bénéficient d'une prise en charge totale de la sécurité sociale et sont au nombre de 7.
Le premier "cours" n'était qu'une prise en charge par la sage femme et une création du dossier.
Pour les autres cours, j'ai eu la chance que Chéri m'accompagne régulièrement. Je peux dire que j'étais super fière que moi, mon mari prenne du temps et montre son investissement dans ma grossesse. Bon de l'autre côté je ne suis pas sûre que tous les cours l'ont beaucoup intéressé.
Au final, sûrement parce que le feeling est super bien passé avec ma sage femme, j'ai trouvé que les cours étaient intéressants. Nous avons parlé de sujets aussi divers que la physiologie du corps de la femme, du bébé en lui même, des techniques respiratoires le jour de l'accouchement ou du couple et son rôle de parents. Tous les cours étaient sous forme d'échanges et de questions/réponses.
Même si l'on pense déjà savoir tout plein de choses, je conseille vivement de participer aux cours car cela permet d'échanger, si ce n'est avec la sage femme ça sera aussi avec le groupe de femmes qui participe aux cours.
lundi 12 août 2013
Dernier mois
Coucou bébé
Je t'écris à nouveau car nous débutons aujourd'hui notre dernier mois ensemble.
Il s'en sera passé des choses pendant notre cohabitation !
Tu auras chamboulé mes hormones et mochifiée au possible ( je rappelle que je suis sur mon blog et que dans mon espace le verbe mochifier existe parce que je le décide )
Depuis mars tu t'amuses à changer mon corps et j'ai bien compris que ma vessie était ton ennemie.
On en aura passé des nuits tous les deux, toi à jouer et moi à regarder mon ventre bouger.
Je me souviens aussi des larmes de joie de ton papa et moi la première fois qu'on a entendu ton petit cœur battre.
Je me souviens aussi en vrac:
- de tes premiers mouvements et de mon obstination à vouloir que ton papa les sentent alors que tes coups étaient trop faibles;
- de l'attendrissement en te voyant sucer ton pousse dans mon ventre à l'échographie ( à ce sujet je tiens à te prévenir que ton papa va te déclarer la guerre du pouce, alors que lui à 33 ans il recommence après un bref arrêt );
- de la joie de nos rendez-vous mensuels chez le gynécologue car nous avons eu la chance de pouvoir te voir tous les mois;
- des rires que j'ai eus en te sentant sursauter au cinéma lors des bruits un peu fort;
- de tes goûts musicaux déjà bien affirmés car tu gigotes à chaque fois que je remets certaines chansons...
Parler de toi m'aura aussi permis de lier certains contacts virtuels bien sympas.
Je regrette fort de ne pas avoir su te protéger du stress durant ton développement , j'espère que tout ce que j'ai subi n'aura pas eu trop d'impact sur toi.
La grossesse m'aura aussi appris à être philosophe et patiente, surtout durant ces longues nuits d'insomnie que tu m'auras fait vivre bébé.
T'attendre aura aussi renforcé notre couple car ton papa s'avère être un homme de plus en plus merveilleux au fur et à mesure que le temps passe.
Tout ça pour te dire qu'aujourd'hui on est prêts pour te recevoir, je t'imagine déjà chez nous mais aussi chez toi désormais.
Ton arrivée va changer complètement la donne. Nous ne serons plus seulement un couple mais aussi une famille.
En tant que premier petit enfant, tu vas aussi changer les statuts de tout le monde autour de nous car les parents vont devenir grands parents, les frères et sœurs vont devenir tontons et tatas... Que de responsabilité pour un tout petit bout comme toi!
Mais sache que tout le monde est prêt pour toi, tu peux arriver mais pas trop tôt ! Rappelle toi ce que je t'ai dit sur le fait de naître en août et attend début septembre ( que je puisse profiter égoïstement de toi le plus longtemps possible aussi ).
Je t'aime petit bébé
Je t'écris à nouveau car nous débutons aujourd'hui notre dernier mois ensemble.
Il s'en sera passé des choses pendant notre cohabitation !
