Bonjour
Aujourd'hui ça fait pile un mois que j'ai été opérée.
Le moins qu'on puisse dire c'est que si c'était à refaire et bien je ne le referais pas.
A aucun moment je n'ai appréhendé l'étendue des difficultés qui se présentent à moi chaque jour.
La première est l'étendue de la douleur. Je savais qu'après une opération on a mal. Ce n'est pas un acte anodin. Sauf que je suis intolérante à un grand nombre de médicaments donc je me retrouve à devoir gérer la douleur à coup de doliprane et autant vous dire que ça ne dépote pas des masses. J'ai bien tenté le tramadol qui était celui le "moins pire" mais finalement même celui-ci me provoquait trop d'effets indésirables pour que je puisse les supporter longtemps.
La dernière des choses dont je veux parler est que c'est dur d'être dépendant des autres. Nous (valides) ne mesurons pas à quel point nous avons de la chance de pouvoir faire ce que nous voulons quand nous le voulons et ce sans mettre en place une logistique particulière. La voiture étant trop petite pour contenir mon fauteuil roulant, si je veux aller ne serait-ce que chez mes parents il faut que je sollicite une autre personne qui prendra en charge mon fauteuil.
Mais même juste à la maison. A force de contorsion j'arrive désormais à m'habiller seule mais pendant au moins 3 semaines je sollicitais sans arrêt PetiteFée pour avoir l'aide nécessaire. Même Princesse la pauvre, dès qu'elle entend un bruit de béquille un peu fort arrive en courant en me demandant si ça va.
Bref.
Mon côté rationnel me dit que c'est une étape pour aller vers le mieux mais je n'arrive pas à faire taire la petite voix qui me dit que c'était aussi ce que je pensais lors de mes deux dernières opérations sur la même jambe.
L'avenir me dira laquelle de ces deux voix a vu juste
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