Bonjour
Aujourd'hui c'est un billet coup de gueule contre les conseils des gens, des proches, de la famille.
J'en ai ma claque de tout ces bien-pensants qui croient avoir la science infuse car ils ont eu des enfants avant toi.
Pareil pour les parents qui n'ont pas forcément conscience que les méthodes d'éducation ont changé depuis que nous étions bébé.
Oui je suis pour le co dodo. Avoir mon bébé dans notre lit n'est pas une contrainte mais me facilite la vie la nuit. Et aussi j'ai du mal à la laisser si petite dans sa grande chambre mais juste la nuit. Peut être, voir sûrement une anxiété mal gérée de mon côté. Mais je travaille dessus et je la laisse dormir seule durant la journée.
Oui je suis pour le portage. Avoir mon bébé en écharpe autour de moi me remplit de joie et me permet de mener mes activités.
Oui je suis pour l'allaitement. Ce n'est pas facile tous les jours, je ne juge personne sur son choix, ne me jugez pas. Et je n'ai rien contre les biberons que j'utilise aussi. Je ne veux pas qu'on me conseille le biberon, j'ai le droit d'avoir mes convictions et d'essayer de faire ce que j'estime le mieux pour nous deux.
Non je refuse de laisser mon bébé pleurer. Je ne vois pas l'intérêt de laisser ce petit être fragile hurler, ça ne lui apporte rien et à moi non plus. On me dit que je vais en faire une capricieuse. J'en prends le risque. Pour moi c'est plutôt lui assurer un équilibre émotionnel que de pourvoir à ses besoins dès qu'elle les manifeste.
Donc s'il vous plait les gens laissez moi tranquille.
Si j'ai besoin de conseils je les demanderai.
En attendant j'élève ma fée comme bon me semble.
lundi 30 septembre 2013
dimanche 29 septembre 2013
Recherche traducteur de pleurs
Bonjour
Lors des cours de préparation à l'accouchement, dans la "mythologie" de la maternité on nous dit que les hormones aident à comprendre les pleurs de son bébé.
Ça c'est peut être vrai pour celles qui sont équipées d'un traducteur automatique ouin ouin/langage adulte.
Il est très dur de faire face aux pleurs de son bébé, surtout lorsque l'on ne comprend pas la source.
Alors on essaye de faire face par élimination.
Couche : OK
Ventre plein: mission accomplie
Recherche de coliques: ventre souple et sans bruits
Câlins : en cours
Alors ma fée pourquoi tu pleures? C'est la question que je me pose. C'est dur car à cet âge ce n'est pas par caprice que le bébé pleure, il a donc un besoin ou un problème que je n'ai pas réussi à cerner.
Je me suis déjà retrouvé à pleurer de la voir pleurer et ne pas savoir quoi faire pour la calmer.
A ce moment là il faut réussir à relativiser.
Non je ne suis pas une incapable ( l'éternelle culpabilité maternelle ), oui j'ai fait tout ce qui était possible et non il ne faut pas s'énerver.
Il n'empêche que faire face aux pleurs de son bébé reste une épreuve très difficile
Lors des cours de préparation à l'accouchement, dans la "mythologie" de la maternité on nous dit que les hormones aident à comprendre les pleurs de son bébé.
Ça c'est peut être vrai pour celles qui sont équipées d'un traducteur automatique ouin ouin/langage adulte.
Il est très dur de faire face aux pleurs de son bébé, surtout lorsque l'on ne comprend pas la source.
Alors on essaye de faire face par élimination.
Couche : OK
Ventre plein: mission accomplie
Recherche de coliques: ventre souple et sans bruits
Câlins : en cours
Alors ma fée pourquoi tu pleures? C'est la question que je me pose. C'est dur car à cet âge ce n'est pas par caprice que le bébé pleure, il a donc un besoin ou un problème que je n'ai pas réussi à cerner.
Je me suis déjà retrouvé à pleurer de la voir pleurer et ne pas savoir quoi faire pour la calmer.
A ce moment là il faut réussir à relativiser.