Tu auras chamboulé mes hormones et mochifiée au possible ( je rappelle que je suis sur mon blog et que dans mon espace le verbe mochifier existe parce que je le décide )
Depuis mars tu t'amuses à changer mon corps et j'ai bien compris que ma vessie était ton ennemie.
On en aura passé des nuits tous les deux, toi à jouer et moi à regarder mon ventre bouger.
Je me souviens aussi des larmes de joie de ton papa et moi la première fois qu'on a entendu ton petit cœur battre.
Je me souviens aussi en vrac:
- de tes premiers mouvements et de mon obstination à vouloir que ton papa les sentent alors que tes coups étaient trop faibles;
- de l'attendrissement en te voyant sucer ton pousse dans mon ventre à l'échographie ( à ce sujet je tiens à te prévenir que ton papa va te déclarer la guerre du pouce, alors que lui à 33 ans il recommence après un bref arrêt );
- de la joie de nos rendez-vous mensuels chez le gynécologue car nous avons eu la chance de pouvoir te voir tous les mois;
- des rires que j'ai eus en te sentant sursauter au cinéma lors des bruits un peu fort;
- de tes goûts musicaux déjà bien affirmés car tu gigotes à chaque fois que je remets certaines chansons...
Parler de toi m'aura aussi permis de lier certains contacts virtuels bien sympas.
Je regrette fort de ne pas avoir su te protéger du stress durant ton développement , j'espère que tout ce que j'ai subi n'aura pas eu trop d'impact sur toi.
La grossesse m'aura aussi appris à être philosophe et patiente, surtout durant ces longues nuits d'insomnie que tu m'auras fait vivre bébé.
T'attendre aura aussi renforcé notre couple car ton papa s'avère être un homme de plus en plus merveilleux au fur et à mesure que le temps passe.
Tout ça pour te dire qu'aujourd'hui on est prêts pour te recevoir, je t'imagine déjà chez nous mais aussi chez toi désormais.
Ton arrivée va changer complètement la donne. Nous ne serons plus seulement un couple mais aussi une famille.
En tant que premier petit enfant, tu vas aussi changer les statuts de tout le monde autour de nous car les parents vont devenir grands parents, les frères et sœurs vont devenir tontons et tatas... Que de responsabilité pour un tout petit bout comme toi!
Mais sache que tout le monde est prêt pour toi, tu peux arriver mais pas trop tôt ! Rappelle toi ce que je t'ai dit sur le fait de naître en août et attend début septembre ( que je puisse profiter égoïstement de toi le plus longtemps possible aussi ).
Je t'aime petit bébé
samedi 10 août 2013
Non mon ventre n'est pas du domaine public
Bonjour
Je ne me suis jamais extasiée devant le ventre proéminent d'une femme enceinte. Au contraire j'avais plutôt tendance à plaindre ces femmes là et les qualifier comme je me qualifie désormais , du terme de baleine.
Et un truc que je ne me serai jamais venu en tête c'est d'aller poser ma main sur le ventre d'une femme enceinte, a moins bien sûr d'une demande spécifique de sa part.
Ça ne me paraît pas correct vis a vis de cette personne.
Mais apparemment ce n'est pas une évidence pour tout le monde.
Oui je sais que ce n'est pas fait de façon méchante du tout mais j'avoue que des fois ça me saoule grave ces mains qu'on pose sur mon ventre.
Je sais que pour ces personnes cela paraît " magique ", surtout que mon locataire est très très gigoteur.
Mais des fois ça me gonfle.
C'est mon corps tout de même...
Alors pour ne pas paraître encore plus désagréable que je ne le suis je ne dis rien. Surtout que je suis partageuse à ce niveau là, je comprends ce besoin de rendre les choses concrètes.
J'aimerais juste que ce ne soit pas systématique et que l'on le demande la permission avant.
Une permission donnée une fois n'a pas une validité permanente.
Je ne me suis jamais extasiée devant le ventre proéminent d'une femme enceinte. Au contraire j'avais plutôt tendance à plaindre ces femmes là et les qualifier comme je me qualifie désormais , du terme de baleine.
Et un truc que je ne me serai jamais venu en tête c'est d'aller poser ma main sur le ventre d'une femme enceinte, a moins bien sûr d'une demande spécifique de sa part.
