jeudi 21 février 2019

La médiation avec l'hôpital partie 3

Bonjour


Suite aux différents échanges j'ai finalement eu rendez-vous le jeudi 7 février. Initialement, sur conseil du CIANE dont une représentante m'accompagnait, j'avais demandé une Commission Des Usagers (CDU). Nous avons été désagréablement surprises de voir que c'était une simple médiation.

Une fois encore les interlocuteurs n'étaient absolument pas au courant de mon dossier. La sage-femme présente avait fait quelques efforts pour chercher l'historique mais il y avait une incompréhension car pour elle je contestais l'utilité de la césarienne. Ce n'est pas le cas, je ne suis pas médecin et donc pas apte à savoir s'il fallait ou non la faire. Mon problème était le manque de communication totale et la déshumanisation du suivi que j'ai ressenti. Aucune explication, aucune écoute et un dossier peu clair.

J'ai essayé d'expliquer au médecin présent mes interrogations. J'avais, avant cela, fait un courrier très clair et factuel relevant les différents manquements lors de ma prise en charge. Cet écrit a servi de fil conducteur à nos non-échanges. 

Pourquoi non-échanges?

Et bien le médecin, qui je le rappelle n'était même pas présent et dont ce n'est pas le domaine, m'a tout simplement contredit tout du long. Régulièrement il s'opposait à moi en m'expliquant que non ça ne s'était pas passé comme cela.

Je me suis sentie niée dans mon vécu et à un moment j'ai même refermé mon dossier. Si j'avais été seule présente, je pense que je serais partie de cette réunion mais la personne qui m'accompagnait avait fait beaucoup de route et cela aurait été un clair manque de respect.

J'ai quand-même eu un gain de cause à un moment, court instant où j'ai vu le médecin douter. J'expliquais donc que j'avais perdu connaissance et que je m'étais réveillée en vomissant. Il contestait ma perte de connaissance et me disait que j'avais eu une altération de la conscience. Lorsque j'ai demandé la différence, il a essayé de me dire que j'avais seulement été vaseuse. Comme si je ne savais pas faire la différence. Bref. Il relit le dossier et constate que les vomissements n'ont pas été notés mais que j'ai bien eu un anti émétique, ce qui ne fait pas partie de la procédure de base.

J'ai aussi beaucoup insisté sur les 15 heures entre l'accouchement et la première fois où j'ai été autorisée à voir ma fille malgré mes demandes. Plusieurs tentatives de justification ont été faites dont par exemple: "on ne pouvait pas vous bouger à cause de votre brèche", symptômes dont je me suis plaint le lendemain donc l'explication n'était pas valable. Je vous en passe d'autres.

Tout cela pour dire qu'à ce jour:

- l'anesthésiste estime avoir eu un comportement normal tout du long
- la perte de connaissance a été niée    
- l'hôpital n'a pas pris le temps de contacter la gynécologue pour savoir ce qu'il s'était passé
- je ne sais toujours pas pourquoi j'ai été ouverte sur une deuxième cicatrice

lundi 11 février 2019

La médiation avec l'hôpital partie 2

Bonjour

Pour faire suite à mon précédent article,à force d'échanges et de harcèlement de ma part, j'ai fini par obtenir un rendez-vous avec le chef du service gynécologie début juillet 2018.

Nous nous sommes (Chéri et moi) déplacés une première fois. Après plus d'une heure d'attente à base de "il arrive dans 5 minutes" nous avons fini par abandonner et rentrer.

Le rendez-vous a été décalé 3 semaines plus tard.

Nous avons rencontré le Docteur V. Personne très charmante somme toute avec qui nous avons pu discuter pendant fort longtemps.

Il avait pris le temps de lire ma lettre c'est un bon point pour cet entretien.

Mais j'avais en face de moi une personne incapable de répondre à mes questions précises. Il ne travaillait même pas dans cet hôpital au moment de mon accouchement et malheureusement, la gynécologue qui m'a accouchée ne travaillait plus dans cet hôpital au moment des entretiens.

Chéri a pris aussi le temps de lui expliquer son ressenti. Quelque part je préfère ma place que la sienne car j'ai passé une partie des évènements dans un état second. J'étais vaseuse puis plus là donc ce qu'il s'est passé, l'inquiétude et le stress je ne les ai pas vus.

Ce médecin nous a expliqué que depuis plein de choses avaient été mises en place pour éviter que mon genre de cas ne se reproduise. Tant mieux pour celles qui suivront mais tout cela ne me donne pas plus d'explications sur ce qui m'est arrivé.

Je suis ressorti de ce rendez-vous avec tout autant de questions mais une perspective de réponse car le médecin m'a dit que je pourrai très prochainement voir l'anesthésiste qui serait à même d'expliquer les problèmes de prise en charge

vendredi 8 février 2019

La médiation avec l'hôpital partie 1

Bonjour

Si vous me suivez depuis un moment vous savez que la naissance de Princesse a été "houleuse" (sinon le récit est ici et )

Pour en savoir plus j'ai demandé mon dossier médical à l'hôpital. Il m'a fallu près de 6 mois de relances avant de pouvoir enfin l'obtenir.

Une fois que je l'ai eu, je suis restée avec mes questions.

Il n'y avait aucune explication sur le pourquoi du comment j'ai été ouverte une deuxième fois sans repasser sur la 1ère césarienne ni aucune explication sur le malaise et ses causes.

Après avoir expliqué mon cas sur le groupe Césarine, il m'a été conseillé de prendre contact avec le CIANE (Google est ton ami pour les découvrir mais elles sont géniales). 
Chose faite dans la lancée, nous sommes en juillet 2017. Je parle à plusieurs reprises avec la fondatrice, je lui envoie un courriel avec toutes les explications et elle me dit qu'elle reviendra vers moi.

J'attends donc patiemment.  Ce que je ne savais pas, c'est qu'en même temps, cette fabuleuse personne luttait contre un cancer qui a finalement gagné.

Mon dossier est quelques temps plus tard repris en main par une autre très gentille personne. 

Nous voilà en octobre 2017, je lui explique tout de nouveau. Nous échangeons à plusieurs reprises et je finis par envoyer un courrier bien détaillé expliquant tout à l'hôpital et demandant les détails.

Ce courrier sera suivi de 2 autres et d'une foultitude de courriels pour savoir où nous en sommes.

Mine de rien nous voila en juillet 2018 quand j'ai enfin rendez-vous sur place avec une personne censée m'expliquer mon dossier.