Non je ne suis pas une incapable ( l'éternelle culpabilité maternelle ), oui j'ai fait tout ce qui était possible et non il ne faut pas s'énerver.
Il n'empêche que faire face aux pleurs de son bébé reste une épreuve très difficile
jeudi 19 septembre 2013
La maternité et la reprise du travail
Bonjour
Aujourd'hui c'est un mega coup de gueule contre le monde de l'entreprise et son attitude vis à vis de la maternité.
Cela fait 9 ans que je travaille dans ma société. Je ne prétends pas être parfaite mais une chose est sûre c'est que pendant ces 9 ans, j'ai fait de mon mieux pour satisfaire mes clients. Je pense avoir réussi ma mission car ils sont globalement très satisfaits de mon travail et j'ai noué de très bonnes relations avec eux.
Ma grossesse comme vous le savez a été difficile, j'ai été arrêtée en juin et avec le congé parental que je compte prendre je ne retournerai à mon poste qu'en mars prochain.
Cette semaine j'ai eu mon chef au téléphone, qui comme ça, d'un commun accord avec lui même, m'annonce qu'il m'attribue de nouvelles fonctions et qu'à mon retour je ne récupère pas mon poste.
Ces nouvelles fonctions ne sont bien entendue pas du tout équivalente à mon poste actuel.
Je suis outrée. De quel droit profite-t-il de mon absence pour changer la donne?
Pourtant l'article 1225-25 du code du travail est clair, la salariée doit retrouver son poste ou un équivalent.
Je me suis donc permis de le rappeler à mon employeur qui a très mal pris les choses alors que mon courriel était correct et que je précisais qu'il fallait qu'on soit d'accord sur les modalités du nouveau poste.
La loi est claire mais les statistiques le sont tout autant: 1 femme sur 3 ne retrouve pas son poste à son retour de congé maternité.
Il y a encore un grand progrès a faire pour obtenir une égalité homme femme...
Aujourd'hui c'est un mega coup de gueule contre le monde de l'entreprise et son attitude vis à vis de la maternité.
Cela fait 9 ans que je travaille dans ma société. Je ne prétends pas être parfaite mais une chose est sûre c'est que pendant ces 9 ans, j'ai fait de mon mieux pour satisfaire mes clients. Je pense avoir réussi ma mission car ils sont globalement très satisfaits de mon travail et j'ai noué de très bonnes relations avec eux.
Ma grossesse comme vous le savez a été difficile, j'ai été arrêtée en juin et avec le congé parental que je compte prendre je ne retournerai à mon poste qu'en mars prochain.
Cette semaine j'ai eu mon chef au téléphone, qui comme ça, d'un commun accord avec lui même, m'annonce qu'il m'attribue de nouvelles fonctions et qu'à mon retour je ne récupère pas mon poste.
Ces nouvelles fonctions ne sont bien entendue pas du tout équivalente à mon poste actuel.
Je suis outrée. De quel droit profite-t-il de mon absence pour changer la donne?
Pourtant l'article 1225-25 du code du travail est clair, la salariée doit retrouver son poste ou un équivalent.
Je me suis donc permis de le rappeler à mon employeur qui a très mal pris les choses alors que mon courriel était correct et que je précisais qu'il fallait qu'on soit d'accord sur les modalités du nouveau poste.
La loi est claire mais les statistiques le sont tout autant: 1 femme sur 3 ne retrouve pas son poste à son retour de congé maternité.
Il y a encore un grand progrès a faire pour obtenir une égalité homme femme...
mercredi 18 septembre 2013
Être mère
Bonjour
Pour la première fois je participe à ce thème suite à un article que j'avais lu chez
Kiara
Ce sujet est proposé par Petits Diables et Foxymama
Être mère c'est tout d'abord une nouveauté pour moi car ma fée est encore toute récente!
Être mère c'est apprendre à apprendre, c'est se remettre en question en permanence pour trouver ce qui est le mieux pour son bébé mais aussi pour soi.
Être mère ne signifie pas pour autant oublier d'être une femme car nombre de couples se perdent dans cette aventure et ne finissent que par être des étrangers l'un pour l'autre.