Ça ne me paraît pas correct vis a vis de cette personne.
Mais apparemment ce n'est pas une évidence pour tout le monde.
Oui je sais que ce n'est pas fait de façon méchante du tout mais j'avoue que des fois ça me saoule grave ces mains qu'on pose sur mon ventre.
Je sais que pour ces personnes cela paraît " magique ", surtout que mon locataire est très très gigoteur.
Mais des fois ça me gonfle.
C'est mon corps tout de même...
Alors pour ne pas paraître encore plus désagréable que je ne le suis je ne dis rien. Surtout que je suis partageuse à ce niveau là, je comprends ce besoin de rendre les choses concrètes.
J'aimerais juste que ce ne soit pas systématique et que l'on le demande la permission avant.
Une permission donnée une fois n'a pas une validité permanente.
vendredi 9 août 2013
La grossesse et la fibromyalgie
Bonjour
Un truc auquel je ne m'attendais pas quand je suis tombée enceinte c'est la douleur.
Pour celles qui me connaissent vous le savez déjà je souffre d'une fibromyalgie.
Pour les autres, et bien vous l'apprenez.
Pour ceux ou celles qui ne connaissent pas, Google est votre ami. Je ne me risquerai pas a vous définir la fibromyalgie car il n'en existe pas une mais des.
Dans mon cas, en plus des douleurs musculaires et articulaires, j'ai un sommeil non réparateur. Entendez par là que je me réveille le matin aussi fatiguée que la veille.
Vous me direz en ce moment ça ne doit pas me gêner des masses vu le peu que je dors ( il est 3h30 alors que je vous écris cet article ), mais bon ce n'est pas une raison.
Et la douleur chez la femme enceinte, on s'en fout...
Je suis tout a fait pour le principe de précautions, il ne s'agirait pas de faire des bébés tordus ou accros aux médocs pour des maux de têtes ou des lumbago.
Mais a cette heure ci, avec des douleurs qui se font de plus en plus intenses depuis plusieurs jours, j'avoue que la question se poserait presque ( j'ai dit presque oh, ne me jetez pas des pierres ).
C'est juste que voilà quoi, c'est pas comme si la grossesse était une période que merveilleuse.
Oui bien sûr, pour la plupart des femmes les symptômes régressent.
Mais pas dans mon cas.
Et je ne pense pas être la seule.
Donc ce serait un peu cool si cette maladie était un peu mieux prise en charge et qu'on n'oublie pas qu'avant d'être une gestatrice, on est aussi une femme qui souffre et qui aimerait Ben que cette douleur soit un tant soit peu soulagée.
Un truc auquel je ne m'attendais pas quand je suis tombée enceinte c'est la douleur.
Pour celles qui me connaissent vous le savez déjà je souffre d'une fibromyalgie.
Pour les autres, et bien vous l'apprenez.
Pour ceux ou celles qui ne connaissent pas, Google est votre ami. Je ne me risquerai pas a vous définir la fibromyalgie car il n'en existe pas une mais des.
Dans mon cas, en plus des douleurs musculaires et articulaires, j'ai un sommeil non réparateur. Entendez par là que je me réveille le matin aussi fatiguée que la veille.
Vous me direz en ce moment ça ne doit pas me gêner des masses vu le peu que je dors ( il est 3h30 alors que je vous écris cet article ), mais bon ce n'est pas une raison.
Et la douleur chez la femme enceinte, on s'en fout...
Je suis tout a fait pour le principe de précautions, il ne s'agirait pas de faire des bébés tordus ou accros aux médocs pour des maux de têtes ou des lumbago.
Mais a cette heure ci, avec des douleurs qui se font de plus en plus intenses depuis plusieurs jours, j'avoue que la question se poserait presque ( j'ai dit presque oh, ne me jetez pas des pierres ).
C'est juste que voilà quoi, c'est pas comme si la grossesse était une période que merveilleuse.
Oui bien sûr, pour la plupart des femmes les symptômes régressent.
Mais pas dans mon cas.
Et je ne pense pas être la seule.
