L'actualité est de pire en pire. Je commence à désespérer, j'ai complètement perdu foi dans le monde que je te laisse en héritage.
Il y encore eu des morts ce 14 juillet à Nice. Même si pour le moment rien ne vient sérieusement étayer ces dires, il semblerait que cela soit encore un attentat.
Attentat perpétré par un homme principalement malade dans sa tête mais comme il est d'origine tunisienne et par à priori musulman, notre religion en prend à nouveau un coup.
Je ne suis plus les actualités, sauf de façon marginale via Twitter ou des articles qui paraissent sur Facebook. Quel intérêt d'ailleurs si c'est pour voir l'indifférence des "gens biens" sur tout ce qui se passe dans le monde mais pour les voir monter au créneau dès qu'il s'agit d'un évènement qui touche leur communauté.
Aujourd'hui des gens meurent pour:
- leur foi comme les birmans assassinés dans leur pays en toute indifférence
- leur sexualité comme à Orlando
- leur couleur de peau #BlackLivesMatter
- avoir été au mauvais endroit au mauvais moment tout simplement
Les politiciens chargés de gérer cela prononcent de beaux discours d'un côté alors que de l'autre ils participent à des accords financiers qui entretiennent cette politique de chaos.
Les foules rendues dociles à coup de Secret Story ou de Touche pas à Mon Poste prennent pour argent comptant tout ce que leur disent les médias. Il va te falloir être forte pour pouvoir garder ton individualité et ton autonomie de pensée au milieu de toute cette foule. Je vais continuer tous mes efforts pour t'éduquer dans ce sens
Je ne sais plus quoi faire pour te protéger de tout ça mon amour. Pour le moment je dois t'avouer que c'est toi qui me protège de toute cette folie. Avec ta douceur, ta tendresse, tes mots doux et à travers nos jeux tu me donnes une bulle de tranquillité, un espace préservé de toute la laideur du monde qui nous entoure.
Je t'aime ma fille et je suis désolée pour le monde que je te laisse en avenir.
Il est tellement dommage que peu de gens se rappellent que "nous n'héritons pas la Terre de nos parents, nous l'empruntons à nos enfants"
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