Être mère en cette période de découverte est l'apprentissage de la patience:
- patience pour déchiffrer ses pleurs
- patience lors des longues nuits sans sommeil
- patience lors des visites de la famille, des amis... qui passent alors que vous n'avez qu'une envie c'est de profiter de ce moment où bébé dort pour en faire de même. Mais de toute façon ils sont là car ils sont heureux de cette naissance eux aussi!
- patience aussi face à tous les bien-pensants qui vous abreuvent de conseils que vous n'avez pas demandé. Si il y avait une recette universelle pour les bébés ça se saurait! Et si j'ai besoin de conseils je les demande.
Voilà ce que j'ai envie de dire pour cette première participation.
Pour la première fois je participe à ce thème suite à un article que j'avais lu chez
Kiara
Ce sujet est proposé par Petits Diables et Foxymama
Être mère c'est tout d'abord une nouveauté pour moi car ma fée est encore toute récente!
Être mère c'est apprendre à apprendre, c'est se remettre en question en permanence pour trouver ce qui est le mieux pour son bébé mais aussi pour soi.
Être mère ne signifie pas pour autant oublier d'être une femme car nombre de couples se perdent dans cette aventure et ne finissent que par être des étrangers l'un pour l'autre.
Être mère en cette période de découverte est l'apprentissage de la patience:
- patience pour déchiffrer ses pleurs
- patience lors des longues nuits sans sommeil
- patience lors des visites de la famille, des amis... qui passent alors que vous n'avez qu'une envie c'est de profiter de ce moment où bébé dort pour en faire de même. Mais de toute façon ils sont là car ils sont heureux de cette naissance eux aussi!
- patience aussi face à tous les bien-pensants qui vous abreuvent de conseils que vous n'avez pas demandé. Si il y avait une recette universelle pour les bébés ça se saurait! Et si j'ai besoin de conseils je les demande.
Voilà ce que j'ai envie de dire pour cette première participation.
mardi 17 septembre 2013
Premier mois de bébé
Bonjour
Aujourd'hui nous fêtons le moisversaire de ma petite fée.
On a beau se préparer, on a beau le savoir mais l'arrivée de bébé est un tsunami qu'on s'encaisse en pleine face.
Durant ce mois nous avons connu:
- la découverte mutuelle car pour ma fée nous n'étions que des voix et elle était une chose dans mon ventre;
- l'arrivée à la maison et la découverte du nouvel environnement;
- pour le plus grand déplaisir de Chéri le squattage de notre domicile par ma famille, casse pied pour lui mais réconfortant pour moi d'avoir du monde qui me décharge;
- de grosses frayeurs lorsque ma fée a perdu du poids;
- le plaisir de voir ma fée devenir éveillée et s'intéresser aux bruits;
- la joie des premiers sourires;
- les barres de rire face aux mimiques et aux positions adoptées par bébé ;
- la découverte de conversations super intéressantes du genre "elle a fait caca aujourd'hui?";
- 4 gâteaux mangés car on a fait une fête en famille avec mon Chéri pour chacune des semaines de bébé ( gourmandise quand tu nous tiens )
- les nuits à espérer qu'enfin elle s'endorme pour de bon et que ce ne soit pas encore une micro sieste de 8 minutes;
- les batailles pour parvenir à un allaitement au sein, mais avec une téterelle.
Mais ce mois c'est aussi 34566754321345676 bisous, plein de caresses, les moments tendres en peau à peau et tout plein d'amour.
J'ai l'impression que c'était hier que je découvrais que j'étais enceinte et voilà déjà un mois que ma fée rythme ma vie.
Le temps passe décidément trop vite...
Aujourd'hui nous fêtons le moisversaire de ma petite fée.
On a beau se préparer, on a beau le savoir mais l'arrivée de bébé est un tsunami qu'on s'encaisse en pleine face.