Donc ce serait un peu cool si cette maladie était un peu mieux prise en charge et qu'on n'oublie pas qu'avant d'être une gestatrice, on est aussi une femme qui souffre et qui aimerait Ben que cette douleur soit un tant soit peu soulagée.
mercredi 7 août 2013
Le jour où j'ai viré harpie
Bonjour
Ça y est je peux le dire je suis une harpie. Si si en toute honnêteté me voilà transformée en mégère jamais contente qui râle pour un oui pour un non.
Le premier à en faire les frais est bien sûr Chéri qui se prend tout dans les dents le pauvre.
On va dire que déjà à la base je n'ai pas un caractère d'ange, mais le fait de rester cloîtrée à la maison avec la pression des hormones n'arrange en rien les choses.
Et puis il y a, pour être tout a fait honnête, une certaine part de rancœur et de jalousie vis a vis de Chéri.
Car on a beau dire, la grossesse reste une affaire de femme. Alors que pour nous à partir du 3ème ou du 4ème mois bébé devient un être concret qu'on sent évoluer dans notre organisme, eux doivent attendre la naissance pour faire de bébé un être concret. Ça c'est le côté positif d'être une femme.
Après il y a le fait qu'il nous faut tout subir, les examens, les changements alimentaires ( heureusement certains hommes comme Chéri compatissent et eux aussi limitent ce qui nous est interdit), les changements physiques...
Et quand ça ne va pas, qu'il y a un risque quelconque pour bébé, eux ne vivent pas ça de la même manière.
Je suis frustrée, frustrée de ne plus avoir ma liberté, lassée de ce lit, ce canapé et cette maison, ma maison que j'aime, soient mes seuls espaces de mouvement. Alors que Chéri peut continuer à vivre une vraie vie, voir des gens à l'extérieur et ne pas rester seul toute la journée à attendre un appel ou une hypothétique visite.
Mais bon je sais tout ça c'est pour la bonne cause, ça ne va durer qu'un temps et puis ça permet de mieux profiter des visites, des appels ou des messages des gens qu'on apprécie et qui nous montrent par leurs attentions tout l'amour qu'ils ont pour nous.
Ça y est je peux le dire je suis une harpie. Si si en toute honnêteté me voilà transformée en mégère jamais contente qui râle pour un oui pour un non.
Le premier à en faire les frais est bien sûr Chéri qui se prend tout dans les dents le pauvre.
On va dire que déjà à la base je n'ai pas un caractère d'ange, mais le fait de rester cloîtrée à la maison avec la pression des hormones n'arrange en rien les choses.
Et puis il y a, pour être tout a fait honnête, une certaine part de rancœur et de jalousie vis a vis de Chéri.
Car on a beau dire, la grossesse reste une affaire de femme. Alors que pour nous à partir du 3ème ou du 4ème mois bébé devient un être concret qu'on sent évoluer dans notre organisme, eux doivent attendre la naissance pour faire de bébé un être concret. Ça c'est le côté positif d'être une femme.
Après il y a le fait qu'il nous faut tout subir, les examens, les changements alimentaires ( heureusement certains hommes comme Chéri compatissent et eux aussi limitent ce qui nous est interdit), les changements physiques...
Et quand ça ne va pas, qu'il y a un risque quelconque pour bébé, eux ne vivent pas ça de la même manière.
Je suis frustrée, frustrée de ne plus avoir ma liberté, lassée de ce lit, ce canapé et cette maison, ma maison que j'aime, soient mes seuls espaces de mouvement. Alors que Chéri peut continuer à vivre une vraie vie, voir des gens à l'extérieur et ne pas rester seul toute la journée à attendre un appel ou une hypothétique visite.
Mais bon je sais tout ça c'est pour la bonne cause, ça ne va durer qu'un temps et puis ça permet de mieux profiter des visites, des appels ou des messages des gens qu'on apprécie et qui nous montrent par leurs attentions tout l'amour qu'ils ont pour nous.
mardi 6 août 2013
Lettre d'un papa à son bébé
Bonjour
Chéri aussi a écrit à son bébé. J'ai trouvé son message si touchant que je ne peux m'empêcher de venir le partager avec vous.
"Mon amour,
C'est papa. Je suis pressé de voir ta petite frimousse, mais pas tout de suite quand même s'il te plait.
Tu dois rester encore un petit peu avec Maman pour prendre beaucoup de force. Elle te servira quand tu seras dehors pour vaincre toutes les épreuves que peuvent vivre tous les petits bébés.
J'espère que je serai à la hauteur de tes attentes. Je ferai de mon mieux, je te le promets. En tout cas tu as déjà une Maman extra qui ne te décevra pas.
A bientôt mon amour.
Je t'aime déjà plus que ma vie."
Moi je dis qu'un bébé qui est aussi attendu par son Papa a beaucoup de chance.
Nous aussi on t'aime mon Chéri.
Chéri aussi a écrit à son bébé. J'ai trouvé son message si touchant que je ne peux m'empêcher de venir le partager avec vous.
"Mon amour,
C'est papa. Je suis pressé de voir ta petite frimousse, mais pas tout de suite quand même s'il te plait.
Tu dois rester encore un petit peu avec Maman pour prendre beaucoup de force. Elle te servira quand tu seras dehors pour vaincre toutes les épreuves que peuvent vivre tous les petits bébés.
J'espère que je serai à la hauteur de tes attentes. Je ferai de mon mieux, je te le promets. En tout cas tu as déjà une Maman extra qui ne te décevra pas.
A bientôt mon amour.
Je t'aime déjà plus que ma vie."
Moi je dis qu'un bébé qui est aussi attendu par son Papa a beaucoup de chance.
Nous aussi on t'aime mon Chéri.
samedi 3 août 2013
Les réseaux sociaux
Bonjour
Un petit écrit ce samedi pour parler de tout et de rien mais surtout des réseaux sociaux, que ce soit Facebook, Twitter ou n'importe quelle plateforme de blog qui permet de s'exposer.
La grossesse comme la maternité sont des moments de doute intense. De plus les bouleversements hormonaux traversés ne simplifient pas les choses.
Du coup je me demande si c'est vraiment judicieux de continuer à me dévoiler ainsi, à donner prise aux remarques et aux mauvaises interprétations de certaines paroles, ou plutôt certains écrits qui certes peuvent être mal pris selon la sensibilité de chacun et surtout lorsqu'ils sont sortis totalement du contexte dans lequel elles ont été prononcées ou ils étaient écrits.
J'ai un profond respect pour les autres. Je ne souhaite pas être jugée donc j'évite de juger. Quelque soit votre parcours, n'ayant pas votre vécu qui suis je donc pour vous cataloguer pour vos choix de vie?
Donc je vous demande aussi de l'indulgence. Mon blog n'est pas le royaume des bisounours dans lequel je dis que tout va bien et les écrits peuvent être maladroits parfois mais qui est exempt de fautes?
Pas moi...
Un petit écrit ce samedi pour parler de tout et de rien mais surtout des réseaux sociaux, que ce soit Facebook, Twitter ou n'importe quelle plateforme de blog qui permet de s'exposer.
La grossesse comme la maternité sont des moments de doute intense. De plus les bouleversements hormonaux traversés ne simplifient pas les choses.
Du coup je me demande si c'est vraiment judicieux de continuer à me dévoiler ainsi, à donner prise aux remarques et aux mauvaises interprétations de certaines paroles, ou plutôt certains écrits qui certes peuvent être mal pris selon la sensibilité de chacun et surtout lorsqu'ils sont sortis totalement du contexte dans lequel elles ont été prononcées ou ils étaient écrits.
J'ai un profond respect pour les autres. Je ne souhaite pas être jugée donc j'évite de juger. Quelque soit votre parcours, n'ayant pas votre vécu qui suis je donc pour vous cataloguer pour vos choix de vie?
Donc je vous demande aussi de l'indulgence. Mon blog n'est pas le royaume des bisounours dans lequel je dis que tout va bien et les écrits peuvent être maladroits parfois mais qui est exempt de fautes?
Pas moi...
jeudi 1 août 2013
Et ma pudeur bordel?!
Bonjour
Âmes sensibles merci de passer votre chemin car ce billet va contenir beaucoup de vulgarité.