Durant ce mois nous avons connu:
- la découverte mutuelle car pour ma fée nous n'étions que des voix et elle était une chose dans mon ventre;
- l'arrivée à la maison et la découverte du nouvel environnement;
- pour le plus grand déplaisir de Chéri le squattage de notre domicile par ma famille, casse pied pour lui mais réconfortant pour moi d'avoir du monde qui me décharge;
- de grosses frayeurs lorsque ma fée a perdu du poids;
- le plaisir de voir ma fée devenir éveillée et s'intéresser aux bruits;
- la joie des premiers sourires;
- les barres de rire face aux mimiques et aux positions adoptées par bébé ;
- la découverte de conversations super intéressantes du genre "elle a fait caca aujourd'hui?";
- 4 gâteaux mangés car on a fait une fête en famille avec mon Chéri pour chacune des semaines de bébé ( gourmandise quand tu nous tiens )
- les nuits à espérer qu'enfin elle s'endorme pour de bon et que ce ne soit pas encore une micro sieste de 8 minutes;
- les batailles pour parvenir à un allaitement au sein, mais avec une téterelle.
Mais ce mois c'est aussi 34566754321345676 bisous, plein de caresses, les moments tendres en peau à peau et tout plein d'amour.
J'ai l'impression que c'était hier que je découvrais que j'étais enceinte et voilà déjà un mois que ma fée rythme ma vie.
Le temps passe décidément trop vite...
samedi 14 septembre 2013
Ma nuit avec bébé
Bonjour
Ou plutôt bonsoir vu l'heure à laquelle je débute l'écriture de cet article.
Durant ma grossesse je pensais que ma fée me donnait un avant goût de ce que serait notre vie via les insomnies.
Ce n'est pas totalement faux mais car il y a toujours un mais.
Pendant ma grossesse j'étais chouchoutée.
Pendant ma grossesse je ne faisais rien de mes journées.
Pendant ma grossesse je dormais mal mais peut importe le moment où je voulais faire la sieste je n'avais qu'à me coucher et à dormir.
Mais ça c'était avant.
Maintenant il y a pour mon plus grand bonheur ma fée.
Maintenant j'ai accouché et on s'en fout que j'ai subi une césarienne et tout le reste, je suis "désacralisée" donc roule ma poule et si tu veux quelque chose bouge tes fesses.
Maintenant je découvre les joies de se réveiller au cri strident du ouiiiiiiin.
Bon il ne faut pas se leurrer, on n'est pas fait pour être réveillé en plein milieu de la nuit et être direct d'attaque.
Il me faut apprendre à réagir aux prémices du réveil histoire d'être prête pour la tétée avant le passage en mode hystérique.
Il me faut apprendre à ne pas me poser de question du genre "ça fait combien de temps que je dors". Poupounette a besoin de manger, il faut se lever c'est tout.
Il me faut apprendre la patience car les tétées sont loooooongues.
Il me faut encore plus de patience car bébé lutte contre le sommeil. Et oui ma fée est fatiguée mais refuse de dormir alors que moi épuisée je n'attends que ça.
Je découvre avec joie les nuits avec bébé...
Ou plutôt bonsoir vu l'heure à laquelle je débute l'écriture de cet article.
Durant ma grossesse je pensais que ma fée me donnait un avant goût de ce que serait notre vie via les insomnies.
Ce n'est pas totalement faux mais car il y a toujours un mais.
Pendant ma grossesse j'étais chouchoutée.
Pendant ma grossesse je ne faisais rien de mes journées.
Pendant ma grossesse je dormais mal mais peut importe le moment où je voulais faire la sieste je n'avais qu'à me coucher et à dormir.
Mais ça c'était avant.
Maintenant il y a pour mon plus grand bonheur ma fée.
Maintenant j'ai accouché et on s'en fout que j'ai subi une césarienne et tout le reste, je suis "désacralisée" donc roule ma poule et si tu veux quelque chose bouge tes fesses.
Maintenant je découvre les joies de se réveiller au cri strident du ouiiiiiiin.
Bon il ne faut pas se leurrer, on n'est pas fait pour être réveillé en plein milieu de la nuit et être direct d'attaque.
Il me faut apprendre à réagir aux prémices du réveil histoire d'être prête pour la tétée avant le passage en mode hystérique.
Il me faut apprendre à ne pas me poser de question du genre "ça fait combien de temps que je dors". Poupounette a besoin de manger, il faut se lever c'est tout.
Il me faut apprendre la patience car les tétées sont loooooongues.
Il me faut encore plus de patience car bébé lutte contre le sommeil. Et oui ma fée est fatiguée mais refuse de dormir alors que moi épuisée je n'attends que ça.
Je découvre avec joie les nuits avec bébé...
jeudi 12 septembre 2013
DPA
Bonjour
Le message d'aujourd'hui s'adresse à ma petite fée.
Aujourd'hui nous sommes le 12 septembre. Cette date tu t'en moques sûrement mais pendant 8 mois elle a été mon objectif.
Pourquoi? Tout simplement parce que c'était ( c'est ) la date de ton terme. Mon but était de te conduire le plus prêt de cette date.
Ce que l'on nomme en jargon de grossesse la Date Prévue d'accouchement.
Comme tu le sais j'ai ou plutôt mon corps a failli.
J'ai encore beaucoup de frustrations à ce sujet mais la plupart du temps te regarder, te toucher ou te sentir avec ta délicate odeur de bébé suffit à transformer toutes ces mauvaises pensées en pur bonheur.
Je t'aime ma petite fée.
Le message d'aujourd'hui s'adresse à ma petite fée.
Aujourd'hui nous sommes le 12 septembre. Cette date tu t'en moques sûrement mais pendant 8 mois elle a été mon objectif.
Pourquoi? Tout simplement parce que c'était ( c'est ) la date de ton terme. Mon but était de te conduire le plus prêt de cette date.
Ce que l'on nomme en jargon de grossesse la Date Prévue d'accouchement.
Comme tu le sais j'ai ou plutôt mon corps a failli.
J'ai encore beaucoup de frustrations à ce sujet mais la plupart du temps te regarder, te toucher ou te sentir avec ta délicate odeur de bébé suffit à transformer toutes ces mauvaises pensées en pur bonheur.
Je t'aime ma petite fée.
lundi 9 septembre 2013
Quand allaitement rime avec galère
Bonjour
Je suis de moins en moins régulière dans la publication de mes articles. Ce n'est pas que je n'ai rien à dire mais c'est qu'entre la fatigue et la santé qui n'est pas au top c'est un peu rude.
Aujourd'hui je vais partager avec vous mon expérience sur la mise en place de l'allaitement.
À la clinique tout s'est bien passé. Ma fée allait au sein sans aucun problème. Nous sommes rentrées le jeudi et le vendredi tout se passait bien.
Le samedi nous avons rencontre nos premières difficultés. Poupounette a refusé de téter toute la journée malgré mes nombreuses tentatives. J'ai essayé différentes positions, de changer de pièce mais rien n'y faisait elle refusait.
En fin de journée je me suis décidée à appeler les numéros d'aide, il faut se renseigner il existe plein de structure comme la leche league mais aussi des lignes allo allaitement.
En suivant leurs conseils on a donc opté pour le biberon car il était indispensable qu'elle mange.
Dimanche ça a été la même chose.
Comment expliquer ce sentiment de désarroi quand une chose qui devrait être naturelle comme la mise au sein de son enfant ne se passe pas bien du tout. Je me suis encore sentie en sentiment d'échec car forcément il y avait un truc qui clochait avec moi car l'allaitement est quelque chose de naturel ( bien que je respecte totalement la volonté des femmes qui refusent d'allaiter, chacune est libre de son choix).
J'ai donc dû opter pour le tire lait afin d'avoir une montée de lait suffisante malgré le fait que ma fée refusait de téter. Je ne m'etendrais pas plus longuement sur le côté glamour de cette trayeuse mais celles qui en ont déjà utilisé me comprennent, pour les autres sachez que vous avez de la chance.
Le mardi nous avons eu la visite d'une conseillère en allaitement de la pmi. La dame super sympa nous a présenté plusieurs alternatives comme le dispositif d'aide à la lactation qui consiste à "flouer" le bébé en lui faisant téter le biberon grâce à un tuyau qui est mis à niveau du sein. Si je ne suis pas très claire je suis désolée.