Ce n'est pas que je sois particulièrement pudique même pas assez d'après Chéri. Mais mon intimité, entendez par là ma chatte, mon vagin enfin tout le toutime reste chassé gardée .
Même une simple visite chez le gynécologue devient pour moi une séance de torture. J'y peux rien, je n'aiment qu'on aille fourrer des trucs dedans qui n'ont aucune raison de s'y trouver.
Pour ma chance comme vous le savez, j'ai dû passer par une PMA. Donc là, ma fierté et ma pudeur je me les suis mises dans un endroit qui ne voit pas la lumière et en avant...
Donc en route pour les échographies par endoscopie. Si vous buttez sur le terme endoscopie ça veut dire par l'intérieur. Pour plus de visualisation vous imaginez un gode de taille plus que respectable qui se retrouve enduit de produit, recouvert d'une "capote" et de nouveau enduit de produit. Et donc ce truc là est introduit de façon plus ou moins délicate dans votre entrejambe pour vérifier que tout va bien.
Bon entre temps il y a eu les inséminations avec ecartage de jambes et vagin pris pour un entrepôt de stockage ( guide, écarteur, pipette...).
Entre les examens et les inséminations, mon gynécologue fréquentait plus assidûment mon vagin que Chéri.
Le pire de tout ça? On s'y fait... Sorte de syndrome de Stockholm...
À un moment donné je me suis cru sauvée quand on est passé en mode échographie par l'extérieur mais cette joie a été de brève durée car il y a aussi la mesure du col de l'utérus donc rebelote on passe par l'intérieur.
Et puis un jour mon gynécologue m'annonce que pour les échographies officielles, il faut que j'aille chez un autre qui est spécialisé dans ce domaine. Me revoilà donc les jambes écartées chez un nouvel inconnu.
J'ai beau essayer de mettre des jupes longues histoire d'avoir l'impression de ne pas être en train de m'exhiber rien y fait.
Bref...
12 juin 2013, petit tour aux urgences. Pas moins de 4 sage-femmes et un gynécologue sont passés. Il faut bien que la jeunesse se forme m'enfin bon. J'ai eu le droit aux explications sur ce qu'elles ont fait de bien ou pas pendant l'examen en direct. Et toujours les jambes écartées.
Début juillet on change de gynécologue. Je passe chez celui qui doit me faire accoucher. 3 jours avant j'étais chez mon gynécologue habituel et tout allait bien, j'arrive avec mon dossier qui dit que tout va bien mais bon il faut quand même passer par le toucher vaginal.
Aaaaaah le toucher vaginal quel plaisir... Savez vous que c'est un examen qui dans certains pays comme l'Angleterre n'est quasiment jamais pratiqué?
Mais en France, vu que le Monsieur porte une blouse blanche, il peut te coller ses doigts dans la chatte au bout de 5 minutes alors que ton Chéri tu l'as fait lambiner des lustres( ou pas mais ça c'est ton choix) avant qu'il puisse en faire autant...
Et puis vas y essaye de refuser tu entendras " Madame, c'est un examen médical!"
Bon je croyais avoir presque tout vu. Je dis presque car je sais que l'accouchement avec les équipes qui se relaient va m'en faire voir des belles avec la mesure de la dilatation du col.
Donc je croyais avoir tout vécu jusqu'au prélèvement vaginal. Bah oui. Je ne sais pas trop pourquoi on te fait ça, sûrement pour vérifier que le passage est sain m'enfin bon. Donc voilà maintenant je peux le dire, je me suis fait doigter la chatte par un coton tige. Non en fait ils étaient trois.
Encore une fois, il a fallu écarter les jambes devant une personne dont je ne connais même pas le nom et le laisser rentrer des trucs en moi.
J'ai une pudeur bordel!
Ce message s'adresse aussi à toi, corps médical. Tu ne crois pas qu'il pourrait être envisagé de créer une équipe qui se charge de la personne du début jusqu'à la fin? De demander à la femme son avis sur tous ces examens? De lui laisser un peu le choix?
Enfin bref, vous êtes enceinte Madame, il faut en passer par là...
Âmes sensibles merci de passer votre chemin car ce billet va contenir beaucoup de vulgarité.