Mais j'ai eu aussi une explication, tout n'est pas de ma faute ( culpabilité quand tu nous tient ), mais comme Poupounette est un tout petit gabarit elle se fatigue trop vite lors de la mise au sein et vu qu'en plus elle est nerveuse, si le lait n'arrive pas tout de suite elle s'énerve.
Depuis j'ai réussi à trouver une solution qui pour le moment fonctionne mais qui m'embête, c'est l'allaitement mixte. Il faut au début lui donner un biberon pour qu'elle prenne le réflexe de téter ( j'appelle ça amorcer la pompe)puis ensuite la basculer au sein et enfin compléter au biberon.
Mon objectif reste quand même de parvenir au tout sein, je vous tiendrai bien sur au courant ^_^
Je suis de moins en moins régulière dans la publication de mes articles. Ce n'est pas que je n'ai rien à dire mais c'est qu'entre la fatigue et la santé qui n'est pas au top c'est un peu rude.
Aujourd'hui je vais partager avec vous mon expérience sur la mise en place de l'allaitement.
À la clinique tout s'est bien passé. Ma fée allait au sein sans aucun problème. Nous sommes rentrées le jeudi et le vendredi tout se passait bien.
Le samedi nous avons rencontre nos premières difficultés. Poupounette a refusé de téter toute la journée malgré mes nombreuses tentatives. J'ai essayé différentes positions, de changer de pièce mais rien n'y faisait elle refusait.
En fin de journée je me suis décidée à appeler les numéros d'aide, il faut se renseigner il existe plein de structure comme la leche league mais aussi des lignes allo allaitement.
En suivant leurs conseils on a donc opté pour le biberon car il était indispensable qu'elle mange.
Dimanche ça a été la même chose.
Comment expliquer ce sentiment de désarroi quand une chose qui devrait être naturelle comme la mise au sein de son enfant ne se passe pas bien du tout. Je me suis encore sentie en sentiment d'échec car forcément il y avait un truc qui clochait avec moi car l'allaitement est quelque chose de naturel ( bien que je respecte totalement la volonté des femmes qui refusent d'allaiter, chacune est libre de son choix).
J'ai donc dû opter pour le tire lait afin d'avoir une montée de lait suffisante malgré le fait que ma fée refusait de téter. Je ne m'etendrais pas plus longuement sur le côté glamour de cette trayeuse mais celles qui en ont déjà utilisé me comprennent, pour les autres sachez que vous avez de la chance.
Le mardi nous avons eu la visite d'une conseillère en allaitement de la pmi. La dame super sympa nous a présenté plusieurs alternatives comme le dispositif d'aide à la lactation qui consiste à "flouer" le bébé en lui faisant téter le biberon grâce à un tuyau qui est mis à niveau du sein. Si je ne suis pas très claire je suis désolée.
Mais j'ai eu aussi une explication, tout n'est pas de ma faute ( culpabilité quand tu nous tient ), mais comme Poupounette est un tout petit gabarit elle se fatigue trop vite lors de la mise au sein et vu qu'en plus elle est nerveuse, si le lait n'arrive pas tout de suite elle s'énerve.
Depuis j'ai réussi à trouver une solution qui pour le moment fonctionne mais qui m'embête, c'est l'allaitement mixte. Il faut au début lui donner un biberon pour qu'elle prenne le réflexe de téter ( j'appelle ça amorcer la pompe)puis ensuite la basculer au sein et enfin compléter au biberon.
Mon objectif reste quand même de parvenir au tout sein, je vous tiendrai bien sur au courant ^_^
mercredi 4 septembre 2013
La césarienne
Ma cesarienne
Cette balafre que je n'accepte pas.
Cela pourrait bien se passer, elle est bien placée et pas trop moche mais non je ne l'accepte pas.
Il va pourtant falloir s'y faire...
Mais pour moi elle est un signe d'échec.
On ne prépare pas les femmes à cette épreuve. Tout est expliqué, détaillé sur l'accouchement "naturel" mais nous sommes dans le flou face à cette césarienne.