Ce n'est pas que je sois particulièrement pudique même pas assez d'après Chéri. Mais mon intimité, entendez par là ma chatte, mon vagin enfin tout le toutime reste chassé gardée .
Même une simple visite chez le gynécologue devient pour moi une séance de torture. J'y peux rien, je n'aiment qu'on aille fourrer des trucs dedans qui n'ont aucune raison de s'y trouver.
Pour ma chance comme vous le savez, j'ai dû passer par une PMA. Donc là, ma fierté et ma pudeur je me les suis mises dans un endroit qui ne voit pas la lumière et en avant...
Donc en route pour les échographies par endoscopie. Si vous buttez sur le terme endoscopie ça veut dire par l'intérieur. Pour plus de visualisation vous imaginez un gode de taille plus que respectable qui se retrouve enduit de produit, recouvert d'une "capote" et de nouveau enduit de produit. Et donc ce truc là est introduit de façon plus ou moins délicate dans votre entrejambe pour vérifier que tout va bien.
Bon entre temps il y a eu les inséminations avec ecartage de jambes et vagin pris pour un entrepôt de stockage ( guide, écarteur, pipette...).
Entre les examens et les inséminations, mon gynécologue fréquentait plus assidûment mon vagin que Chéri.
Le pire de tout ça? On s'y fait... Sorte de syndrome de Stockholm...
À un moment donné je me suis cru sauvée quand on est passé en mode échographie par l'extérieur mais cette joie a été de brève durée car il y a aussi la mesure du col de l'utérus donc rebelote on passe par l'intérieur.
Et puis un jour mon gynécologue m'annonce que pour les échographies officielles, il faut que j'aille chez un autre qui est spécialisé dans ce domaine. Me revoilà donc les jambes écartées chez un nouvel inconnu.
J'ai beau essayer de mettre des jupes longues histoire d'avoir l'impression de ne pas être en train de m'exhiber rien y fait.
Bref...
12 juin 2013, petit tour aux urgences. Pas moins de 4 sage-femmes et un gynécologue sont passés. Il faut bien que la jeunesse se forme m'enfin bon. J'ai eu le droit aux explications sur ce qu'elles ont fait de bien ou pas pendant l'examen en direct. Et toujours les jambes écartées.
Début juillet on change de gynécologue. Je passe chez celui qui doit me faire accoucher. 3 jours avant j'étais chez mon gynécologue habituel et tout allait bien, j'arrive avec mon dossier qui dit que tout va bien mais bon il faut quand même passer par le toucher vaginal.
Aaaaaah le toucher vaginal quel plaisir... Savez vous que c'est un examen qui dans certains pays comme l'Angleterre n'est quasiment jamais pratiqué?
Mais en France, vu que le Monsieur porte une blouse blanche, il peut te coller ses doigts dans la chatte au bout de 5 minutes alors que ton Chéri tu l'as fait lambiner des lustres( ou pas mais ça c'est ton choix) avant qu'il puisse en faire autant...
Et puis vas y essaye de refuser tu entendras " Madame, c'est un examen médical!"
Bon je croyais avoir presque tout vu. Je dis presque car je sais que l'accouchement avec les équipes qui se relaient va m'en faire voir des belles avec la mesure de la dilatation du col.
Donc je croyais avoir tout vécu jusqu'au prélèvement vaginal. Bah oui. Je ne sais pas trop pourquoi on te fait ça, sûrement pour vérifier que le passage est sain m'enfin bon. Donc voilà maintenant je peux le dire, je me suis fait doigter la chatte par un coton tige. Non en fait ils étaient trois.
Encore une fois, il a fallu écarter les jambes devant une personne dont je ne connais même pas le nom et le laisser rentrer des trucs en moi.
J'ai une pudeur bordel!
Ce message s'adresse aussi à toi, corps médical. Tu ne crois pas qu'il pourrait être envisagé de créer une équipe qui se charge de la personne du début jusqu'à la fin? De demander à la femme son avis sur tous ces examens? De lui laisser un peu le choix?
Enfin bref, vous êtes enceinte Madame, il faut en passer par là...
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