À moins qu'elle ait été voulue ou bien préparée en amont, c'est généralement un choc lorsqu'on vous dit qu'il faut vous ouvrir le ventre. Un choc d'autant plus grand que si le corps médical en arrive à ce stade c'est qu'il est question de survie du bébé ou/et de la mère.
En règle générale on ouvre assez bas désormais et ce sur 10/15 cm (sauf pour moi où j'en ai pour 25 cm) avec une rachis anesthésie, ce qui permet au moins de voir son bébé.
Je ne vais pas m'etaler pendant des lustres sur l'impact physique de cette opération mais il faut savoir quand même quelques détails:
- niveau douleur dès le deuxième jour on déguste pas mal
- le protocole de soin vous imposera de vous lever et marcher le plus tôt possible
- dès le lendemain vous souffrirez de gaz, cela peut paraître drôle à lire mais ça ne l'est pas du tout à vivre
- pas de bain pendant 3 semaines
- l'allaitement est plus difficile
- comptez 8 semaines minimum si tout s'est bien passé pour "récupérer"
- il faut en moyenne 1 an à l'utérus pour bien cicatriser.
De plus après une césarienne tout est plus dur physiquement et donner les soins à son enfant devient une épreuve.
C'est plutôt l'impact psychologique de la césarienne qui est délaissé.
Pour la plupart des gens c'est "cool" car vaut mieux ça que souffrir pendant 20 heures et en plus bébé naît tout joli.
Et bien non je ne trouve pas ça "cool". Pendant toute la grossesse j'ai rêvé de mon accouchement, de ce travail. Je n'avais pas peur de la douleur que je savais être intense mais passagère. Je voulais prendre conscience de mon bébé qui sort, voir son père couper le cordon, faire mon premier peau à peau et une tétée d'accueil.
Mais là je me suis retrouvée dépossédée de tout.
Mon corps m'a trahi en ne me laissant pas vivre ce rite de passage.
Cela peut sembler puéril de s'attarder sur un tel événement puisque le principal est qu'au final tout le monde aille bien mais j'ai besoin d'en parler, de mettre des mots sur ce manque, cette chose qui me rappelle que je n'ai pas pu vivre, un accouchement naturel.
Cette balafre que je n'accepte pas.
Cela pourrait bien se passer, elle est bien placée et pas trop moche mais non je ne l'accepte pas.
Il va pourtant falloir s'y faire...
Mais pour moi elle est un signe d'échec.
On ne prépare pas les femmes à cette épreuve. Tout est expliqué, détaillé sur l'accouchement "naturel" mais nous sommes dans le flou face à cette césarienne.
À moins qu'elle ait été voulue ou bien préparée en amont, c'est généralement un choc lorsqu'on vous dit qu'il faut vous ouvrir le ventre. Un choc d'autant plus grand que si le corps médical en arrive à ce stade c'est qu'il est question de survie du bébé ou/et de la mère.
En règle générale on ouvre assez bas désormais et ce sur 10/15 cm (sauf pour moi où j'en ai pour 25 cm) avec une rachis anesthésie, ce qui permet au moins de voir son bébé.
Je ne vais pas m'etaler pendant des lustres sur l'impact physique de cette opération mais il faut savoir quand même quelques détails:
- niveau douleur dès le deuxième jour on déguste pas mal
- le protocole de soin vous imposera de vous lever et marcher le plus tôt possible
- dès le lendemain vous souffrirez de gaz, cela peut paraître drôle à lire mais ça ne l'est pas du tout à vivre
- pas de bain pendant 3 semaines
- l'allaitement est plus difficile
- comptez 8 semaines minimum si tout s'est bien passé pour "récupérer"
- il faut en moyenne 1 an à l'utérus pour bien cicatriser.
De plus après une césarienne tout est plus dur physiquement et donner les soins à son enfant devient une épreuve.
C'est plutôt l'impact psychologique de la césarienne qui est délaissé.
Pour la plupart des gens c'est "cool" car vaut mieux ça que souffrir pendant 20 heures et en plus bébé naît tout joli.
Et bien non je ne trouve pas ça "cool". Pendant toute la grossesse j'ai rêvé de mon accouchement, de ce travail. Je n'avais pas peur de la douleur que je savais être intense mais passagère. Je voulais prendre conscience de mon bébé qui sort, voir son père couper le cordon, faire mon premier peau à peau et une tétée d'accueil.
Mais là je me suis retrouvée dépossédée de tout.
Mon corps m'a trahi en ne me laissant pas vivre ce rite de passage.
Cela peut sembler puéril de s'attarder sur un tel événement puisque le principal est qu'au final tout le monde aille bien mais j'ai besoin d'en parler, de mettre des mots sur ce manque, cette chose qui me rappelle que je n'ai pas pu vivre, un accouchement naturel.
dimanche 1 septembre 2013
Mon corps cet ennemi
Je préviens dès le début que le contenu de cet article peut paraître totalement illogique. Je n'arrive pas moi même à distinguer ce qui est imputable au jeu des hormones et ce qui peut être considéré comme un tant soit peu objectif.
Le fait est que je déteste mon corps.
Attention je ne parle pas là de l'aspect esthétique, bien que là aussi il y ait pas mal de choses à revoir.
Non je parle de son fonctionnement, de cette machinerie inutile qui ne sait pas faire ce qu'il devrait.
Ça a commencé déjà avec la fibromyalgie, une maladie qui en est une sans l'être vraiment car on ne connait ni la cause, ni les traitements. Et même ça je ne peux être soulagée des douleurs car j'ai développé une intolérance à la plupart des médicaments, sinon la vie serait trop simple.
Et puis là, il y a eu la grossesse. Épisode encore durant lequel mon corps n'a absolument pas assuré.
Je n'ai pas été capable de tomber enceinte naturellement.
Ma grossesse a été quand même du genre pathologique...
Je n'ai pas été capable de mener une grossesse à terme.
Mon accouchement s'est très mal passé au point de vue psychologique, mais ça je pense que cela mérite un article complet.
Malgré mon envie, l'allaitement ne prend pas.
Et cerise sur le gâteau, la cicatrisation ne se passe pas pour le mieux.
Pourquoi? Qu'est ce que j'ai fait de travers pour que les fonctions de base ne soient pas assurées?
Oui je sais que je devrais m'estimer heureuse, j'ai ma petite fée, elle va bien. J'ai un mari aimant, attentionné, un bon foyer.
Et je suis heureuse de ce que j'ai.
Mais ça n'empêche pas cette sensation de raté, de machinerie défaillante ...
Le fait est que je déteste mon corps.
Attention je ne parle pas là de l'aspect esthétique, bien que là aussi il y ait pas mal de choses à revoir.
Non je parle de son fonctionnement, de cette machinerie inutile qui ne sait pas faire ce qu'il devrait.
Ça a commencé déjà avec la fibromyalgie, une maladie qui en est une sans l'être vraiment car on ne connait ni la cause, ni les traitements. Et même ça je ne peux être soulagée des douleurs car j'ai développé une intolérance à la plupart des médicaments, sinon la vie serait trop simple.
Et puis là, il y a eu la grossesse. Épisode encore durant lequel mon corps n'a absolument pas assuré.
Je n'ai pas été capable de tomber enceinte naturellement.
Ma grossesse a été quand même du genre pathologique...
Je n'ai pas été capable de mener une grossesse à terme.
Mon accouchement s'est très mal passé au point de vue psychologique, mais ça je pense que cela mérite un article complet.
Malgré mon envie, l'allaitement ne prend pas.
Et cerise sur le gâteau, la cicatrisation ne se passe pas pour le mieux.
Pourquoi? Qu'est ce que j'ai fait de travers pour que les fonctions de base ne soient pas assurées?
Oui je sais que je devrais m'estimer heureuse, j'ai ma petite fée, elle va bien. J'ai un mari aimant, attentionné, un bon foyer.
Et je suis heureuse de ce que j'ai.
Mais ça n'empêche pas cette sensation de raté, de machinerie défaillante ...
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